Œil neutre dans la mesure des ondes de téléphonie 5G

La téléphonie mobile 5G engendre toujours des polémiques sur le territoire vaudois. Les rapports sur les effets des ondes électromagnétiques suscitent toujours des attentes de la population.

Les conclusions de ces rapports sont toujours accueillies avec suspicion ou évangélisme.

Le problème réside peut-être par le fait que les opérateurs mandatent et participent à la campagne de mesures effectuées par leurs experts.

La demande est la suivante :

Est-ce que le CE peut mandater, par voie de décret ou autres procédures, un expert externe aux opérateurs pour effectuer les mesures électromagnétiques (normes UIT-T K) des sites retenus pour l’installation d’une antenne 5G puis d’en dresser un inventaire électromagnétique pré et post mise à l’enquête ?

En remerciant le CE de sa réponse.

Planification des STEP et sauvegarde du territoire

Le traitement des micropolluants dans les STEP vaudoises est plus que jamais d’actualité. Plusieurs associations de communes tentent de mettre aux normes leurs installations.

Si ces démarches s’inscrivent dans la préservation du climat ainsi que la lutte contre toutes les mesures polluantes adjacentes, il y a cependant sujet à discussion entre le but recherché et les impacts négatifs que peuvent avoir les théories lançant les projets.

Le plan directeur prévoit toujours une augmentation de la population. La croissance imaginée n’est pas au rendez-vous.

En conclusion de la présentation du plan directeur vaudois des STEP il est fait mention de l’objectif suivant :

Une ressource à préserver !

Il faut comprendre, avec l’image accompagnant le texte, que nous parlons du territoire.

Ce territoire est actuellement au centre des soucis de notre société, il n’est pas infini.

Ce vecteur n’a pas été suffisamment pris en compte lors de ce plan directeur. Pour preuve, il sera nécessaire de procéder à des emprises sur les terres agricoles pour réaliser ces infrastructures (APEC par exemple).

La question est la suivante :

Est-ce que le CE avait pris en compte lors de l’élaboration de son Plan cantonal micropolluants vaudois les capacités de terres à disposition, sans changer les affectations agricoles et adaptées à la croissance de la population par région selon la LAT mais en respectant sa conclusion de l’époque soit « Une ressource (terrains) à préserver » ?

En remerciant le CE de sa réponse.

Réponse du 14 mai 2019 :

Mme Jacqueline de Quattro, conseillère d’Etat : — La ressource à préserver était bien celle de l’eau — la qualité et la quantité de l’eau. La ressource à préserver visée en premier lieu par la planification cantonale du traitement des micropolluants est évidemment l’eau et sa qualité, et non pas le territoire. Il s’agit de notre politique publique. La grande difficulté est d’ allier et de concilier les différentes politiques publiques. Bien sûr, la mise en œuvre de cette politique doit s’effectuer dans le respect d’autres objectifs, notamment ceux de l’aménagement du territoire qui ne sont pas toujours des facilitateurs. Ainsi, l’adaptation des infrastructures d’épuration des eaux aux nouvelles exigences de traitement et à l’augmentation de la population est prévue en priorité sur les surfaces déjà dévolues à cet effet. Malheureusement, pour certaines installations comme la STEP de l’Association intercommunale pour l’épuration des eaux usées de la Côte (APEC) à Gland, l’extension sur les sites existants n’est pas possible pour différentes raisons. Cette situation était déjà connue du canton et des communes concernées lors de la planification. Les besoins d’extension sur les terres agricoles et surfaces d’assolement pour les installations d’épuration des eaux sont évalués à environ vingt hectares pour l’ensemble du canton, pour les vingt prochaines années. Conformément à la LAT, chaque m2 d’ emprise sur ces surfaces doit être dûment justifié, ce qui permet de garantir que l’adaptation nécessaire des infrastructures d’épuration des eaux n’ entraînera pas de gaspillage des terres agricoles. Le Conseil d’Etat estime que la planification proposée constitue un bon compris entre la préservation de la ressourceinestimable qu’est l’eau et les objectifs des autres politiques publiques, notamment ceux de la sauvegarde du territoire et des terres agricoles.M. Didier Lohri (VER) : — Concernant les liaisons entre les différentes STEP actuelles —je prends l’exemple de Nyon à Gland — il y a besoin d’une installation entre les deux pour réaliser le transport de cette eau avec les micropolluants. Est-ce que l’emprise sur le terrain fait partie de la planification ou non ?Mme Jacqueline de Quattro, conseillère d’Etat : — Pour tout ce qui est infrastructure construction et qui demande donc un impact sur les surfaces d’assolement, c’est compris. J’imagine que certaines conduites peuvent être souterraines, mais pour davantage de détails, je vous invite à m’envoyer un message et je vous répondrai volontiers de manière plus détaillée sur ce projet

Ecoliers pertinents sur l’action des politiques pour l’avenir de leur futur

La classe d’école 8P/T5 du collège des Tuillières à Gland m’a interpellé après la journée du climat. Permettez-moi de citer leurs propos :

Nous avons tous entre 11 et 13 ans. Nous n’avons pas pu aller à la manifestation car c’était trop compliqué alors nous vous écrivons. Nous sommes très inquiets pour l’avenir de notre planète et pour notre futur.

De cette missive, un point me met dans l’impossibilité de répondre à ces jeunes en plein doute sur la planète et nos actions pour l’environnement. Ils s’interrogent sur le fait que nous n’augmentions pas les taxes des voitures qui polluent le plus.

A ce jour, le canton applique le règlement fixant la taxe des véhicules automobiles et des bateaux (RTVB). Nous pouvons lire que les catégories EURO 0, 1 et 2 ne bénéficient d’aucune réduction. Ne devrait-on pas prendre des mesures inverses ? Avant d’analyser cette loi, j’ai l’honneur pour cette classe de Gland, de poser la question suivante au CE :

Est-ce que l’application du règlement, fixant la taxe des véhicules de 2014, a engendré une diminution du nombre de véhicules peu respectueux des normes EURO ou émetteur de plus de 120 g de CO2 au km, entre 2014 et 2018 ?

En remerciant le CE de sa réponse au prête-plume de la classe 8P/T5 de Gland.

Nucléaire et actions concrètes proposées à Romande Energie SA

Selon la statistique fédérale de production d’énergie nucléaire, le communicateur swissnuclear cite partiellement :

Production d’électricité nucléaire 2018 : Les centrales nucléaires suisses enregistrent une forte hausse de leur production d’électricité.

En 2018, …la production nucléaire a ainsi augmenté d’un quart par rapport à l’année précédente.

 

L’augmentation du nombre de véhicules électriques, des équipements de réseaux de téléphonie 5G vont augmenter le besoin énergétique électrique. Les puissances en jeu ne pourront pas être couvertes par les seules énergies solaires.

Que faire ? Augmenter les importations d’énergie à base de nucléaire, de charbon en adéquation à notre politique de gestion des déchets nucléaires du tout chez les autres, rien chez nous !

 

Le Canton de Vaud et les Communes vaudoises sont actionnaires majoritaires de Romande Energie Holding SA.

Est-ce que le Conseil d’Etat a défini une politique de désengagement de tout actionnariat de la société Romande Energie SA HREN envers les propriétaires des centrales nucléaires suisses et étrangères en compensant ce retrait volontaire par la création de réseaux de chauffage à distance et de cogénération à bois issu des forêts cantonales et communales ?

 

Ne désirant pas attendre 2050 pour trouver une solution aux déchets nucléaires en mal de stockage, permettez-moi de remercier le Conseil d’Etat de son écoute.

Nucléaire, CO2 et investissements étrangers de Romande Energie

Il n’y a pas un jour sans que la presse martèle la problématique du CO2.Elle a omis de faire les gros titres, en février 19, du résumé de la statistique fédérale de production d’énergie nucléaire. Le communicateur officiel swissnuclear cite partiellement :

Production d’électricité nucléaire 2018 : Les 5 centrales nucléaires suisses ont fourni une nouvelle fois près de 40% de la production d’électricité indigène et sont restées un pilier de l’approvisionnement électrique suisse – sûr et respectueux du climat –, notamment en hiver.

Quid des déchets radioactifs ? Nous sommes aveuglés par le CO2 et de toutes les inepties entendues, lues, çà et là par des journaleux de réseaux sociaux gourmands en énergie électrique.

Le Canton de Vaud et les Communes vaudoises sont actionnaires majoritaires de Romande Energie Holding SA.

Est-ce que le Conseil d’Etat a pris conscience des enjeux financiers et environnementaux de HREN et peut intervenir lors de la prochaine assemblée générale de la société Romande Energie Holding SA le 28 mai 2019, afin que cette dernière transmette une analyse complète des effets de la politique des investissements dans la production et l’acquisition de centrales en France de type éolienne, hydraulique, solaire, dans un pays producteur numéro 1 d’énergie nucléaire au monde et dont l’industrie nucléaire exporte des microcentrales nucléaires dans les pays émergents ?

Ne désirant pas revivre une affaire similaire à celle de Car Postal France et le nirvana des retombées financières projetées, permettez-moi de remercier le Conseil d’Etat de son écoute.

Eviter des vices de forme en régime transitoire de la LATC

L’introduction de la LATC au 1er septembre 2018 pose quelques soucis aux citoyens vaudois et aux autorités communales. Prenons un exemple pragmatique, qui est une source de questionnement depuis quelques semaines.

Une mise à l’enquête engendre des oppositions. Les règlements communaux de construction n’ont pas été modifiés en fonction de la nouvelle LATC. Les avocats interprètent la LATC en fonction de leurs rôles par rapport au dossier mis à l’enquête, malgré l’article 134 LATC et les dispositions transitoires du titre XIII.

Les municipalités se retrouvent donc confrontées à des situations compliquées. Le règlement communal n’est plus adapté, mais les oppositions portent justement sur ce règlement au sujet d’une rénovation d’une maison dans un plan de quartier non légalisé par exemple. Le canton, ayant approuvé la demande de permis de construire a donc pris position certainement sur un document de référence.

J’ai donc l’honneur de déposer la question suivante au Conseil d’Etat :

Comment applique-t-on les règlements communaux non adaptés à la LATC en vigueur dans les cas de décision qui ont été prises à cheval sur le pré et le post 1er septembre 2018 malgré les dispositions transitoires prévues ?

En remerciant le Conseil d’Etat de sa réponse.

Réponse du 22 janvier 2019

Qui contrôle les restaurants scolaires des réseaux reconnus FAJE munis d’une annexe de pique-nique ?

Vous savez que de plus en plus de parents en situation difficile n’ont plus les moyens de payer les forfaits de garde des réseaux subventionnés. Les associations scolaires n’hésitent pas à mettre en place des places de pique-nique, financé à l’aide d’un forfait, sans qu’une surveillance poussée soit prévue et tout en faisant partie de réseaux d’accueil de jour reconnus par la FAJE.

Il faut préciser que ces réseaux sont subventionnés avec des conditions ne répondant pas au principe fondamental du prix de la prestation en fonction du revenu des parents,

Ce genre d’arrangement augmente le prix de la garde des enfants pour tous les parents. En effet si les heures de la pause de midi ne font plus partie du contrat de prestation, la part parentale augmente et implicitement les coûts pour la collectivité publique.

Comment le Conseil d’Etat peut-il contrôler la FAJE pour que cesse cette solution des pique-niqueurs, qui donne l’impression d’être simple mais est en réalité une astuce limite à la loi et surtout subventionnée par l’Etat pour 16 millions de plus en 2019 ?

En remerciant le Conseil d’Etat de sa réponse.

Accueillantes en Milieu Familial exploitées !

Le Numérus 7/18 du SCRIS présente l’accueil de jour pour enfants à l’aide d’indicateurs fort intéressants.

En étudiant de manière plus approfondie les tableaux et les fichiers du SCRIS, il me semble nécessaire que le Conseil d’Etat s’exprime sur les écarts importants de l’interprétation des articles de la loi sur l’accueil de jour et de son règlement et ceci indépendamment des régions.

A l’heure où nous sommes très sensibles à l’égalité de traitement entre hommes et femmes, comment peut-on ne pas se poser quelques questions sur le statut des Accueillantes en Milieu Familial AMF plus connues encore sous le nom de Maman de Jour. Les frais de locaux et les charges ne justifient pas de pareils écarts entre les communes du canton puisque le loyer ne rentre pas en ligne de compte du salaire d’une AMF.

Leur rémunération est d’ailleurs faible entre 4 à 6 CHF pour la 1ère heure de garde par enfant et diminue ensuite.

Pour effectuer cette mission, qui accepte d’être défrayé aussi faiblement !

Un moyen d’améliorer ce défraiement consiste à augmenter le nombre d’enfants gardés.

Le SCRIS fait un inventaire de l’accueil en milieu familial. Les chiffres sont assez incroyables.

Le nombre de places autorisées, sans les enfants de l’accueillante et avec le nombre d’écoliers supplémentaires autorisés, varie entre 3.3 et 11.1 enfants par Accueillante en Milieu Familial.

Est-ce que le Conseil d’Etat cautionne le fait que les réseaux d’accueil, subventionnés, présentent une telle disparité sur le territoire cantonal en soutenant une politique salariale incitant les AMF à prendre un plus grand nombre d’enfants pour arriver à un salaire décent au détriment immanquablement de la qualité de l’accueil ?

En remerciant le Conseil d’Etat de sa réponse.

Numérus 7/18 du SCRIS, justificatif d’une entorse à la loi sur l’accueil de jour des enfants

Le Numérus 7/18 du SCRIS présente l’accueil de jour pour enfants à l’aide d’indicateurs fort intéressants. Les explications démontrent qu’en 2017, « Le taux de recours en accueil parascolaire progresse très rapidement depuis 2010 (+13 points) ».

Etant soucieux de voir évoluer la mise en œuvre de la politique vaudoise de l’accueil des enfants, permettez-moi d’avoir comparé les chiffres SCRIS 2017 à ceux de l’année précédente.

En 2016, la phrase était la suivante : « le taux de recours en accueil parascolaire progresse très rapidement depuis 2010 (+12 points en six ans) ».

Il faut constater que les mesures prises ne sont pas aussi extraordinaires que le message subliminal véhiculé par l’article SCRIS. L’augmentation du taux de recours en accueil des enfants est donc de 1% pour une population des 0-12 ans qui a augmenté de 4.84% entre 2016 et 2017.

Le rapport du SCRIS d’octobre 2018, ne permet pas de suivre l’évolution de l’usage des AMF par rapport à 2016 ou à 2010. Il lance une information inquiétante au niveau de la couverture de l’enquête en précisant que « A noter que l’enquête sur l’accueil de jour des enfants ne recense pas les offres alternatives, telles que les réfectoires scolaires ou les devoirs surveillés. »

Doit-on comprendre que le Conseil d’Etat accepte que les réseaux d’accueil, subventionnés, appliquent des politiques tarifaires différentes (irrespect des dispositions en matière de principe de financement des places d’accueil en fonction du revenu des parents) en créant des réfectoires scolaires ou des devoirs surveillés offrant un système parallèle de garde d’enfants avec du personnel non formé et rémunéré chichement ?

En remerciant le Conseil d’Etat de sa réponse.

Statut pour les proches aidants

Côtoyant depuis plusieurs années des personnes exerçant la fonction de proche aidant, ce sujet devient un thème porteur pour les élections fédérales 2019. Chacun y va de sa petite proposition. La dernière en date concerne évidemment la possibilité de réduction fiscale pour le proche aidant.

Cette proposition fait fi de la réelle problématique des proches aidants.

L’aspect pécuniaire n’est pas déterminant. Devenir proche aidant s’inscrit dans une démarche humaniste. Il est fortement lié aux sentiments et à l’empathie envers autrui.

Ce dont le proche aidant a réellement besoin c’est une reconnaissance lorsqu’une hospitalisation d’un membre de sa famille s’effectue.

Avant d’être défiscalisé, il faudrait donner un droit au proche aidant d’accompagner le patient dans un hôpital et de l’intégrer à l’équipe soignante car il est bien placé pour connaître les besoins spécifiques du malade. Un gain de temps est réalisé et diminue le nombre d’examens préalables à l’hôpital.

Je vous rappelle qu’il y a dans notre canton 80000 proches aidants, et que leur engagement économise 30000 places en EMS

Permettez-moi de questionner le Conseil d’Etat sur la possibilité qu’il lui est ou serait offert de légaliser ou d’instaurer un statut du proche aidant permettant d’être reconnu comme faisant partie de l’équipe de soins du patient dans tous les hôpitaux ou lieux de soins vaudois et non uniquement à certains endroits ?

En remerciant le Conseil d’Etat de son écoute et de sa réponse.

Signalement d’urgence d’un proche aidant

Plusieurs proches aidants reconnaissent le travail important qui a été fait par le Canton pour faire admettre leurs tâches essentielles auprès de leur épouse, conjoint ou parents dans les hôpitaux, homes ou autres lieux de résidence.

Le fascicule, remis à vos places ce matin, vous sensibilise encore plus aux différentes péripéties narrées par un proche aidant. Je ne peux pas m’empêcher de signaler l’impact financier colossal pour les citoyens vaudois que représente cette dévotion à son parent.

La fondation de la Côte a institué une carte d’urgence pour le proche aidant. Une étape supplémentaire, pour la reconnaissance des proches aidants, serait d’étendre cette carte d’urgence qui signale qu’une personne est à domicile et requiert du secours, en cas d’accident à l’extérieur du proche aidant, tel quel fonctionne dans le district.

 

Permettez-moi de demander si le Conseil d’Etat peut légaliser, officialiser, instaurer ou déléguer aux CMS la distribution la carte d’urgence pour tous les proches aidants du canton, signalant qu’une personne est à son domicile et nécessite de l’aide ?

 

En remerciant le Conseil d’Etat de sa réponse.

Nous avons retrouvé la télécommande de la péréquation.

Chaque semaine nous entendons un discours inquiétant sur les finances des communes. Les difficultés qu’elles ont à planifier. Malgré tout force est de constater que les dépenses sur les routes sont exorbitantes. Le principe de la solidarité sur la dépense thématique est utilisé à mauvais escient. A ce petit jeu, viens les annonces populistes et fracassantes. Il faut avoir en mémoire que les communes et les élus connaissent très bien le mécanisme de la péréquation. Parfois elles calculent mal les rentrées fiscales car elles n’ont aucune vision fine de ce point et crie haro sur le baudet. Dans tous les cas selon les instants, la péréquation est le mal de toutes les autorités communales. Avant c’était la facture sociale, mais à force de dire des sottises, nous affinons le langage. C’est la péréquation. Le mal des communes consiste à avoir le même contribuable que le canton. Aucun élu, d’une commune dite riche, n’est monté au front pour s’insurger que son habitant rapportant beaucoup d’impôts au canton payait plus que l’habitant d’un territoire défavorisé. Je rappelle que le taux cantonal est 2.25 fois plus élevé que le taux communal moyen. Il y a une solidarité évidente dans le canton indépendamment du lieu de domicile du contribuable.

Pour poursuivre le but de la solidarité et en attendant le dossier de fiscalité fédérale, permettez-moi de demander si le Conseil d’Etat ne peut pas proposer au Grand Conseil une modification du décret de la LPIC art 4 en diminuant de 3 points d’impôts l’alimentation de la péréquation directe pour absorber le flou de la fiscalité fédérale des entreprises et de limiter les dépenses affectées aux transports routiers ?

En remerciant le Conseil d’Etat de son écoute et de sa réponse.

Des aires de sport et de culture, aux déserts fiscaux, adaptons les règles d’imposition des bénévoles vaudois.

Depuis février 2018, les clubs sportifs et autres sociétés usant des miliciens, ont été très sensibles à l’annonce de l’ACI au sujet des déclarations de salaire liées à leurs engagements.

L’administration fiscale ayant décidé de se saisir du dossier pour « faire une piqûre de rappel ».

Le sujet mettait en lumière, je cite « certaines pratiques financières douteuses de clubs amateurs, primes et salaires opaques passant sous le nez des autorités, en leur rappelant que chaque franc gagné peut potentiellement faire partie du certificat de salaire fédéral et doit donc être examiné ».

Les résultats des comptes cantonaux 2017 en date du 18 avril 18, ainsi que les dossiers fiscaux en cours d’analyse, suscitent une certaine forme d’étonnement du peuple bénévole.

La question est :

Considérant que toutes les associations vaudoises ont reçu l’information de l’ACI au sujet des déclarations de salaire, est-ce que le Conseil d’Etat envisage de créer une différence de règle de taxation pour les personnes s’occupant de formation de jeunes de moins de 18 ans, à toutes formes d’art, de culture ou de sport, semblable à celle pratiquée pour les soldes des sapeurs – pompiers ou des élus politiques sans modifier la loi fédérale sur l’imposition et son interprétation ?

Avec mes remerciements.

Utilisation des taxes sur les micropolluants des stations d’épuration

Depuis quelques mois, la problématique des micropolluants et la planification des stations d’épuration sont débattues par les autorités politiques communales. La loi fédérale indique que l’entrée en vigueur des dispositions sur le financement des micropolluants est fixée au début 2016.

L’ordonnance fédérale sur la protection des eaux (OEaux) stipule à l’article 51 que le montant de la taxe (art. 60b LEaux) est fixé à 9 francs par habitant et par an. Son prélèvement est fixé en fonction du nombre d’habitants qui étaient raccordés à la station d’épuration des eaux usées au 1er janvier de l’année civile. Lire la suite

Adéquation des statuts-type des associations scolaires en fonction des lois en vigueur pour le bien des enfants des citoyens vaudois

Plusieurs associations scolaires doivent actualiser leurs statuts. Un modèle type est mis à disposition des associations et des communes.

Le secteur de l’enseignement est un sujet sensible pour tous les parents, les conseillers généraux, communaux et municipaux. J’omets volontairement les enfants.

En cette année 2018, l’introduction de la loi sur l’accueil de jour change un peu la manière de penser des décideurs et des financiers. De plus, les lois sur l’éducation physique, sur les transports scolaires et sur les écoles de musique sont intimement liées concernant l’usage des locaux scolaires, des locaux sportifs et du parascolaire avec ses transports dans des réseaux d’accueil avec politique tarifaire, j’ose croire, unique en fonction du service.

 

La question est la suivante.

Est-ce que l’article 2 des statuts-type, définissant les buts de l’association scolaire, incluent de facto, sans restriction, les mesures structurelles et organisationnelles imposées par les lois et règlements sur l’éducation physique, de l’accueil de jour, des transports scolaires, des écoles de musique pour le bien des enfants des citoyens vaudois ?

En remerciant le Conseil d’Etat de sa réponse.

Réponse du Conseil d’Etat du mois de mars 2018

Itinéraires à ski 8 et 11 de la « Haute route du Jura »

Les 2 itinéraires de la « Haute route du Jura » (Randonnée à ski dans le Jura, éditions CAS 1981 et diverses rééditions ultérieures) ont été interrompus dès cet hiver par des interdictions dans le secteur du District franc du Noirmont.

 

Aux dires de plusieurs citoyens et associations, il me semble peu probable qu’aucune consultation n’ait été effectuée auprès du comité central du CAS. Ce dernier dispose pourtant d’une spécialiste, consultée dans toute la Suisse, pour la gestion de ces problématiques d’itinéraires hivernaux dans les secteurs de protection ou de tranquillité de la faune. Les associations des guides de montagne n’ont pas non plus été consultées (ARGM, ASGM…) aux dires des milieux spécialisés.

 

Est-ce que le Conseil d’Etat est en mesure de garantir que la fermeture des itinéraires 8 et 11 de la « Haute Route du Jura » a été prononcée après consultation des organes concernés, cités dans le paragraphe précédent, à l’aide d’un rapport final publié afin de faire taire une polémique inutile ?

En remerciant le Conseil d’Etat de sa réponse.

Réponse du Conseil d’Etat du 13 mars 2018

Justification de l’anticipation RIE par une argumentation ontologique

Pendant les Fêtes de fin d’année, Monsieur le Conseiller d’Etat en charge des finances a accordé un entretien au sujet de RIE à la vaudoise. Le Conseil d’Etat se veut rassurant au sujet de la fiscalité des entreprises. L’objectif est certes louable mais une partie de l’interview pose problème.

A la question posée, les communes s’estiment flouées par cette anticipation. Que leur dites-vous ?

La péréquation intercommunale a déjà été modifiée en vue de la RIE III. Les communes ont intérêt à garder tous leurs contribuables, tout comme le Canton. Elles doivent faire un effort comme nous. L’État a déjà fait un effort très significatif en reprenant à sa charge 750 millions de la facture sociale.

La réponse a peut-être une erreur de plume. Je ne me souviens pas avoir lu ou entendu, lors des débats au sujet du budget, que le Conseil d’Etat reprenait un pareil montant dans les lignes budgétaires et que cela constituait une nouveauté.

Pour en avoir le cœur net, en pesant mes mots :

Est-ce que le Conseil d’Etat veut faire croire aux citoyens que c’est à cause de cette fleur accordée aux communes, consistant à REPRENDRE des frais (qu’il n’a jamais pris à sa charge sachant que la réelle gouvernance est uniquement entre ses mains, en faisant fi du légendaire «qui commande, paie», dogme en vigueur depuis 2003), pour justifier une augmentation du futur taux d’imposition, conséquence de l’anticipation de RIE III VD ?

Je remercie, d’ores et déjà, le Conseil d’Etat de sa réponse et le remercie de préciser le but d’un tel argument ontologique pour justifier l’anticipation de ce qui sera peut-être, j’ose le croire mais ne sommes-nous pas déjà en retard, une vaudoiserie utile au pays.

 

Modification des taux et de la méthode de calcul, de subventionnement AF pour la distribution de l’eau.

Alerté par plusieurs collègues municipaux, syndics et bureaux d’études, le SAVI semble traiter, depuis le 1er janvier 2016, les dossiers AF liés aux entreprises communales comme les réseaux d’eau potable.

Changement de dates de référence de la LAT et taux de saturation engendrent des effets occultés lors du débat parlementaire.

Plusieurs communes et bureaux d’urbanistes constatent avec l’application de la 4ème révision du PDCn, que les décisions prises par le Grand Conseil, lors de la discussion du changement de dates de référence…

RIEIII et ses effets en 2018

Sachant que les communes doivent avoir fait voter le 27 octobre 2018 leurs arrêtés d’imposition, cela fait 3 semaines que j’interpelle les politiques pour savoir ce qui se passe.