Nous avons retrouvé la télécommande de la péréquation.

Chaque semaine nous entendons un discours inquiétant sur les finances des communes. Les difficultés qu’elles ont à planifier. Malgré tout force est de constater que les dépenses sur les routes sont exorbitantes. Le principe de la solidarité sur la dépense thématique est utilisé à mauvais escient. A ce petit jeu, viens les annonces populistes et fracassantes. Il faut avoir en mémoire que les communes et les élus connaissent très bien le mécanisme de la péréquation. Parfois elles calculent mal les rentrées fiscales car elles n’ont aucune vision fine de ce point et crie haro sur le baudet. Dans tous les cas selon les instants, la péréquation est le mal de toutes les autorités communales. Avant c’était la facture sociale, mais à force de dire des sottises, nous affinons le langage. C’est la péréquation. Le mal des communes consiste à avoir le même contribuable que le canton. Aucun élu, d’une commune dite riche, n’est monté au front pour s’insurger que son habitant rapportant beaucoup d’impôts au canton payait plus que l’habitant d’un territoire défavorisé. Je rappelle que le taux cantonal est 2.25 fois plus élevé que le taux communal moyen. Il y a une solidarité évidente dans le canton indépendamment du lieu de domicile du contribuable.

Pour poursuivre le but de la solidarité et en attendant le dossier de fiscalité fédérale, permettez-moi de demander si le Conseil d’Etat ne peut pas proposer au Grand Conseil une modification du décret de la LPIC art 4 en diminuant de 3 points d’impôts l’alimentation de la péréquation directe pour absorber le flou de la fiscalité fédérale des entreprises et de limiter les dépenses affectées aux transports routiers ?

En remerciant le Conseil d’Etat de son écoute et de sa réponse.