Justification de l’anticipation RIE par une argumentation ontologique

Pendant les Fêtes de fin d’année, Monsieur le Conseiller d’Etat en charge des finances a accordé un entretien au sujet de RIE à la vaudoise. Le Conseil d’Etat se veut rassurant au sujet de la fiscalité des entreprises. L’objectif est certes louable mais une partie de l’interview pose problème.

A la question posée, les communes s’estiment flouées par cette anticipation. Que leur dites-vous ?

La péréquation intercommunale a déjà été modifiée en vue de la RIE III. Les communes ont intérêt à garder tous leurs contribuables, tout comme le Canton. Elles doivent faire un effort comme nous. L’État a déjà fait un effort très significatif en reprenant à sa charge 750 millions de la facture sociale.

La réponse a peut-être une erreur de plume. Je ne me souviens pas avoir lu ou entendu, lors des débats au sujet du budget, que le Conseil d’Etat reprenait un pareil montant dans les lignes budgétaires et que cela constituait une nouveauté.

Pour en avoir le cœur net, en pesant mes mots :

Est-ce que le Conseil d’Etat veut faire croire aux citoyens que c’est à cause de cette fleur accordée aux communes, consistant à REPRENDRE des frais (qu’il n’a jamais pris à sa charge sachant que la réelle gouvernance est uniquement entre ses mains, en faisant fi du légendaire «qui commande, paie», dogme en vigueur depuis 2003), pour justifier une augmentation du futur taux d’imposition, conséquence de l’anticipation de RIE III VD ?

Je remercie, d’ores et déjà, le Conseil d’Etat de sa réponse et le remercie de préciser le but d’un tel argument ontologique pour justifier l’anticipation de ce qui sera peut-être, j’ose le croire mais ne sommes-nous pas déjà en retard, une vaudoiserie utile au pays.