Numérus 7/18 du SCRIS, justificatif d’une entorse à la loi sur l’accueil de jour des enfants
Le Numérus 7/18 du SCRIS présente l’accueil de jour pour enfants à l’aide d’indicateurs fort intéressants. Les explications démontrent qu’en 2017, « Le taux de recours en accueil parascolaire progresse très rapidement depuis 2010 (+13 points) ».
Etant soucieux de voir évoluer la mise en œuvre de la politique vaudoise de l’accueil des enfants, permettez-moi d’avoir comparé les chiffres SCRIS 2017 à ceux de l’année précédente.
En 2016, la phrase était la suivante : « le taux de recours en accueil parascolaire progresse très rapidement depuis 2010 (+12 points en six ans) ».
Il faut constater que les mesures prises ne sont pas aussi extraordinaires que le message subliminal véhiculé par l’article SCRIS. L’augmentation du taux de recours en accueil des enfants est donc de 1% pour une population des 0-12 ans qui a augmenté de 4.84% entre 2016 et 2017.
Le rapport du SCRIS d’octobre 2018, ne permet pas de suivre l’évolution de l’usage des AMF par rapport à 2016 ou à 2010. Il lance une information inquiétante au niveau de la couverture de l’enquête en précisant que « A noter que l’enquête sur l’accueil de jour des enfants ne recense pas les offres alternatives, telles que les réfectoires scolaires ou les devoirs surveillés. »
Doit-on comprendre que le Conseil d’Etat accepte que les réseaux d’accueil, subventionnés, appliquent des politiques tarifaires différentes (irrespect des dispositions en matière de principe de financement des places d’accueil en fonction du revenu des parents) en créant des réfectoires scolaires ou des devoirs surveillés offrant un système parallèle de garde d’enfants avec du personnel non formé et rémunéré chichement ?
En remerciant le Conseil d’Etat de sa réponse.