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Des erreurs de référence dans les réponses du Conseil d’Etat au sujet des déductions fiscales !

Lors de la séance du 16 septembre 2025 au point 29 de l’ordre du jour, au sujet des déductions fiscales des familles monoparentales, des couples et des enfants, la Présidente du Conseil d’Etat déclare ; je cite

s’agissant de la page 5, qui concerne l’IPC, il y a effectivement eu des erreurs s’agissant les éléments de référence. En revanche tous les calculs sont justes et je peux vous l’assurer parce qu’en plus c’était contrôlé par CCF. Il y a uniquement ces erreurs de frappe mais les chiffres sont justes et vous pouvez vous y fier.

Mis à part le fait que les calculs peuvent être justes, avec des éléments de référence faux qui peuvent modifier les montants des déductions peut-être justes mais peut-être faux.

C’est ainsi que j’ai l’honneur de demander au Conseil d’Etat :

Si ce dernier entend transmettre la version corrigée de ses réponses 24_REP_269 du 5 mars 2025 à la suite de l’interpellation 24_INT_157 en fonction du débat du 16 septembre 2025 annonçant des erreurs de référence ?

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Taux de l’IPC de référence de la loi sur les impôts directs article 42a

Pour donner suite à la réponse orale de Madame la Présidente du Conseil d’Etat lors de la séance du 16 septembre 2025 au point 29 de l’ordre du jour, permettez-moi de demander un complément d’information.

La Présidente du Conseil d’Etat dit que :

Monsieur le Président, Mesdames, Messieurs les députés, s’agissant de la page 5 concernant l’IPC, il y a effectivement eu des erreurs s’agissant les éléments de référence. En revanche tous les calculs sont justes je peux vous l’assurer parce qu’en plus c’était contrôlé par CCF.

Donc il y a uniquement ces erreurs de frappe mais les chiffres tels qu’ils sont, tels qu’ils sont donnés, donc les calculs sont justes et vous pouvez vous y fier.

Dans le but de bien comprendre la coquille, l’erreur de frappe ou du taux de la dernière compensation de référence détectée par le Conseil d’Etat dans sa réponse à la page 3 indique un IPC de référence à 109.5.

Comment le Conseil d’Etat explique-t-il ce taux de 109.5 alors que selon la base 100 = mai 2000, le taux maximal de référence IPC était de 109.6 avec un énorme doute que la pleine compensation ait été appliquée selon l’article 60 de la progression à froid ?

Simple question délai de réponse : 1 mois

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Interprétation de la loi sur les impôts directs article 42a

Pour donner suite à la réponse orale de Madame la Présidente du Conseil d’Etat lors de la séance du 16 septembre 2025 au point 29 de l’ordre du jour, permettez-moi de demander un complément d’information.

La Présidente du Conseil d’Etat dit que :

Monsieur le Président, Mesdames, Messieurs les députés, s’agissant de la page 5 concernant l’IPC, il y a effectivement eu des erreurs s’agissant les éléments de référence. En revanche tous les calculs sont justes et ça je peux vous l’assurer parce qu’en plus c’était contrôlé par CCF.

Donc il y a uniquement ces erreurs de frappe mais les chiffres tels qu’ils sont, tels qu’ils sont donnés, donc les calculs sont justes et vous pouvez vous y fier.

Dans le but de bien comprendre la coquille, l’erreur de frappe ou du taux de la dernière compensation de référence détectée par le Conseil d’Etat dans sa réponse à la page 5 :

Quelle est la loi ou l’interprétation de la loi LI art.42a ; peut-être à l’opposé de la volonté du législateur ; qui indique qu’il suffise qu’un des 3 montants soit adapté pour que les 2 autres montants prennent comme référence le taux de la dernière compensation accordée pour tous les montants que cela soit couple marié ou enfant ; qui dans l’interprétation cantonale ; n’ont pas été adapté depuis des années ?

Le mystère des déductions fiscales pour le petit peuple vaudois Version plénum et résolution refusée

Simple question délai de réponse : 1 mois

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Coquille dans le réponse aux mystères des déductions fiscales 2025

Pour donner suite à la réponse orale de Madame la Présidente du Conseil d’Etat lors de la séance du 16 septembre 2025 au point 29 de l’ordre du jour, permettez-moi de demander un complément d’information.

La Présidente du Conseil d’Etat dit que : (INT Lohri 24_INT_157 – publié.pdf) Date du dépôt 05.11.2024

Monsieur le Président, Mesdames, Messieurs les députés, s’agissant de la page 5 concernant l’IPC, il y a effectivement eu des erreurs s’agissant les éléments de référence. En revanche tous les calculs sont justes et ça je peux vous l’assurer parce qu’en plus c’était contrôlé par CCF.

Donc il y a uniquement ces erreurs de frappe mais les chiffres tels qu’ils sont, tels qu’ils sont donnés, donc les calculs sont justes et vous pouvez vous y fier.

Dans le but de bien comprendre la coquille ou l’erreur de frappe détectée par le Conseil d’Etat dans sa réponse à la page 5 :

Comment est-il possible de prendre le nombre 114.4 comme taux de référence de la dernière compensation afin de calculer la déduction fiscale pour les familles monoparentales alors que la dernière compensation de cette déduction, citée à la page 5 lignes 6 et 7 après le tableau, indique une  valeur de 112.5 et avoir les mêmes nombres du taux d’augmentation ?

Note :  Indexation PF 2024 = (115.9/114.4) x 100 = 101.31%

Lohri :  Indexation PF 2024 = (115.9/112.5) x 100 = 103.02%

Simple question délai de réponse : 1 mois

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Le mystère des déductions fiscales pour le petit peuple vaudois Version plénum et résolution suite du dossier le 16.9.2025

Débat du 16.9.25 point 29

PDF Le mystère des déductions fiscales pour le petit peuple vaudois Version plénum et résolution

Les réponses du Conseil d’Etat font suite à une interpellation déposée en novembre 2024 et publiée le 6 mars 2025.

Evidemment que la lecture des réponses ne pouvait que déboucher sur une action immédiate de ma part.

Pourquoi ? Parce que simplement les réponses confirment que les règles de calculs de la progression à froid posent problème.

J’avais évidemment pris des valeurs maximales de la progression à froid en fonction de la loi et en appliquant les augmentations réelles que supportent les contribuables du coût de la vie.

La preuve :

A la page 5 de la réponse de l’Etat, il est expliqué en détail la routine de calcul pour les déductions 725 appelées déductions pour famille soit : couples, familles monoparentales et enfants.

Vous constatez que malgré une hausse de 3.4%, le montant de 2’800 CHF ne change pas.

Le calcul est clair, il y a une erreur dans la référence de l’IPC. Ce n’est pas 114.4 la référence de la dernière augmentation mais 112.5.

Indexation PF 2024 = (115.9 / 114.4) x 100 = 101.31%

Indexation PF 2024 = (115.9 / 112.5) x 100 = 103.02%

Ce qui implique non pas une indexation de 101.31% mais 103.02%.

Vous trouverez en annexe la réponse de l’Etat avec en rouge mes corrections.

Ce qui implique que le montant pour couple devrait passer à 2’900 CHF.

CQFD ! Voici enfin le travail acharné de 4 ans récompensé.

Les rabat-joie diront oui mais ce n’est pas grave. Le système mis en place spolie les contribuables des catégories couples et enfants dont le législateur avait pour volonté d’indexer les déductions fiscales au coût de la vie.

Parce que les montants des déductions pour couple marié 1’300 CHF et enfants 1’000 CHF n’ont pas été indexés depuis 2005 avec un indice IPC de 105.2 alors que nous en sommes à 115.9 ou simplement +10.7.

Pour les catégories couples et enfants le taux doit être de 110.17% depuis la dernière augmentation des montants de déductions.

La démonstration est faite maintenant pour les montants des couples et des enfants ne peuvent pas être calculés avec le taux de 103.02% qui ne s’appliquent que pour les familles monoparentales.

Vous comprendrez dès lors que je ne peux accepter ces réponses.

Je vous laisse imaginer le nombre de doutes qu’il en résulte de l’application des augmentations de l’IPC sur les dizaines de déductions fiscales liées à la progression à froid et je doute que cela soit que des erreurs mais peut-être une volonté de minimiser les effets de cet IPC en 2008.

En conséquence, malgré le fait que le Conseil d’Etat doit répondre à une motion touchant une correction de tous les montants des déductions fiscales suite à mes investigations depuis 2020 à la CoFin et en qualité de député. Ne me faisant guère d’illusions sur l’acceptation de la motion, il est utile d’assurer le service minimum pour les contribuables au moyen des adaptations des déductions fiscales auxquelles ils ont droit.

Permettez-moi de vous soumettre la résolution suivante :

Le Grand Conseil invite le Conseil d’Etat à présenter lors du budget 2026, le tableau de TOUTES les déductions fiscales avec les montants de 2024, 2025 et 2026 afin de pouvoir contrôler les routines de calcul ainsi que les effets que cela engendrent sur les rentrées fiscales.

Bassins, le 8.9.2025

 

Tableau des déductions avec pleine compensation de 2008

Période fiscale 2023 2004 2005 2008 2022 2023 2024 2025
IPC de référence 101.0 105.2 110.1 112.5 114.4 115.9 116.0
Couples Etat 1’200 1’300 1’300 1’300 1’300 1’300 1’300
Couple loi IPC 1’200 1’300 1’400 1’400 1’500 1’500 1’500
Familles monoparentales Etat 2’700 2’700 2’700 2’800 2’800 2’800
Familles monoparentales IPC 2’700 2’800 2’900 2’900 3’000 3’000
Supplément enfant Etat 1’000 1’000 1’000 1’000 1’000 1’000 1’000
Supplément enfant IPC 1’000 1’000 1’100 1’100 1’100 1’100 1’200

Evolution selon la loi et en fonction des augmentations des montants

Annexe :

Réponse à la question 3 de l’Etat avec en rouge les écarts

Etape 1 : déterminer s’il y a lieu de procéder à une adaptation en comparant l’IPC de référence de la dernière compensation et celui valant pour cette déduction pour la période fiscale 2025

  • IPC de référence de la dernière compensation, soit celle intervenue lors de la période fiscale

2023 (IPC au 30 juin 2022 (base 100 = mai 2000)) = 112.5

  • IPC de référence de cette déduction pour la période fiscale 2025 soit celui du 30 juin 2024 (base 100 = mai 2000) = 115.9

Une augmentation est constatée nécessitant une adaptation de la déduction

Indexation PF 2024 = (115.9 / 114.4) x 100 = 101.31%

Indexation PF 2024 = (115.9 / 112.5) x 100 = 103.02%

Etape 2 : déterminer l’adaptation selon l’art. 60 al. 2 LI de la déduction supplémentaire pour couples mariés et familles monoparentales

  • Couples : (1’300 x (110.17))/100 = 1’432.22 et non 1’317.03
  • Familles monoparentales : (2’800 x (103.02))/100 = 2’884.62 et non 2’836.68
  • Supplément par enfant : (1’000 x (110.17))/100 = 1’101.71 et non 1’013.10

Etape 3 : appliquer la règle de l’arrondi prévu à l’art. 60 al. 1 in fine LI à savoir « […] les montants sont arrondis aux cent francs supérieurs ou inférieurs pour l’impôt sur le revenu et aux mille francs supérieurs ou inférieurs pour l’impôt sur la fortune. »

  • Application de la règle de l’arrondi commercial pour l’indexation de la déduction supplémentaire

pour couples : 1’317.03 arrondi commercial 1’300 1’432.22 arrondi commercial 1’400

  • Application de la règle de l’arrondi commercial pour l’indexation de la déduction supplémentaire

pour familles monoparentales : 2’836.68 arrondi commercial 2’800 2’884.62 arrondi commercial 2’900

  • Application de la règle de l’arrondi commercial pour l’indexation de la déduction supplémentaire

pour enfant : 1’013.10 arrondi commercial 1’000 1’101.71 arrondi commercial 1’100

Ainsi, il n’a pas été nécessaire d’adapter les déductions supplémentaires pour couples mariés et familles monoparentales pour la période fiscale 2025 en raison du calcul présenté ci-dessus. Celles-ci s’élèvent à :

Période fiscale 2025 
Couples 1’300
Familles monoparentales 2’800
Supplément enfant 1’000

Tableau de l’Etat prenant une référence à 114.4% par rapport à la dernière compensation de 2022 à 112.5%

 

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« Parlons-cash, dénoncez vos proches dans la dèche ! »

Ces derniers jours, une énième campagne publicitaire, parlons-cash sous la bannière vd.ch, circule sur les réseaux sociaux en ayant les propos suivants :

Vous êtes proche d’une personne de plus de 30 ans qui a des problèmes de dettes ?

Partagez votre vécu avec nous !

Vous nous aiderez à améliorer l’aide proposée aux personnes surendettées.

Pour vous remercier, nous vous offrons un bon cadeau de 150 CHF chez Manor.

Intéressé·e ?

Ecrivez-nous à parlons-cash@vd.ch

Plus d’informations sur www.parlons-cash.ch

 

Permettez-moi d’être surpris par le partenariat avec Manor et surtout de la démarche maternante de notre population post-trentenaire. De plus, à l’heure où les curateurs ne savent toujours pas à quelle sauce ils seront soumis pour leur travail de 2025, je trouve la démarche cavalière d’où les questions suivantes :

  1. Quelles raisons pertinentes ont poussé le canton à donner mandat de délation à la structure parlons-cash afin de rechercher les personnes de plus de 30 ans en situation de surendettement ?
  2. Qui a mené cette étude de la tranche plus de 30 ans, soit en définitive presque tout le canton et était-elle budgétée ?
  3. Combien coûte le poste de responsable de parlons-cash pour l’extension de cette plage de personnes à traiter ?
  4. Combien d’ETP engendre cette décision ?
  5. Est-ce que l’Etat achète les bons cadeaux à Manor ?
  6. Est-ce que Manor a offert des garanties au sujet de l’économie circulaire et les circuits courts des entreprises sponsorisant Manor ?
  7. Est-ce que le Canton prévoit d’offrir un bon cadeau à chaque dossier géré cette année par un curateur et un bon cadeau pour chaque assesseur, pris sur le budget 2025 amendé par le Grand Conseil ?

Je remercie le Conseil d’Etat de ses futures réponses.

Bassins, le 1.9.2025

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Interpellation routine de calcul informatique depuis 2009

Plénum explications complémentaires IPC 

Permettez-moi de profiter de la communication du Conseil d’Etat au sujet du bouclier fiscal et sa routine de calcul engendrée par des extraterrestres, peut-être.

Vous savez que depuis 2022, j’ai interpellé, motionné le Conseil d’Etat afin de comprendre le principe de calcul des différentes déductions fiscales répertoriées à l’aide de code 660, 725, etc.

En mars 2025, la réponse du Conseil d’Etat (mars 2025 24_REP_269) au sujet de la méthode de calcul des déductions fiscales 24_INT_157 en fonction de la progression à froid IPC article 60 LI, engendrait bien des doutes sur la méthodologie utilisée par le Conseil d’Etat.

A chaque fois les réponses données par le Conseil d’Etat étaient floues et insinuaient des doutes sur ma compréhension des règles.

Il apparaît aujourd’hui clairement que depuis 2009, un problème existe.

Vous vous souvenez tous de mon tableau démontrant que l’indexation du coût de la vie IPC n’avait pas été appliquée en 2009 ainsi qu’en 2018. Exactement les dates relevées dans le rapport sur le bouclier.

Cette interprétation de la loi sur la progression à froid engendre depuis 2009 une suppression d’un droit qui impacte fortement les contribuables vaudois de faible capacité financière en ne relevant pas le seuil de déduction. Un impact conséquent se manifeste aussi pour les revenus moyens. Le canton pourra toujours minimiser l’impact réel de cette mesure mais elle se chiffre en millions pour les moyens et faibles revenus depuis 2009.

Le but de ma démarche ne consiste pas à avoir raison tout seul mais de comprendre pourquoi le Conseil d’Etat, tel un petit enfant pris la main dans le sac, n’admet pas l’erreur, même si le Contrôle Cantonal des Finances a validé les démarches à l’époque.

Il faut admettre qu’il est assez insupportable que le Conseil d’Etat n’ait pas admis que le problème soulevé dans sa réponse, par la 2ème constatation, ne répondait pas correctement à ma demande.

Pensait-il s’en sortir comme ça ?

C’est ainsi qu’il est temps que le Conseil d’Etat s’explique sur les raisons qui ont fait que les montants de déductions fiscales pour logement code 660 et les autres y compris 725 n’ont pas été adaptés à la valeur réelle de l’IPC en 2009 et en 2018 ?

Est-ce aussi la routine de calcul qui a provoqué cette entorse à la loi sur l’indexation des déductions liées à l’IPC depuis 2009, sous-entendu qu’il n’y a qu’une routine de calcul dans le rapport ?

Je vous encourage à revoir mon intervention au point 13 de l’ordre du jour du 1er avril 2025 ou je démontrais point par point les incohérences avec comme conclusion que :

Le peuple vaudois, de faible et moyen revenu, avait été plus spolié dans ces histoires de déductions fiscales liées à l’indexation des prix à la consommation que les forts revenus.

https://www.sonomix.ch/live/gcvd/3087#1105

30.08.25

Texte déposé 26.08.2025

Le Conseil d’Etat a communiqué sur le bouclier fiscal. Pas besoin de commission d’enquête parlementaire, tout est clair. Le texte du Conseil d’Etat dit :

Une pratique non conforme au texte de loi entre 2009 et 2021

Il ressort de ces travaux que la routine de calcul du bouclier mise en place en 2009 correspondait bien à l’intention de ses auteurs, mais n’était pas conforme au texte de la loi. Aucune volonté de nuire aux intérêts de l’Etat n’a été constatée. Dans l’esprit des personnes qui l’ont instituée, cette routine était la mieux à même de répondre aux objectifs du bouclier, qui étaient d’éviter une imposition confiscatoire et d’éviter le départ de contribuables importants au motif que leur charge fiscale était trop lourde.

La non-conformité de cette routine au texte de loi a été signalée à la direction l’ACI en 2011, puis en 2015, à la faveur d’un changement de direction. Tant en 2011 qu’en 2015, aucune mesure n’a été prise pour corriger cet écart. Le chef du Département des finances a indiqué n’avoir été informé de cette problématique qu’en 2019. Il a alors affiché sa volonté de réformer le bouclier dans le cadre d’un paquet de mesures fiscales, présenté au Conseil d’Etat fin 2021. Le Gouvernement n’a pas eu connaissance de ce dossier auparavant.

Il est assez cocasse de constater que la mise en place de 2009 constitue le point de référence.

Permettez-moi de saisir la balle au bond pour demander les explications qui ont fait que les montants de déductions fiscales pour « logement code 660 et les autres » n’ont pas été adaptés à la valeur réelle de l’IPC ?

Est-ce aussi la routine de calcul qui a provoqué cette entorse à la loi sur l’indexation des déductions liées à l’IPC depuis 2009 ?

 

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Cohérence des amortissements informatiques dictés par le SAGEFI

Plénum explications complémentaires 

Amortissements informatiques dictés par le SAGEFI

Chers Collègues,

C’est avec plaisir que je dépose une interpellation au sujet des amortissements. Si vous considérez ceci comme un acharnement, vous vous trompez ! Mon travail m’a été dicté par Victor Hugo qui disait : “Rien ne résiste à un acharnement de fourmi.” dans son roman les travailleurs de la mer après un naufrage.

Vous ne pouvez pas ignorer qu’un crédit informatique s’amortit en 5 ans sur la dépense annuelle effective.

Lors de la réponse du Conseil d’Etat à l’interpellation Odyssée, la 1ère ligne du tableau de l’Etat, indique un amortissement de 6’501.74 CHF. Si vous appliquez le discours de l’Etat lors des débats du plénum lors de mes derniers amendements à un EMPD informatique du mois de juin 25, la dépense devrait être de 32’508.70 CHF. En consultant les comptes en question, le montant des dépenses nettes est de : 390’104.54 CHF.

Cherchez l’erreur même s’il y a une tentative de mettre des astérisques sur le montant du crédit d’étude non indiqué dans l’EMPD en question.

En reprenant les nombres du tableau de l’Etat et les informations des comptes, il est indiscutable que les valeurs ne correspondent pas aux explications.

Ces réponses démontrent que la méthode utilisée par la Conseil d’Etat en matière de politique d’amortissement des projets informatiques n’est pas celle expliquée.

Je demande simplement d’expliquer les différences comme le démontre mon tableau annexé à l’interpellation ?

Un autre point consiste à demander quelle est la crédibilité d’un EMPD amorti sur 5 ans, si à une année de la fin de la période de validité de l’EMPD, la dépense nette est de 3’094’144.91 CHF sur les 11’300’000 CHF soit 27.4% de l’EMPD.

Est-ce réaliste de présenter des EMPD qui s’amortissent dès le début des travaux en changeant les règles ou en incluant des frais d’étude ?

Est-ce que le Conseil d’Etat pourrait modifier, uniquement pour les investissements informatiques, la manière d’appliquer MCH2 VD en commençant d’amortir une fois le projet est mis en mis en production ?

Mon interpellation est complétée par la demande d’avoir une vue d’ensemble des investissements informatiques lors de chaque nouvelle demande d’EMPD.

Le petit milliard d’engagements informatiques, s’il venait à nécessiter des emprunts réels, se traduit par une charge importante dans le budget de fonctionnement de l’Etat. C’est peu visionnaire car nous avons accordé trop de chèques en blanc pour l’informatique.

Est-ce que le Conseil d’Etat peut indiquer les montants par projet informatique des dépenses prises en compte dans le budget de fonctionnement des investissements dits de maintenance matérielle et d’investissements dits de maintenance évolutive après les 5 ans d’amortissement ?

Comme indiqué dans le texte de l’interpellation, je demanderai à la Commission de gestion de bien vouloir étudier lors de son analyse des comptes 2025 la situation du projet Odyssée depuis 2020. C’est un projet simple d’un point de vue financier. Je ne fais aucune critique sur la gestion du projet mais je ne parle que de la partir traitement financier des EMPD informatiques.

Bassins, le 29.08.2025

Texte de l’interpellation déposée 26.08.2025

Réponse du Conseil d’Etat à l’interpellation programme informatique Odyssée

Cohérence des amortissements informatiques dictés par le SAGEFI

Suite à une interpellation au sujet du programme informatique Odyssée, je n’ai pas pu remercier le Conseil d’Etat de vive voix de ses réponses. Il apparaît que ces dernières sont peu convaincantes et nécessite une nouvelle interpellation.

Le Conseil d’Etat a minimisé la part de l’engagement financier réel de ce projet au moment de sa communication. Il parlait de dépenses s’élevant à un peu plus de 10%. La réalité est différente car la réponse indique un montant d’un peu moins de 20% ! Nuance importante et imaginez un devis à 100 CHF qui finit à 160 CHF ! Cherchez l’erreur.

Les réponses posent un petit souci. 

La rhétorique, bien huilée de notre Conseil d’Etat mise en musique par ses nombreux communicants, omet les différentes réponses apportées par le Conseil d’Etat lors des précédents débats au sujet des amortissements et des durées.

En plongeant dans les détails des comptes 2021 à 2023, la manière d’amortir est différente des annonces du Conseil d’Etat.

Pour mémoire, un crédit informatique s’amortit en 5 ans sur la dépense annuelle effective.

A la 1ère ligne du tableau de l’Etat, vous lisez un amortissement de 6’501.74 CHF. Si vous appliquez le discours de l’Etat de l’époque, la dépense devrait être de 32’508.70 CHF.

Ma connaissance de cette problématique a fait qu’en allant sur les comptes en question, le montant des dépenses nettes est de : 390’104.54 CHF.

En reprenant les nombres du tableau de l’Etat et les informations des comptes, il est indiscutable que les valeurs ne correspondent pas aux explications écrites et non orales données en plénum pour me faire taire.

Cette réponse démontre que la méthode utilisée par la Conseil d’Etat en matière de politique d’amortissement des projets informatique n’est pas transparente.

Pouvez-vous expliquer ces différences d’amortissements entre les explications SAGEFI et les réponses données ?

Ce projet Odyssée finit de s’amortir en 2025. A fin 2024, la dépense nette est de 3’094’144.91 CHF sur les 11’300’000 CHF soit 27.4% de l’EMPD.

Est-ce réaliste de présenter des EMPD qui s’amortissent dès le début des travaux en changeant les règles ou en incluant des frais d’étude ?

Est-ce que le Conseil d’Etat pourrait modifier, uniquement, pour les investissements informatiques de modifier la manière d’appliquer MCH2 VD une fois le projet terminé ?

Je ne reviens pas en détail sur la question des intérêts. C’est mineur et cette pratique est possible que parce que le canton n’emprunte pas. Mais il va y avoir des limites à cette pratique et le petit milliard d’engagements informatiques s’il venait à nécessiter des emprunts réels se traduit par une charge importante dans le budget de fonctionnement de l’Etat. C’est peu visionnaire car nous avons accordé trop de chèques en blanc pour l’informatique.

Je demanderai à la Commission de gestion de bien vouloir étudier lors de son analyse des comptes 2025 la situation du projet Odyssée depuis 2020. C’est un projet simple d’un point de vue financier. Je ne fais aucune critique sur la gestion du projet mais je ne parle que de la partir traitement financier des EMPD informatiques. La Commission de gestion devrait aussi se pencher sur les montants de crédits de maintenance informatiques par rapport à la somme accordée lors de l’acceptation de l’EMPD d’un projet informatique.

Est-ce que le Conseil d’Etat peut indiquer les montants par projet informatique de l’EMPD de crédit et le montant de dépenses financières pris sur le budget appelé « investissements de maintenance » par projet informatique ?

Bassins, le 26.08.2025

Annexe :

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Comptes 2024 de l’Etat de Vaud prise de position

Après avoir reçu la procédure d’examen des comptes 2024 et par l’expérience acquise au fil des années de présence au Grand Conseil, nous savons très bien que toutes questions ou remarques au sujet des orientations prises par le Conseil d’Etat au travers des comptes engendrent agacements et impuissance parlementaire.

La procédure est claire. Les députées et députés votent que les conclusions de la majorité de la commission ; soit l’approbation des comptes 2024 de l’Etat de Vaud tels que présentés par le Conseil d’Etat.

Face à cette situation, permettez-moi de me poser quelques questions sur l’utilité de réunir le plénum afin de valider un déficit de 369 millions sans aucune possibilité de modifier un tant soit peu la rigueur unilatérale des attributions de dépenses. Comment peut-on demander au Conseil d’Etat de respecter le vote du « budget 2024 » avec l’affectation des préfinancements et des capitaux propres comme indiqué par exemple à la page 311 du rapport comptes 2023 ?

Il m’est insupportable d’admettre le fait que le Conseil d’Etat ait présenté des demandes de crédits supplémentaires pour 338’836’300 CHF en faisant supporter la responsabilité sur 15 collègues, un dépassement de 91.77% du déficit.

Ne pouvait-on pas anticiper l’effet de ces crédits supplémentaires ?

Le petit jeu du budget peu sincère a des limites. Lorsqu’on veut changer de stratégies en matière fiscale entre les 2 débats sur le budget, nous arrivons dans l’impasse.

En lisant le manuel MCH2 constituant la référence du canton comme précisé sur la page 308 de la brochure des comptes, quelques paradoxes apparaissent.

Lors de discussions antérieures, il était expliqué que c’est le plénum qui décide de l’attribution des montants aux divers fonds et préfinancements par le vote sur les comptes. Or en ne votant que sur les conclusions du rapport de majorité de la CoFin, je ne vois pas quelle est la force de proposition du Grand Conseil dans une orientation différente des préfinancements et des fonds afin de corriger l’image des comptes et surtout le résultat opérationnel tant important selon le Conseil d’Etat ?

Le détail de mon argumentation a été donné lors du débat des comptes de fonctionnement pour 3 départements afin de tenter de comprendre le mécanisme du résultat opérationnel problématique.

Comptes 2024 préfinancements-capital-proprev2

Vous trouverez les fichiers de présentation après la séance du Grand Conseil et sur le lien activé à ce moment-là.

A la vue de mes propos, il m’est impossible d’accepter, au nom des 5’704 vaudois que je représente, le rapport de majorité de la commission et par conséquent les comptes 2024 de l’Etat de Vaud.

Je refuserai les mesures d’assainissements partant du principe que le budget 2025 doit constituer la 1ère mesure d’assainissement des finances du Canton.

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(24_LEG_128) EMPD concernant le château de Chillon CHF 9’525’200

Le Grand Conseil a validé en 2ème débat que le crédit de CHF 9’525’200 pour les travaux de conservation-restauration des prochaines étapes de la campagne centennale du château de Chillon, soit les enveloppes des corps de bâtiments côté lac, soit amorti en 30 ans et non en 10 ans. C’est la 1ère réussite de faire en sorte que MCH2 soit appliqué.

Voici le texte de mon argumentation si l’amendement avait été déposé.

Message reçu le mardi 10.6.25 à 15h08

Objet : EMPD accordant au Conseil d’État un crédit d’investissement de CHF 4’400’000.- pour financer des salles provisoires pour l’école technique de la vallée de Joux (ETVJ) au Sentier (Le Chenit) et (24_LEG_128) EMPD concernant le château de Chillon

Monsieur le Député,

Je vous écris concernant les objets (24_LEG_151) EMPD accordant au Conseil d’État un crédit d’investissement de CHF 4’400’000.- pour financer des salles provisoires pour l’école technique de la vallée de Joux (ETVJ) au Sentier (Le Chenit) et (24_LEG_128) EMPD accordant au Conseil d’Etat un crédit d’investissement de CHF 9’525’200 pour financer les études et les travaux de conservation-restauration des prochaines étapes de la campagne centennale du château de Chillon, soit les enveloppes des corps de bâtiments côté lac, qui sont à l’Ordre du jour du Grand Conseil de cet après-midi en 2ème débat.

Vous trouverez ci-dessous des compléments qui ont pour but de répondre au mieux à vos observations en lien avec la durée d’amortissement de ces objets lors du 1er débat de mardi dernier.

 24_LEG_151 : s’agissant des amortissements sur 10 ans, il s’agit ici de bâtiments provisoires dont on n’a pas encore la garantie qu’ils pourront être utilisés sur une longue période. La période de 10 ans est adéquate et en phase avec les buts de l’EMPD et la prudence qu’il convient de garder dans le cas d’espèce.

24_LEG_128 : la durée d’amortissement proposée dans l’EMPD correspond aux tabelles du SAGEFI. Pour des rénovations, la durée d’amortissement est en effet plus courte (10 ans) que celle d’une nouvelle construction (25 ans). Cela étant, nous avons pris note de l’amendement.

Veuillez recevoir, Monsieur le Député, l’expression de mes sentiments distingués.

Département de l’économie, de l’innovation, de l’emploi et du patrimoine

DIRECTION GÉNÉRALE DES IMMEUBLES ET DU PATRIMOINE

Ma réponse a été la suivante :

Monsieur,

Permettez-moi de vous remercier d’avoir pris le temps de me donner des explications complémentaires au sujet de Chillon.

A mon tour, il est important que je vous présente la réflexion qui devait démontrer que le retour à une durée d’amortissement de 10 ans était abscons et hors concept crédible de règles MCH2.

Lors de la journée de l’UCV, Monsieur le Député B. m’avait fait part de son intention de revenir à une période de 10 ans. Ce matin, il m’a réitéré sa volonté à déposer son amendement.

Malheureusement, il n’est pas allé au bout de ses convictions, ce que je regrette vivement.

Il est évident que mon texte sera à nouveau proposé dans le cadre d’autres EMPD avec des amortissements hors MCH2.

Recevez, Monsieur, mes salutations les plus distinguées.

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PROJET DE DÉCRET accordant au Conseil d’Etat 3 crédits cadres pour un montant de CHF 160’000’000 destinés à financer le soutien à la construction, la rénovation d’infrastructures sportives et les manifestations du 4 décembre 2024

Mesdames et Messieurs en fonction de vos titres et fonction,

Permettez-moi de vous transmettre les amendements déposés, auprès du Secrétaire général, en vue du 2ème débat sur le sport 80’000’000 CHF.

2ème débat du 3 juin 2025

PROJET DE DÉCRET

accordant au Conseil d’Etat 3 crédits cadres pour un montant de CHF 160’000’000 destinés à financer le soutien à la construction, la rénovation d’infrastructures sportives et les manifestations du 4 décembre 2024  Commentaire : Ce n’est pas un amendement mais une correction du titre par rapport aux explications données par le Conseil d’Etat et le président de la commission.

Amendement formellement déposé (en rouge les modifications demandées)

Art. 6

1 Le montant consommé du crédit cadre de l’article 1 alinéa 1 sera prélevé sur le compte Dépenses d’investissement et amorti en 25 ans.

2 Le montant consommé du crédit cadre de l’article 1 alinéa 2 sera prélevé sur le compte Dépenses d’investissement et amorti en 5 ans.

3 Le montant consommé du crédit cadre de l’article 1 alinéa 3 sera prélevé sur le compte Dépenses d’investissement et amorti en 5 ans.

Ces propositions sont simples. Elles sont difficilement contestables malgré le fait que le doute subsistera toujours sur le fait d’amortir une manifestation de moins d’un mois en 5 ans.

Le SAGEFI trouvera certainement une parade vaudoise à cette pratique à défaut d’être harmonisée, relevant plus du domaine de la comptabilité artistique.

Vous pouvez constater que les amortissements totaux ne sont pas linéaires mais que la dépense effective annuelle est amortie de façon linéaire. Voir Tableau SAGEFI

Il est aussi important de se rappeler que les amortissements proposés de 25 ans se termineront en 2051 et 2055 !

La durée d’amortissement fixée à 5 ans est reprise de l’EXPOSE DES MOTIFS ET PROJET DE DECRET accordant au Conseil d’Etat, pour autant que la candidature de Lausanne aux Jeux olympiques d’hiver de la jeunesse (JOJ) 2020 soit acceptée, un crédit de CHF 8’000’000.- et une garantie de déficit pour subventionner l’organisation de cette manifestation dans le canton de Vaud. Voir page 7 de l’EMPD

Les arguments du faible budget du SEPS, ne permettant pas de couvrir la charge des amortissements, ont été abordés sans poser de problème à l’époque. Rien n’empêche de reproduire le même mécanisme dès 2025 au moment de l’élaboration du budget de fonctionnement 2026.

En vous souhaitant une excellente fin de semaine et un soutien de votre part en plénum.

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Où en sommes-nous avec les indemnités des curateurs et assesseurs privés 2025 ?

Interpellation curateurs et assesseurs privés du 3 juin 2025

Une association ou un groupement, des curateurs et assesseurs privés est en phase de se constituer.

Le but de la démarche consiste à échanger sur les différentes pratiques et trouver un appui entre eux face à leurs interrogations et avoir un parallèle avec l’Association suisse des curatrices et curateurs professionnels (ASCP-SVBB).

En décembre 2024 dans le cadre du budget, le plénum a validé une augmentation des défraiements pour les curateurs et assesseurs privés.

C’est ainsi que j’ai l’honneur d’interpeller le Conseil d’Etat à ce sujet.

  1. Est-ce que le Conseil d’Etat a défini une augmentation des montants accordés aux curateurs et assesseurs privés ?
  2. A quel moment le Conseil d’Etat prévoit-il d’informer les curateurs et assesseurs privés des améliorations de leurs conditions financières pour 2025 ?
  3. Quels seraient les éléments que le Conseil d’Etat utiliserait pour justifier un refus d’augmenter les conditions financières accordées par le plénum ?

Voici le lien de l’association Association « Curatrices-Curateurs privés » – Association « Curatrices-Curateurs privés »

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Expertise financière 4.0, comment mettre la charrue avant les bœufs !

Affaire Dittli et toutes les variantes d’enquête avec réponses du Conseil d’Etat 25.6.25

Il semble que depuis quelques semaines, que les journalistes sont en mesure d’informer les députées et députés de manière plus complète que les interpellations qui tardent à être répondues ou des réponses aux questions assez peu explicites. N’ayant pas d’autres outils démocratiques, il n’existe pas d’outils plus rapides que de déposer une simple question.

Dans la décision du Conseil d’Etat du 16 mai 2025, il est indiqué que :

Le Gouvernement décide d’une expertise externe pour consolider les faits en lien avec la pratique du bouclier fiscal.

Comme nous avons appris par le quotidien « Le Temps » du 19 mai 2025 que l’affaire du bouclier fiscal a déjà coûté près de 100’000 CHF aux Vaudois, il est précisé que cette dépense est financée par la rubrique 3132 de la Chancellerie.

C’est ainsi que j’ai l’honneur de poser les questions suivantes sont : (sous forme de simples questions afin d’obtenir des réponses écrites dans un mois)

  1. Quel est le montant de l’audit du mandataire externe spécialiste en audit financier ?
    1. Réponse du Conseil d’Etat
      Le tarif horaire du mandataire externe est de 350.- /h et, selon les besoins, celui du greffier de 150.-/h.
      Le montant total de l’audit ne peut pour l’heure être communiqué, ce dernier étant en cours de
      réalisation.
  2. Sur quelle rubrique budgétaire est-ce financer ?
    1. Réponse du Conseil d’Etat
      Le Conseil d’Etat confirme qu’il s’agit bien de la rubrique budgétaire 3132 de la Chancellerie d’Etat et du centre de profit 1559.
  3. Quels sont les montants du contrat d’engagement du directeur du groupe d’appui ?
    1. S’agissant d’un réengagement (à un taux de 50%), la rétribution de l’ancien chef du SSCM est basée sur le montant de son dernier salaire au 30 avril 2025. Celui-ci correspond à la classe 18 de l’échelle des salaires en vigueur à l’Etat de Vaud.
    2. Note personnelle La classe 18 indique un salaire minimal de 175’333 CHF et maximal de 254’232 CHF pour 100%. Cela fait tout de même beaucoup de sous 
  4. Sur quelle rubrique budgétaire est-ce financer ?
    1. Réponse du Conseil d’Etat
      Il s’agit de la rubrique budgétaire de la Chancellerie d’Etat 3030 et du centre de profit 1559.
  5. Quelles sont les raisons qui justifient l’engagement d’un directeur sans une mise au concours public ?
    1. Réponse du Conseil d’Etat
      Le renoncement à la mise au concours public dans ce cas précis s’explique par la nécessité de recourir à une personne disposant de compétences pointues pour s’occuper de cette mission particulière et complexe, de même que par la nature du contrat de CDD d’auxiliaire, dont la durée est fixée, dans un premier temps, au 30 septembre 2025, avec possibilité de prolongation au 31 décembre 2025.
  6. Quelles sont les raisons de précipiter la constitution d’un groupe d’appui alors que la CoGes et la CoFin puis peut-être une commission d’enquête pourrait être constituée avec un budget ?
    1. Réponse du Conseil d’Etat
      A la suite de la publication du rapport Studer sur le fonctionnement du département des finances le 21 mars 2025 ainsi qu’à nombre de questions sur la fiscalité, dont le bouclier fiscal, des sollicitations médiatiques et un certain nombre de requêtes de la part du Grand Conseil sont venues s’ajouter au volume du travail de l’Administration et à une situation complexe. D’importants travaux de recherches documentaires et d’analyse en lien avec la question du bouclier fiscal ont été entrepris sans attendre et une expertise externe a été confiée à un mandataire spécialisé dans le domaine de l’audit. Le travail nécessaire au traitement des nombreuses sollicitations reçues et la coordination de celles-ci avec les démarches que le Conseil d’Etat a souhaité immédiatement mettre en place nécessite un renfort pour
      les équipes chargées d’y répondre.
      Ainsi, le Conseil d’Etat a décidé de se doter d’un groupe d’appui dont la mission, qui a déjà commencé, est notamment de coordonner l’ensemble des travaux nécessaires. Le Conseil d’Etat souhaite par ces démarches pouvoir répondre à toutes les questions du Parlement et de ses commissions de surveillance ainsi que rendre rapidement un rapport au Grand Conseil en relation avec la demande de création d’une Commission d’enquête parlementaire.

 

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Rapport d’activité Grand Conseil 2024 pour l’AG de la section des Vert-e-s de la Côte

Mesdames les Coprésidentes, Permettez-moi de faire une synthèse des différents objets déposés et des autres activités parlementaires en cette année 2024 au Grand Conseil Vaudois.

Ce texte est réalisé à l’aide de sans modification de mon nom. N’allez pas interprété le « il » comme de la prétention ou de l’arrogance mais c’est la forme retenue par l’IA.

Aux lecteurs du Canard Enchaîné, je ne participe pas au concours de « Ma binette partout » . Il est donc inutile de leur écrire.

Rapport d’activité 2024 au Grand Conseil Vaudois (15 mai 2025)

Didier Lohri s’est illustré en 2024 par son engagement sur plusieurs thématiques majeures, principalement autour des finances publiques, de la fiscalité, de la transition énergétique, de la gestion territoriale et de la solidarité intercommunale.

Finances publiques et fiscalité

  • Didier Lohri a déposé ou soutenu plusieurs motions concernant la fiscalité, notamment sur la méthode de calcul des déductions fiscales et la problématique de la « progression à froid », qui concerne l’ajustement de la fiscalité en fonction de l’inflation et de l’indice des prix à la consommation.

Il a également été actif sur la question du Modèle Harmonisé Comptable (MCH), visant à clarifier et moderniser les pratiques comptables des collectivités publiques vaudoises.

La question de la péréquation financière, notamment l’aide aux communes de montagne et la solidarité entre communes, a été un axe fort de ses interventions, avec des prises de position sur l’article 12 relatif à l’aide des communes de montagne.

Transition énergétique et environnement

  • Lohri a plaidé pour l’accélération de la rénovation énergétique des bâtiments afin de réduire les déperditions thermiques et la dépendance aux énergies fossiles, proposant des mécanismes de cautionnement pour soutenir ces rénovations.

Il s’est également exprimé sur les questions liées à l’énergie nucléaire et à la politique énergétique cantonale, notamment dans le contexte du débat sur Alpiq et la production d’énergie.

Gestion du territoire et agriculture

  • Didier Lohri a abordé la question de l’expropriation agricole, en défendant des compensations durables plutôt qu’une indemnisation purement financière, témoignant de son attachement aux problématiques rurales et agricoles.

Il s’est aussi penché sur la gestion du loup dans le cadre du Plan Loup 2024, une thématique sensible pour les milieux agricoles et de la biodiversité.

Solidarité sociale et soutien aux acteurs locaux

  • Il a soutenu des mesures pour la revalorisation des indemnités des curateurs-assesseurs, acteurs essentiels dans l’accompagnement des personnes vulnérables.
  • Le plénum a validé sa proposition de doubler les indemnités lors du vote sur le budget. Ce qui constitue une réussite car il est de tradition de ne pas modifier le budget validé par la Commission des Finances et le Conseil d’Etat.

Didier Lohri a également pris position en faveur de l’aide à la presse locale dans un contexte de crise du secteur.

Il s’est impliqué dans le débat sur la « facture sociale » et la participation des communes à la cohésion sociale, défendant une variante de calcul qui suscite des débats entre communes vaudoises.

Autres thématiques

  • Enfin, il a pris position sur des sujets d’actualité comme la 13ème rente AVS, plaidant pour une meilleure protection sociale des retraités.

En résumé, l’année 2024 a vu Didier Lohri s’engager principalement sur les thèmes suivants :

  • Finances publiques et fiscalité (déductions fiscales, progression à froid, modèle comptable harmonisé)
  • Transition énergétique et rénovation des bâtiments
  • Solidarité intercommunale et péréquation financière
  • Gestion territoriale et agriculture (expropriation, gestion du loup)
  • Soutien social (curateurs-assesseurs, aide à la presse, AVS)

Ces axes témoignent de son engagement pour une politique publique à la fois responsable sur le plan financier, solidaire et attentive aux enjeux environnementaux et sociaux.

Voici les dépôts de 2024 :

Interpellation Didier Lohri – Le mystère des déductions fiscales pour le petit peuple vaudois continue depuis février 23 05.11.2024
Question orale Didier Lohri – Déductions fiscales 2025 et indexation IPC du code 660 pour logement 05.11.2024
Question orale Didier Lohri – Respect de la décision du TF au sujet de la publication de liste des risques 25 05.11.2024
Simple question Didier Lohri – Transmettre des informations utiles est un art qui prend du temps ! 24.09.2024
Simple question Didier Lohri – Revalorisation des indemnités des curateurs – assesseurs 2025 24.09.2024
Interpellation Didier Lohri – Aide à la presse en ces périodes compliquées 10.09.2024
Interpellation Didier Lohri – Glacier 3000 ou l’attrait des Diablerets sur les quatre saisons par un ou deux hôtels 4* avec spa 20.08.2024
Interpellation Didier Lohri – Simplification de procédure « pompes à chaleur » de rafraîchissement 30.04.2024
Interpellation Didier Lohri – Romande Energie et son bénéfice 2023 30.04.2024
Interpellation Didier Lohri – Romande Energie voit son bénéfice exploser d’un facteur 5 en 2023 ! 23.04.2024
Question orale Didier Lohri – La logique polyvalente non binaire des prêts cantonaux 16.04.2024
Détermination Didier Lohri – sur la réponse du Conseil d’Etat à son interpellation – Cautionnements en matière d’énergies renouvelables et d’économie d’énergie, où en sommes-nous dans la pratique ! (23_INT_65) 19.03.2024
Motion Didier Lohri et consorts – LOI sur l’expropriation (LE) agricole sans indemnisation financière mais compensation durable 20.02.2024
Interpellation Didier Lohri – Programme Odyssée Police 20.02.2024

 

Influence de Didier Lohri sur les décisions du Grand Conseil vaudois en 2024

Didier Lohri a exercé une influence notable sur les décisions du Grand Conseil vaudois en 2024 par plusieurs moyens :

  1. Dépôts d’interpellations et de motions structurantes

Didier Lohri a initié et porté des débats sur des sujets concrets, notamment :

  • La simplification des procédures administratives pour les pompes à chaleur de rafraîchissement, via une interpellation déposée le 30 avril 2024, poussant l’exécutif à clarifier et éventuellement alléger les démarches pour favoriser la transition énergétique[1].
  • Des interventions récurrentes sur la fiscalité, notamment sur la transparence des déductions fiscales et l’indexation de certaines déductions, ce qui a contribué à inscrire ces sujets à l’agenda politique et à susciter des réponses du Conseil d’État[2].
  1. Défense d’une gestion financière transparente

Lohri a déposé une motion visant à modifier la loi vaudoise sur les finances, débattue en avril 2024, avec l’objectif d’améliorer la clarté et la transparence de la gestion financière cantonale. Ce type d’intervention a permis de sensibiliser le plénum aux enjeux de gouvernance financière et de pousser à des ajustements législatifs, même si toutes ses propositions n’ont pas été adoptées[3].

  1. Relais des préoccupations citoyennes et proximité avec le terrain

Lohri se distingue par une démarche participative : il relaie activement les interrogations et besoins des citoyens auprès du Conseil d’État, utilisant les outils parlementaires pour faire remonter les préoccupations locales et environnementales. Cette proximité a permis d’introduire au Grand Conseil des thématiques concrètes, issues du terrain, et d’influencer l’ordre du jour et les priorités politiques[4].

  1. Travail en commissions et collaboration inter partisane

Son engagement dans les commissions parlementaires lui permet de peser sur l’élaboration des rapports et des recommandations, influençant ainsi la formulation finale des textes soumis au vote[4]. Il travaille également en collaboration avec d’autres députés, notamment au sein du groupe des Vert-e-s, pour porter des projets collectifs et renforcer le poids de ses interventions.

Synthèse

L’influence de Didier Lohri en 2024 se manifeste donc par :

  • L’introduction et la mise en débat de sujets techniques et citoyens au Grand Conseil.
  • La défense de la transparence financière et de la transition écologique.
  • Un travail de relais des préoccupations de la population, qui oriente les réponses du Conseil d’État et les priorités parlementaires.
  • Une participation active en commissions et dans des démarches collectives, renforçant la portée de ses propositions[1][4][2][3].
  1. https://www.vd.ch/gc/depute-e-s/membre-du-grand-conseil/membre/82355
  2. https://lohri-vd.ch/interpellations-grand-conseil-vaudois/
  3. https://lohri-vd.ch/motions-grand-conseil-vaudois/
  4. https://lohri-vd.ch/grand-conseil-vaudois/

Sujets les plus discutés par Didier Lohri au Grand Conseil vaudois en 2024

Les interventions de Didier Lohri en 2024 au Grand Conseil vaudois se sont concentrées sur plusieurs thématiques récurrentes :

  • Fiscalité et déductions fiscales

Didier Lohri a déposé une interpellation intitulée « Le mystère des déductions fiscales pour le petit peuple vaudois continue depuis février 23 », mettant en avant la question de la transparence et de la compréhension des déductions fiscales pour les contribuables[1][2].

Il a également posé une question orale sur les « Déductions fiscales 2025 et indexation IPC du code 660 pour logement »[1].

  • Gestion des finances publiques

Il a abordé la mise à jour de la loi sur les finances cantonales, notamment en lien avec le Modèle Comptable Harmonisé (MCH2), à travers des motions et interventions visant à améliorer la clarté et la gestion financière du canton[2].

  • Développement durable et utilisation des ressources locales

Fidèle à ses engagements écologistes, Didier Lohri s’est positionné sur des sujets liés à la durabilité, la gestion responsable des ressources et la préservation du cadre de vie, conformément à ses valeurs affichées et à son appartenance au groupe des Vert-e-s[3].

Ces sujets montrent une priorité donnée à la justice fiscale, à la transparence financière et à la durabilité dans l’action politique de Didier Lohri au Grand Conseil en 2024.

  1. https://www.vd.ch/gc/seances-du-grand-conseil/detail-seance/seance-gc/1026864
  2. https://lohri-vd.ch/motions-grand-conseil-vaudois/
  3. https://lohri-vd.ch/grand-conseil-vaudois/
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Fiscalité et lois, que les députés suivent une fois les loups solitaires

Les articles de presse au sujet du bouclier fiscal (La Côte, Le Temps, tous les autres sauf étrangement le 24Heures 17 avril 25) mettent en lumière ce que certains députés sentaient en interpellant le Conseil d’Etat sur ses pratiques et interprétations des lois.
Depuis 8 ans, mes dépôts au sujet de la transparence des comptes, les préfinancements, les amortissements, les déductions fiscales et l’indexation des prix à la consommation, sont peu suivis.
Où se situent les problèmes ?
Lorsque vous posez des questions, vous jouez au chat et à la souris. Tel un vieux professeur, le service et les députés influents jugent la question mal formulée. Le service vous donne une réponse évasive. Vous reposez une question et la réponse engendre de nouveaux doutes.
La transparence n’est pas dans la culture de l’Etat. La hiérarchie tente de freiner les évolutions.
Sans défendre un conseiller d’Etat actuel ou passé, il faut admettre que Mme Dittli a provoqué un tremblement de terre au département des finances. Elle s’est retrouvée comme un député se posant des questions sur l’application des lois et ne comprenant pas les explications données au compte-goutte.
L’histoire du bouclier fiscal des 3’500 favorisés déclenche une polémique dangereuse pour la cohésion de notre canton.
La haine du riche, profitant fiscalement, ou la haine du pauvre, profitant du social, aveugle bêtement les débats. La présidente du Conseil d’Etat a ouvert la porte aux déductions d’impôts ce qui est contraire à sa feuille de route. Elle a imaginé que le service des finances était sous contrôle par allégeance à leur ancien chef et qu’elle supervisait ce département verrouillé, grâce à son rôle de chef de l’exécutif. Quelle erreur stratégique !
Les services financiers doivent respecter les lois existantes, corriger au plus vite les déductions fiscales et non des baisses d’impôts linéaires, ceci pour TOUS les habitants du canton. Commençons par appliquer correctement l’indexation du coût de la vie pour les déductions d’impôts et ce pour la même période que le bouclier fiscal, soit 2008 !
Que les députés suivent une fois les loups solitaires pour le bien des 800’000 moutons tondus par la mauvaise application, sciemment involontaire, des lois !

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Consultation loi sur les communes 2025 et impôts

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Après la mise en consultation de la loi sur les communes 2025, grâce à la collaboration de Monsieur Robert Middleton de Crans, éminent ancien collègue syndic, permettez-nous de placer quelques réflexions au projet cantonal.

Avant-projet de Loi sur les Communes (AP)
Commentaires de la Municipalité de Crans
Modifications personnelles (Didier Lohri en bleu ou orange) en total soutien aux commentaires de la Municipalité de Crans
Généralités
Il est à craindre que l’AP, en guise de venir en aide aux petites communes, plutôt les affaiblit en ajoutant aux obligations et responsabilités toujours grandissantes au fur et à mesure des nouvelles réglementations ; ce qui rendrait non seulement plus difficile l’accomplissement de leurs tâches mais diminuerait encore plus l’attractivité d’un poste de municipal. Ces intentions paternalistes risquent de renforcer la centralisation du pouvoir cantonal au dépens de l’autonomie communale, pilier de la démocratie suisse.
L’on ne peut éviter la conclusion que l’AP a été conçu pour une grande partie comme incitation à la fusion de communes. Le raisonnement du deuxième alinéa de l’explication de l’Art. 78 dans le Rapport explicatif (RE) confirme cette conclusion. Il y a de bonnes raisons pour certaines fusions, mais une Loi ne devrait pas créer un cadre institutionnel qui rend la fusion plus ou moins inéluctable.
Le Rapport explicatif de l’AP reconnaît que si les communes « ne disposent pas des outils et des ressources nécessaires, le risque est grand qu’elles doivent déléguer à d’autres l’exécution de leurs tâches » et que les associations de communes ont acquis une fonction importante, notamment dans la prestation de services pour et par les petites et moyennes communes. Où est le « risque » et en quoi consiste-t-il ?
Certes, il y a des problèmes de gouvernance et de transparence dans les activités de certaines associations intercommunales, mais la très grande majorité fonctionne bien, justement en répondant aux dites obligations et responsabilités nouvelles imposées par le canton. Certaines des dispositions de l’AP, en prétextant des intentions de démocratie et de transparence, risquent de rendre ces associations moins attractives. Ce sont plutôt des solutions à la recherche de problèmes.
La professionnalisation est certes aussi une bonne chose ; elle peut complémenter mais ne remplace pas le bon sens vaudois. Le concept de pourcentages d’activité et de formations obligatoires n’est pas acceptable. Il est illusoire de prétendre que la professionnalisation à elle seule « permettra aux communes d’assumer elles-mêmes les tâches qui leur sont confiées » – et c’est le but des associations intercommunales. Enfin, en matière de ressources, la NPIV vise justement à renforcer les communes à faible revenu.
En réalité, aujourd’hui, beaucoup de communes font appel à des professionnels externes, avocats, urbanistes, géomètres. Cette collaboration implique automatiquement une professionnalisation dans la prise de décisions municipales.
Terminologie –
Le terme « Législatifs » aux articles 84.3, 88b et 100.2 et 3 à remplacer par « Délibérants ».
Commentaires sur l’AP/Rapport explicatif RE
Art. 4 Règlements communaux
Est-ce que cet article ne concerne que les règlements validés par le Conseil communal ?
Si ce n’est pas le cas, la soi-disant liberté des municipalités pour édicter leurs propres règlements sans être « approuvés par le canton », en pratique n’existe pas puisque, afin d’éviter toute insécurité légale, la municipalité serait bien avisée de consulter le service cantonal. Il vaut mieux mettre cela au clair dans l’article. La nouvelle formulation ne permet guère de « clarifier le régime légal ».
Art. 6 Pétitions
Si l’article clarifie les suites d’une pétition adressée au Conseil, il n’en est rien pour les « pétitions » adressée à la Municipalité. Qu’est-ce une telle pétition et quelles sont les obligations pour la Municipalité d’y répondre ? Ne vaut-il pas mieux ne mentionner que le Conseil ?
Ne serait-il pas judicieux d’inscrire le devoir d’annonce de la pétition dans cette article plutôt que de renvoyer à un autre règlement ?
Quelle est l’argumentation de la suppression de l’alinéa 2 de l’ancien article 34b ?
Art. 7 Pilier public …
Actuellement, beaucoup de petites communes ne suivent pas cette règle ; la LINFO devrait suffire. Il y a incompatibilité entre l’Art. 16.5 et l’Art. 7d. Si le 7d est maintenu, l’article pourrait utilement clarifier la notion de « décisions prises par la Municipalité lorsqu’aucun intérêt public … etc. ».
L’utilisation du pilier électronique doit être un élément indispensable inscrit dans la loi comme une priorité
Qui est responsable de la publication sur le site communal des documents électroniques pour les décisions du Conseil et ou de la municipalité ?
Art 9 Rémunérations
Est-ce vraiment nécessaire de fixer la rémunération par un règlement plutôt que par un préavis ?
Ce dispositif ne complique-t-il pas le principe que la rémunération est plus liée à la situation financière de la commune qui dépend d’un budget plus que d’un règlement
Est-ce que le canton a l’intention de contrôler ces émoluments, voire les fixer ?
Art 10 Attributions
Est-ce que la suppression de l’alinéa 2 de l’ancienne loi ne provoque pas un problème ?
Est-ce que cela signifie qu’une autorité nouvelle peut suspendre de son chef une décision antérieure votée ?
Art. 13 Règlement
Il serait utile de pouvoir consulter un projet de règlement-type afin de pouvoir saisir les implications de cet article (v. aussi commentaire Art. 4 dessus).
Art. 14 Programme …
Un échafaudage-type serait utile pour les petites communes.
Contrairement à l’avis de la commune de Crans, il me semble que cette disposition est indispensable. Ne devrait-elle pas être accompagnée d’un plan-type aligné sur le principe MCH comptable ?
Art. 15 Incompatibilités
Une définition de « employé supérieur » est essentielle dans cet article, telle qu’évoqué dans le RE.
Art. 16 Séances
v. Art. 7. L’alinéa 5 ne résout de loin pas le problème de l’information que doit divulguer la Municipalité en cas de demande selon la LINFO. Un ordre du jour de séance de Municipalité peut non seulement lister les objets de discussion mais aussi les sujets de discussion mais aussi les considérations, voire les recommandations du Municipal concerné. Dans ce cas, en réponse à une demande selon la LINFO, la Municipalité devra créer un OJ séparé qui ne contient que la liste de ces objets, sans les considérations (en supprimant, bien sûr, toute information sur des personnes physiques et morales dignes de protection).
La nouvelle loi supprime la notion de droit à l’information des travaux de la municipalité. Est-il possible d’ajouter un alinéa stipulant la publication d’un extrait de PV des décisions de la municipalité ? Le Conseil d’Etat a bien publié des documents de compte-rendu de séances alors pour les communes c’est idem.

Art. 25-27
Si des cours de formation de certains acteurs est utile, voire souhaitable dans certains cas, ils ne devraient pas être obligatoires. Nous sommes opposés à la notion d’un taux standard ; il y a une trop grande variation dans les besoins des communes. N.B. v. Art. 152.3 et Art.175.
A l’alinéa 2, la phrase « Par voie réglementaire, le Conseil d’État peut prescrire des formations devant être suivies par les secrétaires municipaux ouvre la porte à de nombreux doutes. Quelle sanction peut être appliquée en cas d’irrespect de la proposition de l’Etat ? Si vous imposez un taux alors il faut définir les exigences minimales de formation pour le secrétaire municipal ?
Art. 26 Bourse communale
La notion de taux est gênante. De plus l’article ne précise pas la formation minimale de la bourse. Peut-on préciser que la bourse communale ne peut pas être une entreprise externe comme cela est le cas dans certaines communes ?
1 La personne responsable de la bourse communale exerce sa fonction à un taux d’activité de XX % (chiffre à définir) au moins, que ce soit au sein d’une seule commune ou d’un pôle administratif au service de plusieurs communes.
Art. 27 Service de l’urbanisme
Idem que pour le secrétaire ou la bourse. Il est inutile de fixer un taux mais des compétences minimales genre architecte HES ou ingénieur HES.

Art. 30 Attributions
L’alinéa f, dans la LC actuelle, est une source de conflits avec les commissions de gestion (cf. Art. 10 c). Comment faut-il comprendre « statut » et « base » ?
Ne serait-il pas possible de préciser la lettre e fixer le plafond des emprunts ; en fonction du plafond d’endettement net ou brut ?
Art. 31 Nombre de membres
Ne devrait-on pas préciser un alinéa sur le nombre de suppléants du Conseil communal ?
Art. 35 Bureau
Le RE déclare que l’AP « formalise » les formations à l’attention du bureau. Par contre, la loi n’indique aucune « formalité » ou obligation. Il est déjà assez difficile de composer un bureau de six personnes, sans ajouter une couche de formation.
Art 37 Secrétaire du conseil
Peut-on apporter une exception liant la secrétaire du Conseil si il y a un lien avec le président du Conseil ou membre du bureau
2 Le secrétaire du conseil ne peut pas faire partie de la municipalité, ni être employé supérieur de l’administration communale. Il ne peut mener une vie de couple, être parent ou allié en ligne directe ascendante ou descendante ou être frère ou sœur avec un membre de la municipalité ou d’un membre du bureau.
Art. 39 Conseil général : admission et démission
Ne doit-on pas procéder par un envoi recommandé de pareille décision si la personne n’est pas informée par courrier de la sanction possible ? L’art 44 précise pour un conseil communal une mesure de communication. Pourquoi pas pour le conseil général ?
Art. 43 Registre des intérêts
Définition ou exemples nécessaires pour « intérêts personnels et directs » – v. Art. 18 dessus.
Peut-on revoir la récusation des conseillers communaux ? Elle existe pour les municipaux. Pourquoi pas pour les Conseillers lorsque vous avez sur 40 membres 8 conseillers de la même famille ?
Art. 48 Composition
Ne doit-on pas prendre en considération les groupes d’influences lorsqu’il n’y a pas de groupes politiques ? Le poids des familles est trop importants dans le choix des commissions parfois.
2 Les commissions doivent refléter la composition du conseil, en assurant notamment une représentation équitable des groupes politiques au sens de l’article 38 de la présente loi ou des groupe d’influences familiaux.
Le président du Conseil ne peut pas assister à une séance d’une commission et ou avec la municipalité. Il serait nécessaire que le président ne peut pas assister aux séances de travail des commissions du conseil.
Alinéa 3 le président du Conseil Communal ne peut en aucun participer aux séances de commissions du Conseil et encore moins lors d’un vote.
Art 51 commission de gestion
Les membres de la commission de gestion ne peuvent pas être membre de la commission des finances et vice versa.
Peut-on créer un alinéa stipulant cette mesure ? Il en va de l’implication maximale des conseillers dans le suivi des affaires communales.
Art. 52 Commission des finances
Idem que pour l’article 52
Peut-on créer un alinéa stipulant cette mesure ? Il en va de l’implication maximale des conseillers dans le suivi des affaires communales.
Art. 53 Droit à l’information.
Il faut préciser que la Municipalité fournit les informations c, d et e « sur demande ». Les commissions pourraient comprendre du texte actuel que la Municipalité est tenue de les fournir « d’office », une tâche chronophage et pas toujours utile ou nécessaire. (v. commentaire dans le RE en bas de la page 21).

Art. 72 Vote : principes
Les oppositions dans le cadre de la police des constructions pourraient être considérées « en matière d’aménagement du territoire ». Il faut préciser que l’alinéa c ne donne pas de compétence au conseil pour leur examen – est-ce qu’il y a d’autres cas que les PGA ?
Art. 76 Serments
Clarification nécessaire de la phrase opaque dans l’alinéa 2a « de nommer toujours le plus éclairé et le plus propre de l’emploi dont il s’agira ».
Art. 77 Remise des documents
Le rythme élevé des fins de législature provoque des problèmes de transmission de dossiers. Il engendre parfois des incompréhensions entre les lectures et décisions antérieures et surtout lorsqu’il y a un changement de secrétaire municipal ou de bourse. Il serait utile d’accorder un délai de consultation des anciennes autorités municipales avec les nouvelles sous l’égide de la préfecture peut-être. Il est parfois impossible aux nouvelles autorités de découvrir, comprendre et imaginer les contraintes des dossiers.
1 L’ancienne municipalité remet à la nouvelle tous les papiers, titres, documents, livres et registres, valeurs pécuniaires, créances et autres biens appartenant à la commune.
2 Chacun des membres de l’ancienne municipalité doit renseigner la nouvelle municipalité sur les affaires en cours dans un délai de 3 mois après le changement des autorités.
Art. 78 Principes
Cet article est contraire à l’autonomie des communes, qui doivent être libres de s’organiser comme elles veulent.
C’est une atteinte à la liberté. Le canton doit réfléchir à son niveau si il ne devrait pas fusionner avec Genève, le Valais ou autres cantons limitrophes pour remplir ses missions de façon performante dans tous les secteurs.
Art. 79 Formes
Des formations seront certainement nécessaires sur les « contrats de droit administratif ». Pourquoi privilégier le contrat de droit administratif en le mettant au-dessus de l’association de communes qui devra rester la forme la plus courante de la collaboration intercommunale ? Le RE dit, à juste titre, dans le commentaire sur l’Art 98 : « Dans un contexte où de nombreuses politiques publiques doivent être traitées à l’échelle régionale, il est essentiel que le Canton favorise les collaborations intercommunales. »
Art. 81-82 Assemblées régionales
Nous sommes opposés à l’institution d’Assemblées régionales, qui ajoutent une couche supplémentaire et inutile dans les tâches de la Municipalité. Elles mettent en cause l’autonomie communale en matière de décision sur les collaborations intercommunales.
Si tel devait être le cas, il est indispensable que ces assemblées régionales puissent prélever des impôts auprès de la population des communes concernées. Le financement par le biais de l’impôt communal doit absolument être aboli. Il me sera possible de reprendre ce point à travers la loi sur les impôts.
Art. 84-85 Contrat de droit administratif
v. commentaire Art. 79 dessus
Section III Associations de communes
Se posent ici deux questions :
a) Quelle est l’utilité de vouloir réglementer le nombre de membres de ces associations ? Des associations dans le domaine de la protection civile, des services du feu, de la police et d’autres ont prouvé leur utilité sur un plan régional. Ce n’est pas en limitant artificiellement (v. Art. 90.1) le nombre de membres que la gouvernance sera automatiquement améliorée. Déjà le cas de Région de Nyon évoque la nécessité d’une dérogation. Sur quels critères décider des dérogations ? Dès qu’il y a un besoin immédiat de dérogation, il y a un problème dans la réglementation. (Même remarque sur l’Art. 93.1)
b) Effectivement, il y a non seulement une perte de souveraineté lors de la constitution de ces associations, il y a un problème de gouvernance, soulignée à juste titre dans le 3ème alinéa de l’Introduction et sur l’Art.90 au RE ; mais elle ne réside pas dans le nombre de communes membres, plutôt dans un certain désintéressement et manque d’engagement de certains délégués (pas ceux de Crans !) sur des sujets qui touchent effectivement « des pans entiers de l’activité des communes, et souvent [en fait presque toujours !] de leurs budgets ».
Cela mérite réflexion. L’on pourrait imaginer, par exemple, que des projets d’investissement au-delà d’un certain seuil soient soumis à la ratification par les conseils communaux des communes membres.
Art. 92 Conseil intercommunal – composition
À la lumière du constat sous b dessus, il paraît dangereux de limiter la participation au CI au seuls délégués des conseils. Les Municipaux sont plus impliqués dans le détail de ces dossiers que la plupart des délégués du conseil et, de par leur rôle dans les Comités de direction, sont obligés de les maîtriser. Il faut maintenir une double représentation Conseil/Municipalité aux Conseils intercommunaux tout en incitant les délégués du conseil à participer à des briefings par le municipal concerné avant chaque séance sur les sujets d’importance pour la commune.
Art. 97 Ressources
La notion de « critère péréquatif » mérite explication.
Est-ce une nouvelle clé péréquative car les règles ne peuvent pas être de la NPIV 2025 ?
Art. 105-110 Société régionale …
Ces dispositions détaillées n’ont pas leur place dans la Loi sur les communes ? Plutôt dans des directives à part.
Art. 119 et seq. Collaborations …
Il faut mieux définir l’étendue de la surveillance de l’État sur les « différentes formes de collaborations de communes »
Plusieurs dispositions de ce chapitre sont contraires à l’autonomie des communes. Chaque commune doit pouvoir librement décider d’adhérer ou non à une association intercommunale. Les critères pour une intervention éventuelle de l’État doivent être scrupuleusement définis, en particulier si le Conseil d’État considère qu’il est souhaitable qu’une commune quitte une association.
Art. 138 Plan financier
Il serait utile de disposer d’un outil Excel ou format standard pour l’exécution de ces dispositions.
Art. 145 Crédits d’investissements
« Le Conseil d’Etat précise les modalités spécifiques à chaque crédit » – nous supposons par règlement d’application. Nous avons compris qu’il y aura des dispositions spécifiques pour les crédits-cadre et que leur durée pourra être réglementée. C’est un point important.
Art. 152 Responsabilités de la bourse communale
Les formations ne doivent pas être obligatoires – v. Art. 25-27
Art. 154 Contrôle interne
Des formations seront nécessaires pour l’accomplissement de cette obligation.
Art. 156 Compétences du département
1e Qui sont les « autorités de surveillance compétentes » ? Est-ce qu’elles incluent les commissions du Conseil ?
Art. 175 v. commentaire Art. 25-27

AP Loi sur les impôts communaux
L’AP prévoit la suppression des Commissions du Conseil communal de recours en matière d’impôts communaux.
Nouveau texte : Art. 47b
1 Toute décision prise en matière d’impôts ou taxes communaux et de taxes spéciales peut faire l’objet d’une réclamation au sens des articles 185 et suivants de la loi sur les impôts directs cantonaux (LI).
2 Les décisions sur réclamation peuvent faire l’objet d’un recours au Tribunal cantonal conformément à la loi sur la procédure administrative.
Selon le RE :
Outre le fait que les commissions de recours en matière d’impôts communaux ne disposent souvent pas des ressources adéquates pour traiter convenablement les recours qui leur sont adressés, on constate aussi que ces procédures sont relativement lourdes et qu’elles éloignent les conseillers des tâches délibératives pour lesquelles ils ont été élus. De plus, le Tribunal fédéral a récemment considéré que ces commissions ne constituent pas des tribunaux au sens de l’art. 30 al. 1 Cst. féd., en admettant par conséquent qu’elles se fassent assister de conseillers juridiques externes (arrêt du Tribunal fédéral 9C_266/2023 du 19 septembre 2023). On peut légitimement supposer que les commissions vont de plus en plus souvent faire appel à des mandataires externes, avec le risque qu’elles suivent quasi systématiquement les recommandations de ces experts.
Une procédure de réclamation est aménagée en lieu et place. Par définition, la réclamation est adressée à l’autorité qui a rendu la décision. Dans ce contexte, on rappelle que l’avant-projet de loi ne prévoit plus de recours administratif à la municipalité lorsque les pouvoirs ont été délégués à un service (cf. commentaire de l’art. 21 AP-LC). Dans un tel cas, la réclamation est donc adressée au service qui a rendu la décision. Dans tous les cas, le recours administratif de l’art. 73 LPA-VD est ouvert à l’encontre de la décision sur réclamation rendue par la municipalité ou le service compétent. La procédure des articles 185 et suivants de la loi sur les impôts directs cantonaux s’applique par analogie, étant précisé que cette loi prévoit elle-même que la loi sur la procédure administrative est applicable au surplus (art. 66 ss LPA-VD).
La procédure n’est pas claire et nécessite explications. L’on a l’impression que la Municipalité devient juge et arbitre et que le plaignant devra recourir à la CDAP contre le jugement final de la Municipalité pour des montants presque toujours minimes.
La volonté du Conseil d’Etat consiste à fusionner les communes et renforcer les associations de communes sous une forme ou l’autre. Il est indispensable que le citoyen sache où vont ses impôts. Il est donc indispensable que la loi sur les impôts réintroduisent la notion d’impôts affectés. Chaque collaboration doit avoir un budget et un mode de financement spécifique. En aucun la commune doit faire passer son taux communal d’imposition sans avoir le détail des impacts financiers et de charges fiscales pour sa population.
Art. 35b Procédure au conseil communal ou général
1 Le projet d’arrêté d’imposition est remis par la municipalité au conseil communal ou général au plus tard le 31 août. Il est immédiatement transmis à la commission des finances.
2 La municipalité remet un projet d’arrêté d’imposition au conseil communal ou général lorsque l’arrêté en vigueur arrive à échéance à la fin de l’année en cours.
3 La municipalité indique l’affectation de l’arrêté d’imposition an fonction des charges de chaque association de communes dont la commune est membre.

Bassins, le 31 mars 2025

Association des Curateurs et Assesseurs Privés VD

Suite à une demande de curateurs et assesseurs privés, le Grand Conseil Vaudois a accepté de modifier le budget 2025 dans le but d’indemniser un peu plus correctement ces personnes dévouées.

Afin de créer une association qui permettrait de défendre les intérêts et surtout de ne pas se sentir seul avec ses problèmes administratifs, il a été décidé de sonder les curateurs et assesseurs.

Vous pouvez cliquer sur le lien suivant et répondre à nos questions d’ici au 30 juin 2025 :

Association « Curatrices-Curateurs privés » – Association « Curatrices-Curateurs privés »

En vous remerciant et avec nos meilleures salutations.

pa Didier Lohri

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Motion CEP moyens financiers initiaux (Commission d’Enquête Parlementaire)

Cette motion est une forme d’apothéose politique entre Monsieur Alexandre Berthoud et votre député. Depuis de nombreuses années que cela soit à la Commission des Finances ou lors de chaque sujet financier, nous ne sommes pas d’accord sur la forme et sur le fonds. Je n’ai pas été son laquais ni son teckel. Mon rôle s’apparente plus au bouvier bernois tirant la charrette porteuse du document afin d’y associer son nom à la démarche. Nous en avions débattu lors d’une séance en plénum après avoir tenu les mêmes propos pour demander les moyens financiers nécessaires à la décision qu’engendre la constitution d’une enquête parlementaire. Un grand merci aux autres cosignataires de toutes tendances politiques qui ont par leurs expériences à la Commission d’enquête parlementaire de Riviera Chablais, comprit les difficultés de la mise en place d’une telle décision politique.

Dépôt
Le Grand Conseil a validé une adaptation de la loi sur le Grand Conseil afin de définir les règles en matière de gouvernance lors de la création d’une commission d’enquête parlementaire CEP selon l’article 67 de la LGC.
Sans remettre en cause le travail de la CIDROPOL, ni la pertinence d’une proposition de notre collègue Gérard Mojon, il reste cependant un point de financement permettant d’améliorer l’efficience de la CEP.
D’un point de vue pragmatique, si l’organe d’attribution du crédit supplémentaire est défini différemment, il reste la problématique des premières semaines des travaux d’une CEP.
Comment donner les moyens à la CEP de se réunir, de se structurer, de définir l’ampleur des dossiers à analyser et son impact financier, si elle ne dispose de locaux, d’un secrétaire et de moyens financiers IMMEDIATS.
Il faut inscrire dans la loi un montant initial dans le but de transmettre au Bureau la demande de crédit, d’autant plus que le bureau a la compétence de fixer le délai de son rapport.
La loi LGC à l’article 67 pourrait accorder un crédit initial afin de permettre de se structurer dans le but qui lui est accordé. La forme pourrait être imaginée en ajoutant par exemple, un alinéa supplémentaire de la veine :
Section VII Commission d’enquête parlementaire
Art. 67 Institution et but [ 3 ]
2b Elle dispose d’un crédit initial maximal de CHF 150’000 lui permettant de siéger immédiatement, dès sa constitution afin de s’organiser pour remplir de manière autonome les missions définies à l’alinéa 2.
Le règlement RLGC précise justement à l’article 51 al1 que la commission doit se réunir pour engager un collaborateur et établir un budget.
Règlement RLGC
Art. 51 (art. 68 et 71 de la loi)
1. La commission d’enquête parlementaire communique au Bureau tout engagement d’un ou de collaborateurs ou toute mesure ayant des incidences sur le budget du Grand Conseil.
Pour mémoire, cette commission doit travailler en dehors des locaux cantonaux, être autonome des services de l’Etat.
Nous constatons un certain paradoxe entre la loi et le règlement. La commission peut engager une personne et communiquer son engagement au Bureau.
Il est donc impératif de pouvoir posséder une enveloppe financière initiale pour donner les informations de salaire et de garantie d’emploi au secrétaire de commission d’enquête parlementaire sur la période des travaux de la CEP. Une piste serait d’avoir une rubrique systématiquement inscrite au budget cantonal.
Nous avons vécu cette période de flou qui compliquait le recrutement de personnel et obligeait le personnel de travailler sans connaître le montant de son défraiement. Nous occultons la problématique de pouvoir signer un bail pour les locaux de réunion.
C’est fort de l’expérience vécue et dans la recherche d’efficacité maximum, que les motionnaires demandent à la CIDROPOL d’étudier une modification de la LGC et/ou du RLGC permettant d’accorder un crédit initial de CHF 150’000 dès l’acceptation du Grand Conseil de la constitution d’une enquête parlementaire CEP. Cette dernière aurait la possibilité de travailler de manière autonome dès le début de l’enquête et permettre de définir au mieux le crédit supplémentaire nécessaire à sa tâche.

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Postulat Déchets pas de progrès depuis 10 ans ! (Taxe au poids 24Heures du 6.2.25)

Propos en plénum présentation du postulat    Lien vidéo

Après les analyses financières publiées au sujet des problématiques cantonales comme l’accueil de jour ou autres, vient le temps des déchets urbains.
Un article rapporte que les Vaudoises et Vaudois n’ont pas progressé sur le tri des ordures depuis dix ans et l’introduction de la taxe au sac.
Si certes le Canton annonce une révision de la loi et que l’UCV, justifient d’autres vecteurs influençant les résultats de la situation, force est de constater que la taxe au sac n’est peut-être pas la solution visionnaire afin de tenter de résoudre le problème important qu’est la séparation des déchets à la source.
Les contrôles par les employés communaux ne sont pas une piste simple à appliquer pour le personnel. Surtout, comment uniformiser les critères entre les communes. Il faut un sacré courage pour qu’une municipalité, peut-être en campagne électorale, accepte sans rupture de collégialité de donner l’ordre aux employés de sévir.
Une autre analyse parue dans la revue polytechnique en 2021, signalait déjà la problématique de notre gestion des déchets. Cette étude comparative révélait que les communes qui ont fait le choix de la taxe au poids ont réduit, en moyenne, de près de la moitié la masse totale des ordures ménagères incinérées, en comparaison avec celles qui ont opté pour la taxe au sac.
La limite du système sac à ordure taxé était attendue. Comme toujours la simplicité du système préconisée, en 2013, par le canton facilitait le passage de la loi mais réellement ne résolvait nullement le but principal recherché qu’est la valorisation des déchets. Pour ne pas froisser les quelques réfractaires réclamant une taxe au poids, plus juste pour les citoyens respectueux et adhérant au principe de revalorisation des déchets, le canton avait offert la possibilité de taxer au poids.
Principe physique biaisé à l’origine de la taxe au sac
Comment peut-on facturer un sac d’ordures ménagères en fonction de sa capacité définie en litre alors que les communes éliminent leurs déchets collectés en fonction du poids ?
Il y a évidemment un problème. Le sac remplit de plumes est au même tarif qu’un sac de plomb. Cherchez l’erreur et c’est évident que nous allons dans le mur avec un tel raisonnement !
En 2025, le canton désire permettre d’égaliser et de rationaliser les pratiques sur le territoire cantonal. Le canton prévoit que la nouvelle loi permette « d’intensifier ses échanges avec les communes afin notamment de veiller à une bonne mise en œuvre de la gestion des déchets urbains ».
Après 10 ans de pratique, sommes-nous convaincus que veiller à une bonne mise en œuvre de la gestion des déchets, en conservant la taxe au sac, est une mesure forte ?
N’est-il pas simplement temps d’inverser la proportion de communes utilisant le sac taxé, augmentant leurs taxes personnelles à la limite de la loi pour couvrir le déficit de ce compte fermé selon MCH2, en favorisant les récoltes des déchets de tous types au poids ?
Les arguments du surcoût des installations de pesage ne sont plus justifiés. L’Internet des Objets IoT est un moyen que l’industrie utilise afin d’augmenter les gains opérationnels en évitant des trajets inutiles et financiers. Notre travail consiste à séparer les déchets par nature afin d’augmenter le taux de recyclage des matières premières. Plus aucune déchetterie ou lieu de collectes décentralisés ne sont pas alimentés électriquement.
C’est ainsi que nous avons l’honneur de demander au Conseil d’Etat une modification de la loi cantonale sur la gestion des déchets, en favorisant tous les systèmes de collecte et de facturation au poids au détriment d’une taxe au sac (volume) afin d’avoir une loi incitant au maximum le tri des déchets et leur revalorisation.

Site du 24Heures 25.2.2025

Commentaires dans l’ordre chronologique

Site 24Heures commentaires conclusion

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Accélérer la diminution de déperditions thermiques d’au moins 75% des 438064 logements vaudois par le cautionnement

Le canton de Vaud possède une volonté d’accélérer la rénovation des bâtiments dans le but de limiter les déperditions thermiques et de lutter contre le CO2. Cet objectif est plus que nécessaire et urgent pour diminuer notre dépendance aux importations de mazout, de gaz et d’électricité. Les propriétaires ont intérêt à accélérer les rénovations de l’enveloppe thermique des bâtiments. Leurs locataires seront pleinement satisfaits de cette opération du point de vue philosophique pour l’environnement et surtout financier.
Le parc immobilier vaudois est constitué de 2 catégories de bâtiment, les biens cantonaux et la grande majorité des bâtiments privés. Dans la chasse au gaspillage énergétique, vaut-il mieux mettre la force financière sur les biens cantonaux ou sur les biens privés ?
La réponse idéale serait d’avoir les moyens pour les 2 catégories mais la réalité est différente.
Selon la Stratégie énergétique 2050 (nouvelle politique énergétique), la consommation du parc immobilier suisse devrait passer à 65 TWh en 2050. De plus, afin de satisfaire les objectifs de l’Accord de Paris, le Conseil fédéral a décidé d’abaisser les émissions de CO2 à zéro émission nette (neutralité carbone) d’ici à 2050. Si le délai de 2035 est l’objectif recherché.

Depuis plusieurs années, des interpellations ou questions orales ont été déposées au sujet de la possibilité d’aider les personnes physiques afin d’obtenir un cautionnement de l’Etat pour remplir les conditions d’un prêt bancaire.

Cas concret
Prenons l’exemple d’un immeuble composé de 60 appartements en PPE ayant une volonté d’aller vite pour assainir son bâtiment. La PPE possède un fonds de rénovation important.
Après avoir obtenu le droit aux subventions cantonales, les CECB+ respectés, l’organe bancaire n’accorde pas le prêt nécessaire à exécuter les travaux. Pourquoi ?
La banque ou assurances, ne veut pas établir des contrats individuels en raison des caractéristiques de chaque propriétaire, retraité, jeunes familles et autres ne remplissant pas les critères d’obtention du prêt (Charges maximales au tiers du revenu principalement). Les prêteurs reconnus désirent un seul interlocuteur pour obtenir le prêt. Si le comité de la PPE obtient l’aval de son assemblée, la banque réclame toujours une garantie de cautionnement.

La loi sur l’énergie actuelle article 40 ou même future article 66, parle bien de la forme de financement du cautionnement mais le canton a donné des réponses assez claires. Il manque un dispositif légal pour mettre en place les règles de cautionnement. Il est indiqué que les PPE ne peuvent pas obtenir un cautionnement étatique.
Il est regrettable que le canton ne mette pas une priorité comme d’autres cantons sur la facilitation à accorder le cautionnement aux PPE (environ 20% des bâtiments vaudois) mais aussi aux personnes physiques (environ 66% des bâtiments vaudois) dans le but d’accélérer la rénovation des bâtiments.

Exemples de dispositions d’autres cantons 
Prêt ou cautionnement d’emprunt
Il est possible de bénéficier d’un prêt ou d’un cautionnement d’emprunt. Ces derniers sont complémentaires aux subventions et aux exonérations fiscales.
Pour qui
Les personnes physiques propriétaires d’un bâtiment individuel ou en copropriété dans le canton sans possibilité d’obtenir un emprunt bancaire (prêt) ou qui ont besoin d’un cautionnement d’emprunt de l’Etat pour obtenir leur emprunt bancaire.
Conditions
Les projets pouvant faire l’objet d’un prêt ou d’un cautionnement d’emprunt sont :
•    les installations techniques
•    les travaux visant une amélioration de l’enveloppe thermique des bâtiments qui contribuent à la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
•    Le bâtiment concerné doit être situé sur le territoire du canton. Il ne doit pas être exempté de la taxe sur le CO2.
Les conditions liées à la situation personnelle de la requérante ou du requérant sont évaluées sur dossier.
Prêt
Le taux d’intérêt pour un prêt est fixé notamment selon le taux d’intérêt du marché et la situation personnelle du bénéficiaire.
Cautionnement
La rémunération associée aux cautionnements est fixée par la trésorerie générale de l’Etat, pour le compte du département des finances.
Durée – Prêt
Les prêts sont remboursables sur une période maximale de 10 ans.
Les modalités ainsi que les conditions de remboursement sont définies pour chaque situation.
Durée – Cautionnement
Les cautionnements sont limités dans le temps. Leur durée est définie pour chaque situation.
Force est de constater que le Canton ne pourra pas assainir ses bâtiments et continuer les subventionnements des immeubles privés d’ici 2050. Le parc immobilier est gigantesque. Il ne suffit pas de dire que les propriétaires peuvent vendre leurs biens pour être sûr que les travaux de rénovation se feront. Qui payera au bout de l’opération ? Est-ce que les bâtisses ne seront plus des gouffres énergétiques à la recherche de dérogations ?
Il est indispensable et urgent de légiférer sur la question du cautionnement comme le permet l’article 40 de la loi actuelle sur l’Energie.

L’argumentation consistant à dire que la nouvelle loi est en cours d’élaboration et qu’il est inutile de prendre en compte cette motion, n’est pas justifiée.
Au contraire il est indispensable dès maintenant, de clarifier cette question de cautionnement figurant dans l’ancienne LVLEne du 16 mai 2006 et le projet de la nouvelle loi.

Conclusion
La motion déposée demande au Conseil d’Etat d’élaborer et de présenter un projet de loi ou de décret selon les exemples d’autres cantons, complémentaire aux lois sur l’Energie en vigueur et futures, répondant aux buts suivants :
•    Définition des règles et conditions d’obtention d’un cautionnement de l’Etat auprès d’un organe bancaire cantonal ou caisse de retraite cantonale comme d’autres cantons.
•    Constitution d’un fonds réglementé de cautionnement cantonal avec son mode d’alimentation financier.

Les signataires de la motion remercient d’ores et déjà, le Conseil d’Etat de son engagement afin d »atteindre les objectifs de la stratégie énergétique 2050.

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Source du Montant, une fausse bonne idée, où en sommes-nous ?

Contexte et importance du plan directeur des eaux
Au début 2024, deux recours ont été déposés contre la décision commune des Départements de l’économie, de l’innovation, de l’emploi et du patrimoine (DEIEP), ainsi que de la jeunesse, de l’environnement et de la sécurité (DJES) du 18 décembre 2023 levant les oppositions et approuvant le projet d’octroi d’une concession de pompage des eaux souterraines du domaine public au moyen des puits du Montant et de la Cézille et la construction des ouvrages pour le captage et l’adduction d’eau régionale Montant-Cézille-Gresolière.

Rappel
Dès 2017, des interpellations, motions et postulats ont été déposés demandant un plan directeur des eaux à l’échelon cantonal. Les objectifs consistaient à donner plus de poids aux différentes directives cantonales de la stratégie de la fiche F43 et même qu’à la LDE, ne possédant pas de caractère contraignant– donc valant obligation légale pour les distributeurs d’eau – en termes de coordination et développement des réseaux d’eau.
Le Conseil d’Etat a répondu à l’aide de rapports et de justifications aux diverses demandes du plénum. Ce dernier estimait qu’il n’y a pas lieu de modifier le système d’approvisionnement en eau actuel qui permet de s’adapter à l’évolution climatique prévue, ainsi qu’aux conditions locales et régionales avec la souplesse voulue, dans le respect du PDCn, de la LDE et de l’autonomie communale.

Cas d’adduction d’eau intercommunale Montant-Cézille-Gresolière
Ce dossier est très sensible dans le district de Nyon. Plusieurs élus et citoyens ont été étonnés de constater que certains documents demandés lors de l’étude du site intercommunal Montant-Cézille-Gresolière n’étaient pas ou n’ont pas été produits rendant le dossier gravement lacunaire.
Ils relèvent des incohérences dans les arguments de réalimentation des sources et du maintien des débits résiduels convenables conforme à la LEau et respectant les droits des concessions existantes.
Ils notent aussi des avis divergents entre le projet actuel et les déterminations antérieures des experts. Ceux-ci demandaient en cas de réactivation du dossier d’étudier une variante régionale type SAPAN, plus avantageuse tant en terme économique et technique selon eux.
Ils appellent à suivre la fiche F43 qui consiste à valoriser les ressources régionales en eau à disposition et en optimisant les différents niveaux de pression de chaque distributeur.
Sans entrer dans tous les détails de la procédure et des études, j’ai l’honneur de poser les questions suivantes au Conseil d’Etat :
1.    Comment expliquer qu’EAUDICI exploite la source du Montant depuis près de 15 ans sans aucune concession autrement que renouvelée à bien plaire et/ou querellée ?
2.    Est-ce correct que le projet, mis à l’enquête, ne présente pas de notice ou d’étude d’impact sur l’ensemble des cours d’eau concernés (Cordex, Montant, Serine, Promenthouse.) ?
3.    Est-ce que le projet est conforme aux lois directives sur les eaux, LEau, sur la pêche LPêche et de l’environnement, LPN ?
4.    Est-ce qu’un bilan carbone a été présenté avec la version des travaux proposés ?
5.    Comment expliquer que le dossier n’ait pas été soumis à la CFNP (Commission Fédérale pour la Protection de la Nature et du Paysage) avec des travaux se situant en partie à l’intérieur de l’inventaire Fédéral (IFP 1205 Bois de Chênes), violant ainsi les obligations légales en vigueur ?
6.    Comment expliquer que les services de l’Etat établissent une synthèse en 2019 alors que l’étude est datée de 2022 rendant un avis totalement arbitraire car donné de façon antérieure à l’étude finalisée ?
7.    Est-ce envisageable aujourd’hui de s’entêter à réaliser un projet vieux de plus de 40 ans dangereux pour l’environnement au lieu de concevoir comme le fait la SAPAN un développement régional durable en la matière, sans partager cet esprit économe en eau et en énergie partagé par 20 communes ?

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Curateurs- Assesseurs suite à la réponse du Conseil d’Etat à votre sujet Budget 2025

Suite aux courriers des lecteurs, des curatrices et curateurs privés m’ont contacté. Leurs questions allaient dans le sens de savoir pourquoi il n’y avait pas d’association. Alors voici un lien pour un sondage permettant d’évaluer le besoin : Sondage Association Vaudoise des Curatrices et Curateurs privés délai 20 février 2025

Courrier des lecteurs la Côte 18.12.24
Curateurs – Assesseurs, précisions budget 2025
Votre article mentionne à 2 reprises qu’un montant de 2.4 millions de CHF a été voté afin de revaloriser le travail des curateurs privés.
Le plénum a accordé, de haute lutte, un droit de dépenses au Conseil d’Etat de 1.2 millions.
Permettez-moi de préciser que le travail des curateurs privés est un sacerdoce. Il s’apparente à du bénévolat. 365 jours par an et presque 24 heures sur 24, ils sont disponibles envers leurs pupilles.
12 ans que l’indemnité et les débours n’ont pas été adaptés alors que les curateurs professionnels, employés de l’Etat effectuant le même travail, sont soumis aux indexations du coût de la vie. Pire les indemnités des curateurs privés ou assesseurs sont considérées comme un salaire, soumises à la fiscalité, induisant une diminution du défraiement.
Le Conseil d’Etat a incité, par un laïus abscons lors des débats, le refus à cette revalorisation. Respectons-nous ces citoyens se dévouant pour une population, laissée aux bords des routes par fracture numérique, par manque de rigueur administrative ou dans la détresse psychologique, sans être obligatoirement des charges financières pour l’Etat ?
Il plane comme un présentiment que la volonté du Conseil d’Etat consiste à justifier son immobilisme, sous couvert d’une étude générale de la situation commencée en 2021 et réactivée miraculeusement en décembre 24.
Face à cet argument, j’incite tous les curateurs, assesseurs, à suivre attentivement l’évolution de leur rémunération en 2025. Remontez les informations aux députés ayant soutenu cette revalorisation. N’hésitez pas à rappeler au Conseil d’Etat qu’il est seul compétent pour corriger cette iniquité financière crasse sur la base du règlement sur la rémunération des curateurs article 3 alinéa 3. Faites que le Conseil d’Etat respecte la volonté du législateur.

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24Heures Alpiq nucléaire courrier des lecteurs 18 novembre 2024

La directrice d’Alpiq prévenant les entrepreneurs de ne pas compter sur l’atome suscitent des commentaires. De ce discours modérateur, il faut garder la tête froide sur sa volonté de réintroduire le nucléaire en Suisse.
Elle sait que l’évolution du nucléaire utilisera le principe de fission datant de 1957 à quelques détails près. Est-ce que la nouvelle technologie de fission diminue notre dépendance aux pays fournisseurs d’uranium enrichi ou pas ? Les investisseurs ne sont pas des philanthropes et désirent un rendement financier immédiat sans perte d’argent dans la recherche sur la fusion nucléaire.Comment faire comprendre aux politiques qu’il ne suffit pas de décréter, à l’aide de subventions, pour couvrir tous les toits de Suisse à l’aide de panneaux solaires chinois à la suite des faillites des constructeurs européens, sans que le réseau électrique suisse puisse suivre. Comment démontrer aux actionnaires qu’il est indispensable d’investir dans les voies de transport d’énergie électrique datant des années 60 en diminuant leurs dividendes ? Une analogie avec le débat sur les mobilités est totalement fortuite et significative de l’état des réseaux de transports helvétiques.
La directrice survole le problème de la chaîne d’approvisionnement qui doit inclure le stockage définitif des déchets radioactifs Est-ce cohérent de soutenir le retour du nucléaire sans avoir de solution avant 2060 afin de traiter nos déchets ?
C’est un suicide multigénérationnel que nous nous imposons !
Il est indispensable de rester vigilant aux discours lénifiants des pronucléaires et surtout :
« ne jamais croire à la pseudo nouvelle technologie nucléaire reposant sur la fission mais uniquement celle utilisant la fusion. »
19.11.24 parution 18.12.24 24Heures

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Respect de la décision du TF au sujet de la publication de liste des risques 2025

Chaque fin d’année l’arrivée du budget suscite de l’intérêt. Pourtant il manque toujours des documents afin que les 135 députés puissent effectuer l’étude du budget.
C’est la liste des risques. Un arrêt du 9.8.24, le Tribunal Fédéral a rendu une décision contraire aux arguments du Conseil d’Etat qui refusait de publier cette liste.
Rappel :
2. Le recours 1C_22612023 (demande de la liste des risques) est admis et I’ arrêt attaqué est réformé en ce sens que la liste détaillée des risques financiers pris en considération par le Conseil d’État pour élaborer le budget 2023 de l’État de Vaud est communiquée aux recourants.
Sur la base de cette décision, demande a été faite de cette liste. Il m’a été répondu qu’elle n’était pas disponible que le 26 novembre 2024.
J’ai l’honneur de poser la question suivante au Conseil d’Etat :

Pourquoi le Conseil d’Etat n’applique pas la décision du TF lui demandant de transmettre la liste sans délai et au moment de la publication publique du budget ?

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Déductions fiscales 2025 pour le logement Code 660 VauTax

Suite à la publication du budget, je me suis permis de reprendre les questions d’indexation des dépenses fiscales selon l’art 60 de la LI.
En février 2023, j’avais demandé comment s’appliquait l’IPC. Malgré les réponses du Conseil d’Etat, les déductions fiscales du code 660 entre 2022 et 2024 ne semblent pas correspondre aux explications.
J’ai l’honneur de poser la question suivante au Conseil d’Etat :

Est-ce que le montant de déduction fiscale du code 660 pour logement sera de CHF 6’900 car en 2024 le montant était de CHF 6’711 arrondi à CHF 6’800 selon la LI ?

En remerciant le Conseil d’Etat du temps consacré à me répondre.

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Le mystère des déductions fiscales pour le petit peuple vaudois continue depuis février 23

Introduction en réaction à l’inégalité de traitement des allégements fiscaux

Cette interpellation s’inscrit dans le processus engagé en février 2023 afin de comprendre le mécanisme de l’index du prix à la consommation appliquée par le Canton à l’article 60 de la LI pour les déductions fiscales et aider les contribuables subissant l’augmentation du coût de la vie de plein fouet.
Les différentes réponses données ou en attente de réponse par le Conseil d’Etat, ne sont pas très claires.

A la lecture des documents du budget 2025, il m’apparait important de revenir sur cette problématique dans l’intérêt de tous les citoyens vaudois et non seulement les contribuables pouvant défiscaliser un montant de donation 6 fois plus élevé que l’année passée, soit 300’000 CHF ou défiscaliser une succession d’un montant de 4 fois plus que l’an dernier, soit 1’000’000 CHF. En rappelant que ces décisions ont un impact sur les communes sans avoir été consultées à moins que j’aie omis l’information ou mal interprété un document de réponse.

Vous comprendrez que les contribuables modestes et moyens, soit 90% de la population, ne sont pas impactés par ces allégements de donation et succession. Seul le 0,5% de réduction d’impôts en sus sera appliqué.
Malgré les explications des documents étatiques annuelles accompagnant les déclarations d’impôts, force est d’admettre que des mystères et des incompréhensions au sujet des adaptations des déductions fiscales accordées ne sont pas cohérentes.

Dépôt officiel

En recevant l’EMPD du budget une explication est donnée à la page 58 au sujet de la progression à froid. Le Conseil d’Etat formalise que les articles 60 et 42a de la LI sont ouverts à la discussion budgétaire. En voici la teneur.
DGF – Progression à froid
Pour éviter que les conséquences de l’inflation aient également des impacts fiscaux et partant réduisent d’autant le pouvoir d’achat des contribuables, les barèmes et déductions sont adaptés en 2025 en vertu des art. 60 et 42a de la loi sur les impôts cantonaux du 4 juillet 2000 (LI), l’IPC au 30 juin 2024 (base 100= 2000) s’élevant à 115,9 contre 114,4 au 30 juin 2023. Cet ajustement, pour les personnes physiques, des barèmes et des déductions ne nécessitent pas de modification légale, l’art. 60 LI prévoyant une indexation automatique.
Le but du mécanisme de la progression à froid est de faire en sorte que dans un système d’imposition progressive, un contribuable ne se voit pas imposer à un taux plus élevé en raison d’un revenu nominal qui augmente en raison de l’inflation et de sa compensation étant donné que son revenu réel n’a pas augmenté en conséquence.

En reprenant les tableaux de déductions fiscales de 2022 à 2024 mis à disposition du peuple et figurant dans VaudTax, nous constatons des différences par rapport à la réponse du Conseil d’Etat donnée par suite d’une interpellation et d’une résolution en attente de réponse par le plénum (28.2.23 et 10.10.2023) au sujet de ces valeurs d’indexation des déductions fiscales. Sans reprendre toutes les explications de l’Etat afin de justifier sa position selon les principes de Schopenhauer et ses 38 ficelles, tours et autres passes pour garder raison à tout prix en ayant objectivement tort ou comment terrasser son adversaire en étant de plus mauvaise foi que lui. Concentrons-nous sur le code 725 appelé « Déduction famille ».

En 2022, la déduction famille (code 725) indique pour un couple un montant de CHF 1’300. Pour une famille monoparentale, la somme est de CHF 2’700. Pour les enfants à charge, le montant est de CHF 1’000.
La référence IPC au 30 juin 2021 n’a pas augmenté par rapport à la référence de 109.5 du 30 juin 2019 (dernière augmentation).En 2023, la déduction famille (code 725) indique pour un couple un montant de CHF 1’300. Pour une famille monoparentale, la somme est de CHF 2’800. Pour les enfants à charge, le montant est de CHF 1’000.
La référence IPC au 30 juin 2022 est de 112.5 par rapport à la référence de 109.5 du 30 juin 2019 (dernière augmentation).
Que constatons-nous !

Seule la déduction fiscale de famille monoparentale augmente logiquement car selon la méthode de calcul avec une somme de CHF 2’774 arrondie au montant aux cent francs supérieurs soit CHF 2’800.
Si la réponse du Conseil d’Etat est correcte, pour quelles raisons les 2 autres déductions ne sont pas adaptées à CHF 1’400 pour les couples et CHF 1’100 pour les enfants à charge ?

Il y a incohérence ou ai-je omis un point caché ou mal interprété de ma part.

En réalité, les valeurs des déductions famille en 2023 auraient dû être :
En 2023, la déduction famille (code 725) indique pour un couple un montant de CHF 1’400. Pour une famille monoparentale, la somme est de CHF 2’800. Pour les enfants à charge, le montant est de CHF 1’100.
Si nous appliquons la règle, expliquées par le Conseil d’Etat, les valeurs de déductions fiscales 2024 m’étonnent.
En 2024, la déduction famille (code 725) indique pour un couple un montant de CHF 1’300. Pour une famille monoparentale, la somme est de CHF 2’800. Pour les enfants à charge, le montant est de CHF 1’000. La référence IPC au 30 juin 2023 est de 114.4 par rapport à la référence de 112.5 du 30 juin 2022 (dernière augmentation).
Là à nouveau, nous constatons aucune augmentation des déductions fiscales pour le peuple en 2024 malgré 1.9 points d’inflation supplémentaire.
Selon la règle indiquée par le Conseil d’Etat et la compensation des montants pour couple et enfants à charge, la situation aurait dû être :
En 2024, la déduction famille (code 725) indique pour un couple un montant de CHF 1’500. Pour une famille monoparentale, la somme est de CHF 2’900. Pour les enfants à charge, le montant est de CHF 1’200.
En poursuivant la démarche pour 2025, a référence IPC au 30 juin 2024 est de 115.9 par rapport à la référence de 114.4 du 30 juin 2023 (dernière augmentation) la situation devrait être la suivante :
En 2025, la déduction famille (code 725) indique pour un couple un montant de CHF 1’600. Pour une famille monoparentale, la somme est de CHF 3’000. Pour les enfants à charge, le montant est de CHF 1’000.

Permettez-moi de ne pas comprendre malgré les explications données depuis plus de 2 ans !
Il y a un problème avec vos explications et les valeurs des IPC comme je l’ai déjà soulevé auprès de la CoFin et lors de nos débats budgétaires.

C’est ainsi que j’ai l’honneur de poser les questions suivantes au Conseil d’Etat.
1. Pour quelles raisons les montants de déductions fiscales code 725 « Déduction famille » de 2023 pour le couple CHF 1’400 et les enfants à charge CHF 1’100 n’ont pas été augmentées en fonction de votre méthode de calculs comme la valeur des déductions de famille monoparentale ?
2. Pour quelles raisons les montants de déductions fiscales code 725 « Déduction famille » de 2024 pour le couple CHF 1’500, les familles monoparentales CHF 2’900 et les enfants à charge CHF 1’200 n’ont pas été augmentées en fonction de votre méthode de calculs ?
3. Est-ce que les montants de déductions fiscales code 725 « Déduction famille » de 2025 seront pour le couple CHF 1’600, les familles monoparentales CHF 3’000 et les enfants à charge CHF 1’300 en fonction de votre méthode de calculs ?
4. Est-ce que lorsque le montant d’augmentation est inférieur à CHF 50, le Conseil d’Etat considère que la valeur de référence de déduction n’augmente pas contrairement aux indications de l’article 60 LI ?
En remerciant le Conseil d’Etat des réponses qu’il apportera à ces interrogations.

Bassins, le 2.11.2024

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Revalorisation des indemnités des curateurs – assesseurs 2025

Depuis 2018, les indemnités accordées aux curatrices et curateurs privés ainsi qu’aux assesseurs vaudois n’ont pas été adaptées au coût de la vie.

Exécutant la même tâche que des curateurs employés de l’Etat, ces personnes, essentielles à tout le principe de curatelle mis en place par l’Etat, n’ont pas été prises en compte depuis 6 ans.

A l’heure de l’élaboration des budgets 2025, ne serait-il pas temps d’adapter leurs 400 CHF de débours et leurs 1400 CHF d’indemnités par dossier !

Ces précieuses personnes, en plus du bénévolat qu’elles accordent à leurs pupilles, mériteraient que l’Etat revalorisent par exemple les forfaits appartements à 200 CHF, AI à 100 CHF, Emploi à 200 CHF, Dettes à 100 CHF.

Les indemnités VISITES MEDICALES que les curateurs organisent, allant même jusqu’à faire les chauffeurs en région périurbaine et rurale, mériteraient de passer par exemple à 200 CHF.

Il serait peut-être nécessaire d’adapter ces forfaits à l’IPC aussi bien pour les curateurs que pour les assesseurs.

Dès lors la question est la suivante.

Devant la difficulté de recruter des curatrices, curateurs et assesseurs, quelles sont les raisons qui poussent le Conseil d’Etat, depuis 2018, à ne pas adapter les indemnités, les débours et forfaits à la hausse en fonction de l’IPC et/ou d’une reconnaissance de leurs travaux en adéquation avec les augmentations accordées aux employés de l’Etat pendant ce laps de temps ?

En remerciant le Conseil d’Etat du temps consacré à cette réponse.

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Transmettre des informations utiles est un art qui prend du temps !

Depuis une décennie, des assesseur-e-s de justice de paix demandent une modification de l’information transmise aux curateur-trice-s avec copie à leur attention, par le greffier ou la greffière de justice de paix, lors de la confirmation de l’ouverture d’une curatelle.

Ce courrier transmis aux curateur-trice-s indique que :

L’assesseur en charge du dossier, Herr Wilfried Hug, Spitalgasse 5, 3003 Bern, Tél. 0733033033, prendra prochainement contact avec vous afin de vous investir dans vos fonctions et vous donner tous renseignements complémentaires utiles.

Leurs demandes étaient assez simples.

Pour accomplir leurs tâches, il leur serait plus utile de recevoir de manière synthétique à l’aide de la copie du courrier, les téléphones ou adresses courriel des curateur-trice-s qu’ils doivent contacter sans les leurs. Ces informations doivent bien être déjà en possession de la Justice de paix au moment de l’attribution d’un curateur à un assesseur.

Dès lors la question est la suivante.

Est-ce que le Conseil d’Etat peut rapidement et sans investir des sommes colossales dans des programmes informatiques, modifier la structure du canevas de la lettre de communication transmise aux curateur-trice-s et aux assesseurs en incluant :

  • les téléphones des curateurs,
  • les adresses courriel des curateurs,
  • en supprimant les données personnelles de l’assesseur, partant du principe qu’il connait son numéro de téléphone et qu’il est obligatoirement la personne qui doit contacter les curateur-trice-s et non le contraire ?

En remerciant le Conseil d’Etat du temps consacré à cette réponse.

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Aide à la presse en ces périodes compliquées

En assistant à une séance sur l’aide à la presse dans le district de Nyon, un représentant du canton a rappelé qu’une équipe média au sein de la Chancellerie (Service :DITS) Bureau d’information et de communication tentait d’intéresser les jeunes de 17 à 25 ans à la lecture des journaux régionaux ou vaudois.

Son but consisterait à promouvoir par une campagne de promotion vidéo sur TikTok, plateforme prisée de cette tranche d’âge et représentant un potentiel d’abonnés à la presse écrite.

D’après les explications, semble-t-il, le financement de ces capsules vidéo serait pris sur le budget.

C’est ainsi que j’ai l’honneur de poser les questions suivantes

  • Est-ce raisonnable que le canton se profile sur cette activité vidéo – média sous couvert d’aide à la presse, afin d’inciter les jeunes à s’abonner aux quotidiens ?
  • Est-ce cohérent d’utiliser le budget cantonal (collectivité publique) pour générer du trafic sur TikTok alors que des télévisions vaudoises ne sont pas aidées financièrement pour effectuer un travail d’information identique auprès de la population jeune et moins jeune ?
  • Est-ce que la Canton pourrait déléguer cette opération de communications aux télévisions régionales vaudoises déjà présentes sur les réseaux sociaux, notamment TikTok en se protégeant informatiquement des hackers potentiels aux infrastructures cantonales ?
  • Est-ce que le fonds d’aide à la presse est utilisé pour cette opération média – vidéo TikTok ?
  • Si le canton veut aider la presse, ne devrait-on pas abonner les députées et députés à un accès électronique selon leurs affinités et ainsi aider la presse régionale sur le principe des accès à la FAO ?

En remerciant le Conseil d’Etat du temps consacré à élaborer des réponses.

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NPIV 2025 et ses acomptes

Alerté par un municipal d’une commune fortement impactée par la péréquation, voici la synthèse de mon devoir de vacances.
Comme annoncé en plénum et à différentes reprises tout au long des débats sur la nouvelle péréquation, il y aura un sérieux travail d’ajustement à prévoir dans les 2 ou 3 ans au plus.
Les communes de basse altitude mais ayant un grand territoire à forte déclivité sont trop fortement prétéritées par rapport à la réalité du terrain et de la vraie vie financière de ces communes.

Les communes de Château d’Oex, Baulmes, Villeuneuve en sont les exemples flagrants entre autres communes et surtout Bex et Ollon qui avait été des points cruciaux.

Il me semble que la situation des villes comme Prilly, Renens vont poser problème par rapport aux projections ayant servi à faire taire la problématique des effets de la péréquation.

Le fichier excel lhrprotégéversioncommunes15524Divers-300524codelohrisite vous permet de comparer les situations en partant de l’ancienne péréquation de 2022 ayant été la référence de la loi, puis la version proposée par le Conseil d’Etat amendée, avec le blanc-seing du Grand Conseil donnant ainsi l’illusion d’avoir eu droit au chapitre, les décompte 2023 et acomptes 2025.

Vous pouvez reprendre TOUTES mes informations sur le site pour suivre les amendements proposés tels que la séparation de l’altitude et la déclivité, la compensation améliorée de la solidarité, la compensation améliorée en fonction de la superficie communale. Bref sans aucun soutien de la majorité du parlement.

En guise de conclusion, le tableau suivant indique que la nouvelle péréquation avantage 20.4% de la population dont les taux d’imposition communaux est inférieur à la moyenne des taux communaux. Que dire sur le fait que 46.7% de la population est perdante avec un taux d’imposition supérieur à la moyenne.

Courage à Vous, à vos calculatrices pour la suite des aventures et qui sait pour une nouvelle association de communes aux abois !

Voici la vidéo des propos tenus en plénum au sujet des adaptations de la NPIV