,

Comptes 2024 de l’Etat de Vaud prise de position

Après avoir reçu la procédure d’examen des comptes 2024 et par l’expérience acquise au fil des années de présence au Grand Conseil, nous savons très bien que toutes questions ou remarques au sujet des orientations prises par le Conseil d’Etat au travers des comptes engendrent agacements et impuissance parlementaire.

La procédure est claire. Les députées et députés votent que les conclusions de la majorité de la commission ; soit l’approbation des comptes 2024 de l’Etat de Vaud tels que présentés par le Conseil d’Etat.

Face à cette situation, permettez-moi de me poser quelques questions sur l’utilité de réunir le plénum afin de valider un déficit de 369 millions sans aucune possibilité de modifier un tant soit peu la rigueur unilatérale des attributions de dépenses. Comment peut-on demander au Conseil d’Etat de respecter le vote du « budget 2024 » avec l’affectation des préfinancements et des capitaux propres comme indiqué par exemple à la page 311 du rapport comptes 2023 ?

Il m’est insupportable d’admettre le fait que le Conseil d’Etat ait présenté des demandes de crédits supplémentaires pour 338’836’300 CHF en faisant supporter la responsabilité sur 15 collègues, un dépassement de 91.77% du déficit.

Ne pouvait-on pas anticiper l’effet de ces crédits supplémentaires ?

Le petit jeu du budget peu sincère a des limites. Lorsqu’on veut changer de stratégies en matière fiscale entre les 2 débats sur le budget, nous arrivons dans l’impasse.

En lisant le manuel MCH2 constituant la référence du canton comme précisé sur la page 308 de la brochure des comptes, quelques paradoxes apparaissent.

Lors de discussions antérieures, il était expliqué que c’est le plénum qui décide de l’attribution des montants aux divers fonds et préfinancements par le vote sur les comptes. Or en ne votant que sur les conclusions du rapport de majorité de la CoFin, je ne vois pas quelle est la force de proposition du Grand Conseil dans une orientation différente des préfinancements et des fonds afin de corriger l’image des comptes et surtout le résultat opérationnel tant important selon le Conseil d’Etat ?

Le détail de mon argumentation a été donné lors du débat des comptes de fonctionnement pour 3 départements afin de tenter de comprendre le mécanisme du résultat opérationnel problématique.

Comptes 2024 préfinancements-capital-proprev2

Vous trouverez les fichiers de présentation après la séance du Grand Conseil et sur le lien activé à ce moment-là.

A la vue de mes propos, il m’est impossible d’accepter, au nom des 5’704 vaudois que je représente, le rapport de majorité de la commission et par conséquent les comptes 2024 de l’Etat de Vaud.

Je refuserai les mesures d’assainissements partant du principe que le budget 2025 doit constituer la 1ère mesure d’assainissement des finances du Canton.

,

(24_LEG_128) EMPD concernant le château de Chillon CHF 9’525’200

Le Grand Conseil a validé en 2ème débat que le crédit de CHF 9’525’200 pour les travaux de conservation-restauration des prochaines étapes de la campagne centennale du château de Chillon, soit les enveloppes des corps de bâtiments côté lac, soit amorti en 30 ans et non en 10 ans. C’est la 1ère réussite de faire en sorte que MCH2 soit appliqué.

Voici le texte de mon argumentation si l’amendement avait été déposé.

Message reçu le mardi 10.6.25 à 15h08

Objet : EMPD accordant au Conseil d’État un crédit d’investissement de CHF 4’400’000.- pour financer des salles provisoires pour l’école technique de la vallée de Joux (ETVJ) au Sentier (Le Chenit) et (24_LEG_128) EMPD concernant le château de Chillon

Monsieur le Député,

Je vous écris concernant les objets (24_LEG_151) EMPD accordant au Conseil d’État un crédit d’investissement de CHF 4’400’000.- pour financer des salles provisoires pour l’école technique de la vallée de Joux (ETVJ) au Sentier (Le Chenit) et (24_LEG_128) EMPD accordant au Conseil d’Etat un crédit d’investissement de CHF 9’525’200 pour financer les études et les travaux de conservation-restauration des prochaines étapes de la campagne centennale du château de Chillon, soit les enveloppes des corps de bâtiments côté lac, qui sont à l’Ordre du jour du Grand Conseil de cet après-midi en 2ème débat.

Vous trouverez ci-dessous des compléments qui ont pour but de répondre au mieux à vos observations en lien avec la durée d’amortissement de ces objets lors du 1er débat de mardi dernier.

 24_LEG_151 : s’agissant des amortissements sur 10 ans, il s’agit ici de bâtiments provisoires dont on n’a pas encore la garantie qu’ils pourront être utilisés sur une longue période. La période de 10 ans est adéquate et en phase avec les buts de l’EMPD et la prudence qu’il convient de garder dans le cas d’espèce.

24_LEG_128 : la durée d’amortissement proposée dans l’EMPD correspond aux tabelles du SAGEFI. Pour des rénovations, la durée d’amortissement est en effet plus courte (10 ans) que celle d’une nouvelle construction (25 ans). Cela étant, nous avons pris note de l’amendement.

Veuillez recevoir, Monsieur le Député, l’expression de mes sentiments distingués.

Département de l’économie, de l’innovation, de l’emploi et du patrimoine

DIRECTION GÉNÉRALE DES IMMEUBLES ET DU PATRIMOINE

Ma réponse a été la suivante :

Monsieur,

Permettez-moi de vous remercier d’avoir pris le temps de me donner des explications complémentaires au sujet de Chillon.

A mon tour, il est important que je vous présente la réflexion qui devait démontrer que le retour à une durée d’amortissement de 10 ans était abscons et hors concept crédible de règles MCH2.

Lors de la journée de l’UCV, Monsieur le Député B. m’avait fait part de son intention de revenir à une période de 10 ans. Ce matin, il m’a réitéré sa volonté à déposer son amendement.

Malheureusement, il n’est pas allé au bout de ses convictions, ce que je regrette vivement.

Il est évident que mon texte sera à nouveau proposé dans le cadre d’autres EMPD avec des amortissements hors MCH2.

Recevez, Monsieur, mes salutations les plus distinguées.

,

PROJET DE DÉCRET accordant au Conseil d’Etat 3 crédits cadres pour un montant de CHF 160’000’000 destinés à financer le soutien à la construction, la rénovation d’infrastructures sportives et les manifestations du 4 décembre 2024

Mesdames et Messieurs en fonction de vos titres et fonction,

Permettez-moi de vous transmettre les amendements déposés, auprès du Secrétaire général, en vue du 2ème débat sur le sport 80’000’000 CHF.

2ème débat du 3 juin 2025

PROJET DE DÉCRET

accordant au Conseil d’Etat 3 crédits cadres pour un montant de CHF 160’000’000 destinés à financer le soutien à la construction, la rénovation d’infrastructures sportives et les manifestations du 4 décembre 2024  Commentaire : Ce n’est pas un amendement mais une correction du titre par rapport aux explications données par le Conseil d’Etat et le président de la commission.

Amendement formellement déposé (en rouge les modifications demandées)

Art. 6

1 Le montant consommé du crédit cadre de l’article 1 alinéa 1 sera prélevé sur le compte Dépenses d’investissement et amorti en 25 ans.

2 Le montant consommé du crédit cadre de l’article 1 alinéa 2 sera prélevé sur le compte Dépenses d’investissement et amorti en 5 ans.

3 Le montant consommé du crédit cadre de l’article 1 alinéa 3 sera prélevé sur le compte Dépenses d’investissement et amorti en 5 ans.

Ces propositions sont simples. Elles sont difficilement contestables malgré le fait que le doute subsistera toujours sur le fait d’amortir une manifestation de moins d’un mois en 5 ans.

Le SAGEFI trouvera certainement une parade vaudoise à cette pratique à défaut d’être harmonisée, relevant plus du domaine de la comptabilité artistique.

Vous pouvez constater que les amortissements totaux ne sont pas linéaires mais que la dépense effective annuelle est amortie de façon linéaire. Voir Tableau SAGEFI

Il est aussi important de se rappeler que les amortissements proposés de 25 ans se termineront en 2051 et 2055 !

La durée d’amortissement fixée à 5 ans est reprise de l’EXPOSE DES MOTIFS ET PROJET DE DECRET accordant au Conseil d’Etat, pour autant que la candidature de Lausanne aux Jeux olympiques d’hiver de la jeunesse (JOJ) 2020 soit acceptée, un crédit de CHF 8’000’000.- et une garantie de déficit pour subventionner l’organisation de cette manifestation dans le canton de Vaud. Voir page 7 de l’EMPD

Les arguments du faible budget du SEPS, ne permettant pas de couvrir la charge des amortissements, ont été abordés sans poser de problème à l’époque. Rien n’empêche de reproduire le même mécanisme dès 2025 au moment de l’élaboration du budget de fonctionnement 2026.

En vous souhaitant une excellente fin de semaine et un soutien de votre part en plénum.

,

Où en sommes-nous avec les indemnités des curateurs et assesseurs privés 2025 ?

Interpellation curateurs et assesseurs privés du 3 juin 2025

Une association ou un groupement, des curateurs et assesseurs privés est en phase de se constituer.

Le but de la démarche consiste à échanger sur les différentes pratiques et trouver un appui entre eux face à leurs interrogations et avoir un parallèle avec l’Association suisse des curatrices et curateurs professionnels (ASCP-SVBB).

En décembre 2024 dans le cadre du budget, le plénum a validé une augmentation des défraiements pour les curateurs et assesseurs privés.

C’est ainsi que j’ai l’honneur d’interpeller le Conseil d’Etat à ce sujet.

  1. Est-ce que le Conseil d’Etat a défini une augmentation des montants accordés aux curateurs et assesseurs privés ?
  2. A quel moment le Conseil d’Etat prévoit-il d’informer les curateurs et assesseurs privés des améliorations de leurs conditions financières pour 2025 ?
  3. Quels seraient les éléments que le Conseil d’Etat utiliserait pour justifier un refus d’augmenter les conditions financières accordées par le plénum ?

Voici le lien de l’association Association « Curatrices-Curateurs privés » – Association « Curatrices-Curateurs privés »

, ,

Expertise financière 4.0, comment mettre la charrue avant les bœufs !

Affaire Dittli et toutes les variantes d’enquête

Il semble que depuis quelques semaines, que les journalistes sont en mesure d’informer les députées et députés de manière plus complète que les interpellations qui tardent à être répondues ou des réponses aux questions assez peu explicites. N’ayant pas d’autres outils démocratiques, il n’existe pas d’outils plus rapides que de déposer une simple question.

Dans la décision du Conseil d’Etat du 16 mai 2025, il est indiqué que :

Le Gouvernement décide d’une expertise externe pour consolider les faits en lien avec la pratique du bouclier fiscal.

Comme nous avons appris par le quotidien « Le Temps » du 19 mai 2025 que l’affaire du bouclier fiscal a déjà coûté près de 100’000 CHF aux Vaudois, il est précisé que cette dépense est financée par la rubrique 3132 de la Chancellerie.

C’est ainsi que j’ai l’honneur de poser les questions suivantes sont : (sous forme de simples questions afin d’obtenir des réponses écrites dans un mois)

  1. Quel est le montant de l’audit du mandataire externe spécialiste en audit financier ?
  2. Sur quelle rubrique budgétaire est-ce financer ?
  3. Quels sont les montants du contrat d’engagement du directeur du groupe d’appui ?
  4. Sur quelle rubrique budgétaire est-ce financer ?
  5. Quelles sont les raisons qui justifient l’engagement d’un directeur sans une mise au concours public ?
  6. Quelles sont les raisons de précipiter la constitution d’un groupe d’appui alors que la CoGes et la CoFin puis peut-être une commission d’enquête pourrait être constituée avec un budget ?

 

,

Rapport d’activité Grand Conseil 2024 pour l’AG de la section des Vert-e-s de la Côte

Mesdames les Coprésidentes, Permettez-moi de faire une synthèse des différents objets déposés et des autres activités parlementaires en cette année 2024 au Grand Conseil Vaudois.

Ce texte est réalisé à l’aide de sans modification de mon nom. N’allez pas interprété le « il » comme de la prétention ou de l’arrogance mais c’est la forme retenue par l’IA.

Aux lecteurs du Canard Enchaîné, je ne participe pas au concours de « Ma binette partout » . Il est donc inutile de leur écrire.

Rapport d’activité 2024 au Grand Conseil Vaudois (15 mai 2025)

Didier Lohri s’est illustré en 2024 par son engagement sur plusieurs thématiques majeures, principalement autour des finances publiques, de la fiscalité, de la transition énergétique, de la gestion territoriale et de la solidarité intercommunale.

Finances publiques et fiscalité

  • Didier Lohri a déposé ou soutenu plusieurs motions concernant la fiscalité, notamment sur la méthode de calcul des déductions fiscales et la problématique de la « progression à froid », qui concerne l’ajustement de la fiscalité en fonction de l’inflation et de l’indice des prix à la consommation.

Il a également été actif sur la question du Modèle Harmonisé Comptable (MCH), visant à clarifier et moderniser les pratiques comptables des collectivités publiques vaudoises.

La question de la péréquation financière, notamment l’aide aux communes de montagne et la solidarité entre communes, a été un axe fort de ses interventions, avec des prises de position sur l’article 12 relatif à l’aide des communes de montagne.

Transition énergétique et environnement

  • Lohri a plaidé pour l’accélération de la rénovation énergétique des bâtiments afin de réduire les déperditions thermiques et la dépendance aux énergies fossiles, proposant des mécanismes de cautionnement pour soutenir ces rénovations.

Il s’est également exprimé sur les questions liées à l’énergie nucléaire et à la politique énergétique cantonale, notamment dans le contexte du débat sur Alpiq et la production d’énergie.

Gestion du territoire et agriculture

  • Didier Lohri a abordé la question de l’expropriation agricole, en défendant des compensations durables plutôt qu’une indemnisation purement financière, témoignant de son attachement aux problématiques rurales et agricoles.

Il s’est aussi penché sur la gestion du loup dans le cadre du Plan Loup 2024, une thématique sensible pour les milieux agricoles et de la biodiversité.

Solidarité sociale et soutien aux acteurs locaux

  • Il a soutenu des mesures pour la revalorisation des indemnités des curateurs-assesseurs, acteurs essentiels dans l’accompagnement des personnes vulnérables.
  • Le plénum a validé sa proposition de doubler les indemnités lors du vote sur le budget. Ce qui constitue une réussite car il est de tradition de ne pas modifier le budget validé par la Commission des Finances et le Conseil d’Etat.

Didier Lohri a également pris position en faveur de l’aide à la presse locale dans un contexte de crise du secteur.

Il s’est impliqué dans le débat sur la « facture sociale » et la participation des communes à la cohésion sociale, défendant une variante de calcul qui suscite des débats entre communes vaudoises.

Autres thématiques

  • Enfin, il a pris position sur des sujets d’actualité comme la 13ème rente AVS, plaidant pour une meilleure protection sociale des retraités.

En résumé, l’année 2024 a vu Didier Lohri s’engager principalement sur les thèmes suivants :

  • Finances publiques et fiscalité (déductions fiscales, progression à froid, modèle comptable harmonisé)
  • Transition énergétique et rénovation des bâtiments
  • Solidarité intercommunale et péréquation financière
  • Gestion territoriale et agriculture (expropriation, gestion du loup)
  • Soutien social (curateurs-assesseurs, aide à la presse, AVS)

Ces axes témoignent de son engagement pour une politique publique à la fois responsable sur le plan financier, solidaire et attentive aux enjeux environnementaux et sociaux.

Voici les dépôts de 2024 :

Interpellation Didier Lohri – Le mystère des déductions fiscales pour le petit peuple vaudois continue depuis février 23 05.11.2024
Question orale Didier Lohri – Déductions fiscales 2025 et indexation IPC du code 660 pour logement 05.11.2024
Question orale Didier Lohri – Respect de la décision du TF au sujet de la publication de liste des risques 25 05.11.2024
Simple question Didier Lohri – Transmettre des informations utiles est un art qui prend du temps ! 24.09.2024
Simple question Didier Lohri – Revalorisation des indemnités des curateurs – assesseurs 2025 24.09.2024
Interpellation Didier Lohri – Aide à la presse en ces périodes compliquées 10.09.2024
Interpellation Didier Lohri – Glacier 3000 ou l’attrait des Diablerets sur les quatre saisons par un ou deux hôtels 4* avec spa 20.08.2024
Interpellation Didier Lohri – Simplification de procédure « pompes à chaleur » de rafraîchissement 30.04.2024
Interpellation Didier Lohri – Romande Energie et son bénéfice 2023 30.04.2024
Interpellation Didier Lohri – Romande Energie voit son bénéfice exploser d’un facteur 5 en 2023 ! 23.04.2024
Question orale Didier Lohri – La logique polyvalente non binaire des prêts cantonaux 16.04.2024
Détermination Didier Lohri – sur la réponse du Conseil d’Etat à son interpellation – Cautionnements en matière d’énergies renouvelables et d’économie d’énergie, où en sommes-nous dans la pratique ! (23_INT_65) 19.03.2024
Motion Didier Lohri et consorts – LOI sur l’expropriation (LE) agricole sans indemnisation financière mais compensation durable 20.02.2024
Interpellation Didier Lohri – Programme Odyssée Police 20.02.2024

 

Influence de Didier Lohri sur les décisions du Grand Conseil vaudois en 2024

Didier Lohri a exercé une influence notable sur les décisions du Grand Conseil vaudois en 2024 par plusieurs moyens :

  1. Dépôts d’interpellations et de motions structurantes

Didier Lohri a initié et porté des débats sur des sujets concrets, notamment :

  • La simplification des procédures administratives pour les pompes à chaleur de rafraîchissement, via une interpellation déposée le 30 avril 2024, poussant l’exécutif à clarifier et éventuellement alléger les démarches pour favoriser la transition énergétique[1].
  • Des interventions récurrentes sur la fiscalité, notamment sur la transparence des déductions fiscales et l’indexation de certaines déductions, ce qui a contribué à inscrire ces sujets à l’agenda politique et à susciter des réponses du Conseil d’État[2].
  1. Défense d’une gestion financière transparente

Lohri a déposé une motion visant à modifier la loi vaudoise sur les finances, débattue en avril 2024, avec l’objectif d’améliorer la clarté et la transparence de la gestion financière cantonale. Ce type d’intervention a permis de sensibiliser le plénum aux enjeux de gouvernance financière et de pousser à des ajustements législatifs, même si toutes ses propositions n’ont pas été adoptées[3].

  1. Relais des préoccupations citoyennes et proximité avec le terrain

Lohri se distingue par une démarche participative : il relaie activement les interrogations et besoins des citoyens auprès du Conseil d’État, utilisant les outils parlementaires pour faire remonter les préoccupations locales et environnementales. Cette proximité a permis d’introduire au Grand Conseil des thématiques concrètes, issues du terrain, et d’influencer l’ordre du jour et les priorités politiques[4].

  1. Travail en commissions et collaboration inter partisane

Son engagement dans les commissions parlementaires lui permet de peser sur l’élaboration des rapports et des recommandations, influençant ainsi la formulation finale des textes soumis au vote[4]. Il travaille également en collaboration avec d’autres députés, notamment au sein du groupe des Vert-e-s, pour porter des projets collectifs et renforcer le poids de ses interventions.

Synthèse

L’influence de Didier Lohri en 2024 se manifeste donc par :

  • L’introduction et la mise en débat de sujets techniques et citoyens au Grand Conseil.
  • La défense de la transparence financière et de la transition écologique.
  • Un travail de relais des préoccupations de la population, qui oriente les réponses du Conseil d’État et les priorités parlementaires.
  • Une participation active en commissions et dans des démarches collectives, renforçant la portée de ses propositions[1][4][2][3].
  1. https://www.vd.ch/gc/depute-e-s/membre-du-grand-conseil/membre/82355
  2. https://lohri-vd.ch/interpellations-grand-conseil-vaudois/
  3. https://lohri-vd.ch/motions-grand-conseil-vaudois/
  4. https://lohri-vd.ch/grand-conseil-vaudois/

Sujets les plus discutés par Didier Lohri au Grand Conseil vaudois en 2024

Les interventions de Didier Lohri en 2024 au Grand Conseil vaudois se sont concentrées sur plusieurs thématiques récurrentes :

  • Fiscalité et déductions fiscales

Didier Lohri a déposé une interpellation intitulée « Le mystère des déductions fiscales pour le petit peuple vaudois continue depuis février 23 », mettant en avant la question de la transparence et de la compréhension des déductions fiscales pour les contribuables[1][2].

Il a également posé une question orale sur les « Déductions fiscales 2025 et indexation IPC du code 660 pour logement »[1].

  • Gestion des finances publiques

Il a abordé la mise à jour de la loi sur les finances cantonales, notamment en lien avec le Modèle Comptable Harmonisé (MCH2), à travers des motions et interventions visant à améliorer la clarté et la gestion financière du canton[2].

  • Développement durable et utilisation des ressources locales

Fidèle à ses engagements écologistes, Didier Lohri s’est positionné sur des sujets liés à la durabilité, la gestion responsable des ressources et la préservation du cadre de vie, conformément à ses valeurs affichées et à son appartenance au groupe des Vert-e-s[3].

Ces sujets montrent une priorité donnée à la justice fiscale, à la transparence financière et à la durabilité dans l’action politique de Didier Lohri au Grand Conseil en 2024.

  1. https://www.vd.ch/gc/seances-du-grand-conseil/detail-seance/seance-gc/1026864
  2. https://lohri-vd.ch/motions-grand-conseil-vaudois/
  3. https://lohri-vd.ch/grand-conseil-vaudois/
,

Fiscalité et lois, que les députés suivent une fois les loups solitaires

Les articles de presse au sujet du bouclier fiscal (La Côte, Le Temps, tous les autres sauf étrangement le 24Heures 17 avril 25) mettent en lumière ce que certains députés sentaient en interpellant le Conseil d’Etat sur ses pratiques et interprétations des lois.
Depuis 8 ans, mes dépôts au sujet de la transparence des comptes, les préfinancements, les amortissements, les déductions fiscales et l’indexation des prix à la consommation, sont peu suivis.
Où se situent les problèmes ?
Lorsque vous posez des questions, vous jouez au chat et à la souris. Tel un vieux professeur, le service et les députés influents jugent la question mal formulée. Le service vous donne une réponse évasive. Vous reposez une question et la réponse engendre de nouveaux doutes.
La transparence n’est pas dans la culture de l’Etat. La hiérarchie tente de freiner les évolutions.
Sans défendre un conseiller d’Etat actuel ou passé, il faut admettre que Mme Dittli a provoqué un tremblement de terre au département des finances. Elle s’est retrouvée comme un député se posant des questions sur l’application des lois et ne comprenant pas les explications données au compte-goutte.
L’histoire du bouclier fiscal des 3’500 favorisés déclenche une polémique dangereuse pour la cohésion de notre canton.
La haine du riche, profitant fiscalement, ou la haine du pauvre, profitant du social, aveugle bêtement les débats. La présidente du Conseil d’Etat a ouvert la porte aux déductions d’impôts ce qui est contraire à sa feuille de route. Elle a imaginé que le service des finances était sous contrôle par allégeance à leur ancien chef et qu’elle supervisait ce département verrouillé, grâce à son rôle de chef de l’exécutif. Quelle erreur stratégique !
Les services financiers doivent respecter les lois existantes, corriger au plus vite les déductions fiscales et non des baisses d’impôts linéaires, ceci pour TOUS les habitants du canton. Commençons par appliquer correctement l’indexation du coût de la vie pour les déductions d’impôts et ce pour la même période que le bouclier fiscal, soit 2008 !
Que les députés suivent une fois les loups solitaires pour le bien des 800’000 moutons tondus par la mauvaise application, sciemment involontaire, des lois !

version pdf

Consultation loi sur les communes 2025 et impôts

Version pdf

Après la mise en consultation de la loi sur les communes 2025, grâce à la collaboration de Monsieur Robert Middleton de Crans, éminent ancien collègue syndic, permettez-nous de placer quelques réflexions au projet cantonal.

Avant-projet de Loi sur les Communes (AP)
Commentaires de la Municipalité de Crans
Modifications personnelles (Didier Lohri en bleu ou orange) en total soutien aux commentaires de la Municipalité de Crans
Généralités
Il est à craindre que l’AP, en guise de venir en aide aux petites communes, plutôt les affaiblit en ajoutant aux obligations et responsabilités toujours grandissantes au fur et à mesure des nouvelles réglementations ; ce qui rendrait non seulement plus difficile l’accomplissement de leurs tâches mais diminuerait encore plus l’attractivité d’un poste de municipal. Ces intentions paternalistes risquent de renforcer la centralisation du pouvoir cantonal au dépens de l’autonomie communale, pilier de la démocratie suisse.
L’on ne peut éviter la conclusion que l’AP a été conçu pour une grande partie comme incitation à la fusion de communes. Le raisonnement du deuxième alinéa de l’explication de l’Art. 78 dans le Rapport explicatif (RE) confirme cette conclusion. Il y a de bonnes raisons pour certaines fusions, mais une Loi ne devrait pas créer un cadre institutionnel qui rend la fusion plus ou moins inéluctable.
Le Rapport explicatif de l’AP reconnaît que si les communes « ne disposent pas des outils et des ressources nécessaires, le risque est grand qu’elles doivent déléguer à d’autres l’exécution de leurs tâches » et que les associations de communes ont acquis une fonction importante, notamment dans la prestation de services pour et par les petites et moyennes communes. Où est le « risque » et en quoi consiste-t-il ?
Certes, il y a des problèmes de gouvernance et de transparence dans les activités de certaines associations intercommunales, mais la très grande majorité fonctionne bien, justement en répondant aux dites obligations et responsabilités nouvelles imposées par le canton. Certaines des dispositions de l’AP, en prétextant des intentions de démocratie et de transparence, risquent de rendre ces associations moins attractives. Ce sont plutôt des solutions à la recherche de problèmes.
La professionnalisation est certes aussi une bonne chose ; elle peut complémenter mais ne remplace pas le bon sens vaudois. Le concept de pourcentages d’activité et de formations obligatoires n’est pas acceptable. Il est illusoire de prétendre que la professionnalisation à elle seule « permettra aux communes d’assumer elles-mêmes les tâches qui leur sont confiées » – et c’est le but des associations intercommunales. Enfin, en matière de ressources, la NPIV vise justement à renforcer les communes à faible revenu.
En réalité, aujourd’hui, beaucoup de communes font appel à des professionnels externes, avocats, urbanistes, géomètres. Cette collaboration implique automatiquement une professionnalisation dans la prise de décisions municipales.
Terminologie –
Le terme « Législatifs » aux articles 84.3, 88b et 100.2 et 3 à remplacer par « Délibérants ».
Commentaires sur l’AP/Rapport explicatif RE
Art. 4 Règlements communaux
Est-ce que cet article ne concerne que les règlements validés par le Conseil communal ?
Si ce n’est pas le cas, la soi-disant liberté des municipalités pour édicter leurs propres règlements sans être « approuvés par le canton », en pratique n’existe pas puisque, afin d’éviter toute insécurité légale, la municipalité serait bien avisée de consulter le service cantonal. Il vaut mieux mettre cela au clair dans l’article. La nouvelle formulation ne permet guère de « clarifier le régime légal ».
Art. 6 Pétitions
Si l’article clarifie les suites d’une pétition adressée au Conseil, il n’en est rien pour les « pétitions » adressée à la Municipalité. Qu’est-ce une telle pétition et quelles sont les obligations pour la Municipalité d’y répondre ? Ne vaut-il pas mieux ne mentionner que le Conseil ?
Ne serait-il pas judicieux d’inscrire le devoir d’annonce de la pétition dans cette article plutôt que de renvoyer à un autre règlement ?
Quelle est l’argumentation de la suppression de l’alinéa 2 de l’ancien article 34b ?
Art. 7 Pilier public …
Actuellement, beaucoup de petites communes ne suivent pas cette règle ; la LINFO devrait suffire. Il y a incompatibilité entre l’Art. 16.5 et l’Art. 7d. Si le 7d est maintenu, l’article pourrait utilement clarifier la notion de « décisions prises par la Municipalité lorsqu’aucun intérêt public … etc. ».
L’utilisation du pilier électronique doit être un élément indispensable inscrit dans la loi comme une priorité
Qui est responsable de la publication sur le site communal des documents électroniques pour les décisions du Conseil et ou de la municipalité ?
Art 9 Rémunérations
Est-ce vraiment nécessaire de fixer la rémunération par un règlement plutôt que par un préavis ?
Ce dispositif ne complique-t-il pas le principe que la rémunération est plus liée à la situation financière de la commune qui dépend d’un budget plus que d’un règlement
Est-ce que le canton a l’intention de contrôler ces émoluments, voire les fixer ?
Art 10 Attributions
Est-ce que la suppression de l’alinéa 2 de l’ancienne loi ne provoque pas un problème ?
Est-ce que cela signifie qu’une autorité nouvelle peut suspendre de son chef une décision antérieure votée ?
Art. 13 Règlement
Il serait utile de pouvoir consulter un projet de règlement-type afin de pouvoir saisir les implications de cet article (v. aussi commentaire Art. 4 dessus).
Art. 14 Programme …
Un échafaudage-type serait utile pour les petites communes.
Contrairement à l’avis de la commune de Crans, il me semble que cette disposition est indispensable. Ne devrait-elle pas être accompagnée d’un plan-type aligné sur le principe MCH comptable ?
Art. 15 Incompatibilités
Une définition de « employé supérieur » est essentielle dans cet article, telle qu’évoqué dans le RE.
Art. 16 Séances
v. Art. 7. L’alinéa 5 ne résout de loin pas le problème de l’information que doit divulguer la Municipalité en cas de demande selon la LINFO. Un ordre du jour de séance de Municipalité peut non seulement lister les objets de discussion mais aussi les sujets de discussion mais aussi les considérations, voire les recommandations du Municipal concerné. Dans ce cas, en réponse à une demande selon la LINFO, la Municipalité devra créer un OJ séparé qui ne contient que la liste de ces objets, sans les considérations (en supprimant, bien sûr, toute information sur des personnes physiques et morales dignes de protection).
La nouvelle loi supprime la notion de droit à l’information des travaux de la municipalité. Est-il possible d’ajouter un alinéa stipulant la publication d’un extrait de PV des décisions de la municipalité ? Le Conseil d’Etat a bien publié des documents de compte-rendu de séances alors pour les communes c’est idem.

Art. 25-27
Si des cours de formation de certains acteurs est utile, voire souhaitable dans certains cas, ils ne devraient pas être obligatoires. Nous sommes opposés à la notion d’un taux standard ; il y a une trop grande variation dans les besoins des communes. N.B. v. Art. 152.3 et Art.175.
A l’alinéa 2, la phrase « Par voie réglementaire, le Conseil d’État peut prescrire des formations devant être suivies par les secrétaires municipaux ouvre la porte à de nombreux doutes. Quelle sanction peut être appliquée en cas d’irrespect de la proposition de l’Etat ? Si vous imposez un taux alors il faut définir les exigences minimales de formation pour le secrétaire municipal ?
Art. 26 Bourse communale
La notion de taux est gênante. De plus l’article ne précise pas la formation minimale de la bourse. Peut-on préciser que la bourse communale ne peut pas être une entreprise externe comme cela est le cas dans certaines communes ?
1 La personne responsable de la bourse communale exerce sa fonction à un taux d’activité de XX % (chiffre à définir) au moins, que ce soit au sein d’une seule commune ou d’un pôle administratif au service de plusieurs communes.
Art. 27 Service de l’urbanisme
Idem que pour le secrétaire ou la bourse. Il est inutile de fixer un taux mais des compétences minimales genre architecte HES ou ingénieur HES.

Art. 30 Attributions
L’alinéa f, dans la LC actuelle, est une source de conflits avec les commissions de gestion (cf. Art. 10 c). Comment faut-il comprendre « statut » et « base » ?
Ne serait-il pas possible de préciser la lettre e fixer le plafond des emprunts ; en fonction du plafond d’endettement net ou brut ?
Art. 31 Nombre de membres
Ne devrait-on pas préciser un alinéa sur le nombre de suppléants du Conseil communal ?
Art. 35 Bureau
Le RE déclare que l’AP « formalise » les formations à l’attention du bureau. Par contre, la loi n’indique aucune « formalité » ou obligation. Il est déjà assez difficile de composer un bureau de six personnes, sans ajouter une couche de formation.
Art 37 Secrétaire du conseil
Peut-on apporter une exception liant la secrétaire du Conseil si il y a un lien avec le président du Conseil ou membre du bureau
2 Le secrétaire du conseil ne peut pas faire partie de la municipalité, ni être employé supérieur de l’administration communale. Il ne peut mener une vie de couple, être parent ou allié en ligne directe ascendante ou descendante ou être frère ou sœur avec un membre de la municipalité ou d’un membre du bureau.
Art. 39 Conseil général : admission et démission
Ne doit-on pas procéder par un envoi recommandé de pareille décision si la personne n’est pas informée par courrier de la sanction possible ? L’art 44 précise pour un conseil communal une mesure de communication. Pourquoi pas pour le conseil général ?
Art. 43 Registre des intérêts
Définition ou exemples nécessaires pour « intérêts personnels et directs » – v. Art. 18 dessus.
Peut-on revoir la récusation des conseillers communaux ? Elle existe pour les municipaux. Pourquoi pas pour les Conseillers lorsque vous avez sur 40 membres 8 conseillers de la même famille ?
Art. 48 Composition
Ne doit-on pas prendre en considération les groupes d’influences lorsqu’il n’y a pas de groupes politiques ? Le poids des familles est trop importants dans le choix des commissions parfois.
2 Les commissions doivent refléter la composition du conseil, en assurant notamment une représentation équitable des groupes politiques au sens de l’article 38 de la présente loi ou des groupe d’influences familiaux.
Le président du Conseil ne peut pas assister à une séance d’une commission et ou avec la municipalité. Il serait nécessaire que le président ne peut pas assister aux séances de travail des commissions du conseil.
Alinéa 3 le président du Conseil Communal ne peut en aucun participer aux séances de commissions du Conseil et encore moins lors d’un vote.
Art 51 commission de gestion
Les membres de la commission de gestion ne peuvent pas être membre de la commission des finances et vice versa.
Peut-on créer un alinéa stipulant cette mesure ? Il en va de l’implication maximale des conseillers dans le suivi des affaires communales.
Art. 52 Commission des finances
Idem que pour l’article 52
Peut-on créer un alinéa stipulant cette mesure ? Il en va de l’implication maximale des conseillers dans le suivi des affaires communales.
Art. 53 Droit à l’information.
Il faut préciser que la Municipalité fournit les informations c, d et e « sur demande ». Les commissions pourraient comprendre du texte actuel que la Municipalité est tenue de les fournir « d’office », une tâche chronophage et pas toujours utile ou nécessaire. (v. commentaire dans le RE en bas de la page 21).

Art. 72 Vote : principes
Les oppositions dans le cadre de la police des constructions pourraient être considérées « en matière d’aménagement du territoire ». Il faut préciser que l’alinéa c ne donne pas de compétence au conseil pour leur examen – est-ce qu’il y a d’autres cas que les PGA ?
Art. 76 Serments
Clarification nécessaire de la phrase opaque dans l’alinéa 2a « de nommer toujours le plus éclairé et le plus propre de l’emploi dont il s’agira ».
Art. 77 Remise des documents
Le rythme élevé des fins de législature provoque des problèmes de transmission de dossiers. Il engendre parfois des incompréhensions entre les lectures et décisions antérieures et surtout lorsqu’il y a un changement de secrétaire municipal ou de bourse. Il serait utile d’accorder un délai de consultation des anciennes autorités municipales avec les nouvelles sous l’égide de la préfecture peut-être. Il est parfois impossible aux nouvelles autorités de découvrir, comprendre et imaginer les contraintes des dossiers.
1 L’ancienne municipalité remet à la nouvelle tous les papiers, titres, documents, livres et registres, valeurs pécuniaires, créances et autres biens appartenant à la commune.
2 Chacun des membres de l’ancienne municipalité doit renseigner la nouvelle municipalité sur les affaires en cours dans un délai de 3 mois après le changement des autorités.
Art. 78 Principes
Cet article est contraire à l’autonomie des communes, qui doivent être libres de s’organiser comme elles veulent.
C’est une atteinte à la liberté. Le canton doit réfléchir à son niveau si il ne devrait pas fusionner avec Genève, le Valais ou autres cantons limitrophes pour remplir ses missions de façon performante dans tous les secteurs.
Art. 79 Formes
Des formations seront certainement nécessaires sur les « contrats de droit administratif ». Pourquoi privilégier le contrat de droit administratif en le mettant au-dessus de l’association de communes qui devra rester la forme la plus courante de la collaboration intercommunale ? Le RE dit, à juste titre, dans le commentaire sur l’Art 98 : « Dans un contexte où de nombreuses politiques publiques doivent être traitées à l’échelle régionale, il est essentiel que le Canton favorise les collaborations intercommunales. »
Art. 81-82 Assemblées régionales
Nous sommes opposés à l’institution d’Assemblées régionales, qui ajoutent une couche supplémentaire et inutile dans les tâches de la Municipalité. Elles mettent en cause l’autonomie communale en matière de décision sur les collaborations intercommunales.
Si tel devait être le cas, il est indispensable que ces assemblées régionales puissent prélever des impôts auprès de la population des communes concernées. Le financement par le biais de l’impôt communal doit absolument être aboli. Il me sera possible de reprendre ce point à travers la loi sur les impôts.
Art. 84-85 Contrat de droit administratif
v. commentaire Art. 79 dessus
Section III Associations de communes
Se posent ici deux questions :
a) Quelle est l’utilité de vouloir réglementer le nombre de membres de ces associations ? Des associations dans le domaine de la protection civile, des services du feu, de la police et d’autres ont prouvé leur utilité sur un plan régional. Ce n’est pas en limitant artificiellement (v. Art. 90.1) le nombre de membres que la gouvernance sera automatiquement améliorée. Déjà le cas de Région de Nyon évoque la nécessité d’une dérogation. Sur quels critères décider des dérogations ? Dès qu’il y a un besoin immédiat de dérogation, il y a un problème dans la réglementation. (Même remarque sur l’Art. 93.1)
b) Effectivement, il y a non seulement une perte de souveraineté lors de la constitution de ces associations, il y a un problème de gouvernance, soulignée à juste titre dans le 3ème alinéa de l’Introduction et sur l’Art.90 au RE ; mais elle ne réside pas dans le nombre de communes membres, plutôt dans un certain désintéressement et manque d’engagement de certains délégués (pas ceux de Crans !) sur des sujets qui touchent effectivement « des pans entiers de l’activité des communes, et souvent [en fait presque toujours !] de leurs budgets ».
Cela mérite réflexion. L’on pourrait imaginer, par exemple, que des projets d’investissement au-delà d’un certain seuil soient soumis à la ratification par les conseils communaux des communes membres.
Art. 92 Conseil intercommunal – composition
À la lumière du constat sous b dessus, il paraît dangereux de limiter la participation au CI au seuls délégués des conseils. Les Municipaux sont plus impliqués dans le détail de ces dossiers que la plupart des délégués du conseil et, de par leur rôle dans les Comités de direction, sont obligés de les maîtriser. Il faut maintenir une double représentation Conseil/Municipalité aux Conseils intercommunaux tout en incitant les délégués du conseil à participer à des briefings par le municipal concerné avant chaque séance sur les sujets d’importance pour la commune.
Art. 97 Ressources
La notion de « critère péréquatif » mérite explication.
Est-ce une nouvelle clé péréquative car les règles ne peuvent pas être de la NPIV 2025 ?
Art. 105-110 Société régionale …
Ces dispositions détaillées n’ont pas leur place dans la Loi sur les communes ? Plutôt dans des directives à part.
Art. 119 et seq. Collaborations …
Il faut mieux définir l’étendue de la surveillance de l’État sur les « différentes formes de collaborations de communes »
Plusieurs dispositions de ce chapitre sont contraires à l’autonomie des communes. Chaque commune doit pouvoir librement décider d’adhérer ou non à une association intercommunale. Les critères pour une intervention éventuelle de l’État doivent être scrupuleusement définis, en particulier si le Conseil d’État considère qu’il est souhaitable qu’une commune quitte une association.
Art. 138 Plan financier
Il serait utile de disposer d’un outil Excel ou format standard pour l’exécution de ces dispositions.
Art. 145 Crédits d’investissements
« Le Conseil d’Etat précise les modalités spécifiques à chaque crédit » – nous supposons par règlement d’application. Nous avons compris qu’il y aura des dispositions spécifiques pour les crédits-cadre et que leur durée pourra être réglementée. C’est un point important.
Art. 152 Responsabilités de la bourse communale
Les formations ne doivent pas être obligatoires – v. Art. 25-27
Art. 154 Contrôle interne
Des formations seront nécessaires pour l’accomplissement de cette obligation.
Art. 156 Compétences du département
1e Qui sont les « autorités de surveillance compétentes » ? Est-ce qu’elles incluent les commissions du Conseil ?
Art. 175 v. commentaire Art. 25-27

AP Loi sur les impôts communaux
L’AP prévoit la suppression des Commissions du Conseil communal de recours en matière d’impôts communaux.
Nouveau texte : Art. 47b
1 Toute décision prise en matière d’impôts ou taxes communaux et de taxes spéciales peut faire l’objet d’une réclamation au sens des articles 185 et suivants de la loi sur les impôts directs cantonaux (LI).
2 Les décisions sur réclamation peuvent faire l’objet d’un recours au Tribunal cantonal conformément à la loi sur la procédure administrative.
Selon le RE :
Outre le fait que les commissions de recours en matière d’impôts communaux ne disposent souvent pas des ressources adéquates pour traiter convenablement les recours qui leur sont adressés, on constate aussi que ces procédures sont relativement lourdes et qu’elles éloignent les conseillers des tâches délibératives pour lesquelles ils ont été élus. De plus, le Tribunal fédéral a récemment considéré que ces commissions ne constituent pas des tribunaux au sens de l’art. 30 al. 1 Cst. féd., en admettant par conséquent qu’elles se fassent assister de conseillers juridiques externes (arrêt du Tribunal fédéral 9C_266/2023 du 19 septembre 2023). On peut légitimement supposer que les commissions vont de plus en plus souvent faire appel à des mandataires externes, avec le risque qu’elles suivent quasi systématiquement les recommandations de ces experts.
Une procédure de réclamation est aménagée en lieu et place. Par définition, la réclamation est adressée à l’autorité qui a rendu la décision. Dans ce contexte, on rappelle que l’avant-projet de loi ne prévoit plus de recours administratif à la municipalité lorsque les pouvoirs ont été délégués à un service (cf. commentaire de l’art. 21 AP-LC). Dans un tel cas, la réclamation est donc adressée au service qui a rendu la décision. Dans tous les cas, le recours administratif de l’art. 73 LPA-VD est ouvert à l’encontre de la décision sur réclamation rendue par la municipalité ou le service compétent. La procédure des articles 185 et suivants de la loi sur les impôts directs cantonaux s’applique par analogie, étant précisé que cette loi prévoit elle-même que la loi sur la procédure administrative est applicable au surplus (art. 66 ss LPA-VD).
La procédure n’est pas claire et nécessite explications. L’on a l’impression que la Municipalité devient juge et arbitre et que le plaignant devra recourir à la CDAP contre le jugement final de la Municipalité pour des montants presque toujours minimes.
La volonté du Conseil d’Etat consiste à fusionner les communes et renforcer les associations de communes sous une forme ou l’autre. Il est indispensable que le citoyen sache où vont ses impôts. Il est donc indispensable que la loi sur les impôts réintroduisent la notion d’impôts affectés. Chaque collaboration doit avoir un budget et un mode de financement spécifique. En aucun la commune doit faire passer son taux communal d’imposition sans avoir le détail des impacts financiers et de charges fiscales pour sa population.
Art. 35b Procédure au conseil communal ou général
1 Le projet d’arrêté d’imposition est remis par la municipalité au conseil communal ou général au plus tard le 31 août. Il est immédiatement transmis à la commission des finances.
2 La municipalité remet un projet d’arrêté d’imposition au conseil communal ou général lorsque l’arrêté en vigueur arrive à échéance à la fin de l’année en cours.
3 La municipalité indique l’affectation de l’arrêté d’imposition an fonction des charges de chaque association de communes dont la commune est membre.

Bassins, le 31 mars 2025

Association des Curateurs et Assesseurs Privés VD

Suite à une demande de curateurs et assesseurs privés, le Grand Conseil Vaudois a accepté de modifier le budget 2025 dans le but d’indemniser un peu plus correctement ces personnes dévouées.

Afin de créer une association qui permettrait de défendre les intérêts et surtout de ne pas se sentir seul avec ses problèmes administratifs, il a été décidé de sonder les curateurs et assesseurs.

Vous pouvez cliquer sur le lien suivant et répondre à nos questions d’ici au 30 juin 2025 :

Association « Curatrices-Curateurs privés » – Association « Curatrices-Curateurs privés »

En vous remerciant et avec nos meilleures salutations.

pa Didier Lohri

, ,

Motion CEP moyens financiers initiaux (Commission d’Enquête Parlementaire)

Cette motion est une forme d’apothéose politique entre Monsieur Alexandre Berthoud et votre député. Depuis de nombreuses années que cela soit à la Commission des Finances ou lors de chaque sujet financier, nous ne sommes pas d’accord sur la forme et sur le fonds. Je n’ai pas été son laquais ni son teckel. Mon rôle s’apparente plus au bouvier bernois tirant la charrette porteuse du document afin d’y associer son nom à la démarche. Nous en avions débattu lors d’une séance en plénum après avoir tenu les mêmes propos pour demander les moyens financiers nécessaires à la décision qu’engendre la constitution d’une enquête parlementaire. Un grand merci aux autres cosignataires de toutes tendances politiques qui ont par leurs expériences à la Commission d’enquête parlementaire de Riviera Chablais, comprit les difficultés de la mise en place d’une telle décision politique.

Dépôt
Le Grand Conseil a validé une adaptation de la loi sur le Grand Conseil afin de définir les règles en matière de gouvernance lors de la création d’une commission d’enquête parlementaire CEP selon l’article 67 de la LGC.
Sans remettre en cause le travail de la CIDROPOL, ni la pertinence d’une proposition de notre collègue Gérard Mojon, il reste cependant un point de financement permettant d’améliorer l’efficience de la CEP.
D’un point de vue pragmatique, si l’organe d’attribution du crédit supplémentaire est défini différemment, il reste la problématique des premières semaines des travaux d’une CEP.
Comment donner les moyens à la CEP de se réunir, de se structurer, de définir l’ampleur des dossiers à analyser et son impact financier, si elle ne dispose de locaux, d’un secrétaire et de moyens financiers IMMEDIATS.
Il faut inscrire dans la loi un montant initial dans le but de transmettre au Bureau la demande de crédit, d’autant plus que le bureau a la compétence de fixer le délai de son rapport.
La loi LGC à l’article 67 pourrait accorder un crédit initial afin de permettre de se structurer dans le but qui lui est accordé. La forme pourrait être imaginée en ajoutant par exemple, un alinéa supplémentaire de la veine :
Section VII Commission d’enquête parlementaire
Art. 67 Institution et but [ 3 ]
2b Elle dispose d’un crédit initial maximal de CHF 150’000 lui permettant de siéger immédiatement, dès sa constitution afin de s’organiser pour remplir de manière autonome les missions définies à l’alinéa 2.
Le règlement RLGC précise justement à l’article 51 al1 que la commission doit se réunir pour engager un collaborateur et établir un budget.
Règlement RLGC
Art. 51 (art. 68 et 71 de la loi)
1. La commission d’enquête parlementaire communique au Bureau tout engagement d’un ou de collaborateurs ou toute mesure ayant des incidences sur le budget du Grand Conseil.
Pour mémoire, cette commission doit travailler en dehors des locaux cantonaux, être autonome des services de l’Etat.
Nous constatons un certain paradoxe entre la loi et le règlement. La commission peut engager une personne et communiquer son engagement au Bureau.
Il est donc impératif de pouvoir posséder une enveloppe financière initiale pour donner les informations de salaire et de garantie d’emploi au secrétaire de commission d’enquête parlementaire sur la période des travaux de la CEP. Une piste serait d’avoir une rubrique systématiquement inscrite au budget cantonal.
Nous avons vécu cette période de flou qui compliquait le recrutement de personnel et obligeait le personnel de travailler sans connaître le montant de son défraiement. Nous occultons la problématique de pouvoir signer un bail pour les locaux de réunion.
C’est fort de l’expérience vécue et dans la recherche d’efficacité maximum, que les motionnaires demandent à la CIDROPOL d’étudier une modification de la LGC et/ou du RLGC permettant d’accorder un crédit initial de CHF 150’000 dès l’acceptation du Grand Conseil de la constitution d’une enquête parlementaire CEP. Cette dernière aurait la possibilité de travailler de manière autonome dès le début de l’enquête et permettre de définir au mieux le crédit supplémentaire nécessaire à sa tâche.

, ,

Postulat Déchets pas de progrès depuis 10 ans ! (Taxe au poids 24Heures du 6.2.25)

Propos en plénum présentation du postulat    Lien vidéo

Après les analyses financières publiées au sujet des problématiques cantonales comme l’accueil de jour ou autres, vient le temps des déchets urbains.
Un article rapporte que les Vaudoises et Vaudois n’ont pas progressé sur le tri des ordures depuis dix ans et l’introduction de la taxe au sac.
Si certes le Canton annonce une révision de la loi et que l’UCV, justifient d’autres vecteurs influençant les résultats de la situation, force est de constater que la taxe au sac n’est peut-être pas la solution visionnaire afin de tenter de résoudre le problème important qu’est la séparation des déchets à la source.
Les contrôles par les employés communaux ne sont pas une piste simple à appliquer pour le personnel. Surtout, comment uniformiser les critères entre les communes. Il faut un sacré courage pour qu’une municipalité, peut-être en campagne électorale, accepte sans rupture de collégialité de donner l’ordre aux employés de sévir.
Une autre analyse parue dans la revue polytechnique en 2021, signalait déjà la problématique de notre gestion des déchets. Cette étude comparative révélait que les communes qui ont fait le choix de la taxe au poids ont réduit, en moyenne, de près de la moitié la masse totale des ordures ménagères incinérées, en comparaison avec celles qui ont opté pour la taxe au sac.
La limite du système sac à ordure taxé était attendue. Comme toujours la simplicité du système préconisée, en 2013, par le canton facilitait le passage de la loi mais réellement ne résolvait nullement le but principal recherché qu’est la valorisation des déchets. Pour ne pas froisser les quelques réfractaires réclamant une taxe au poids, plus juste pour les citoyens respectueux et adhérant au principe de revalorisation des déchets, le canton avait offert la possibilité de taxer au poids.
Principe physique biaisé à l’origine de la taxe au sac
Comment peut-on facturer un sac d’ordures ménagères en fonction de sa capacité définie en litre alors que les communes éliminent leurs déchets collectés en fonction du poids ?
Il y a évidemment un problème. Le sac remplit de plumes est au même tarif qu’un sac de plomb. Cherchez l’erreur et c’est évident que nous allons dans le mur avec un tel raisonnement !
En 2025, le canton désire permettre d’égaliser et de rationaliser les pratiques sur le territoire cantonal. Le canton prévoit que la nouvelle loi permette « d’intensifier ses échanges avec les communes afin notamment de veiller à une bonne mise en œuvre de la gestion des déchets urbains ».
Après 10 ans de pratique, sommes-nous convaincus que veiller à une bonne mise en œuvre de la gestion des déchets, en conservant la taxe au sac, est une mesure forte ?
N’est-il pas simplement temps d’inverser la proportion de communes utilisant le sac taxé, augmentant leurs taxes personnelles à la limite de la loi pour couvrir le déficit de ce compte fermé selon MCH2, en favorisant les récoltes des déchets de tous types au poids ?
Les arguments du surcoût des installations de pesage ne sont plus justifiés. L’Internet des Objets IoT est un moyen que l’industrie utilise afin d’augmenter les gains opérationnels en évitant des trajets inutiles et financiers. Notre travail consiste à séparer les déchets par nature afin d’augmenter le taux de recyclage des matières premières. Plus aucune déchetterie ou lieu de collectes décentralisés ne sont pas alimentés électriquement.
C’est ainsi que nous avons l’honneur de demander au Conseil d’Etat une modification de la loi cantonale sur la gestion des déchets, en favorisant tous les systèmes de collecte et de facturation au poids au détriment d’une taxe au sac (volume) afin d’avoir une loi incitant au maximum le tri des déchets et leur revalorisation.

Site du 24Heures 25.2.2025

Commentaires dans l’ordre chronologique

Site 24Heures commentaires conclusion

, ,

Accélérer la diminution de déperditions thermiques d’au moins 75% des 438064 logements vaudois par le cautionnement

Le canton de Vaud possède une volonté d’accélérer la rénovation des bâtiments dans le but de limiter les déperditions thermiques et de lutter contre le CO2. Cet objectif est plus que nécessaire et urgent pour diminuer notre dépendance aux importations de mazout, de gaz et d’électricité. Les propriétaires ont intérêt à accélérer les rénovations de l’enveloppe thermique des bâtiments. Leurs locataires seront pleinement satisfaits de cette opération du point de vue philosophique pour l’environnement et surtout financier.
Le parc immobilier vaudois est constitué de 2 catégories de bâtiment, les biens cantonaux et la grande majorité des bâtiments privés. Dans la chasse au gaspillage énergétique, vaut-il mieux mettre la force financière sur les biens cantonaux ou sur les biens privés ?
La réponse idéale serait d’avoir les moyens pour les 2 catégories mais la réalité est différente.
Selon la Stratégie énergétique 2050 (nouvelle politique énergétique), la consommation du parc immobilier suisse devrait passer à 65 TWh en 2050. De plus, afin de satisfaire les objectifs de l’Accord de Paris, le Conseil fédéral a décidé d’abaisser les émissions de CO2 à zéro émission nette (neutralité carbone) d’ici à 2050. Si le délai de 2035 est l’objectif recherché.

Depuis plusieurs années, des interpellations ou questions orales ont été déposées au sujet de la possibilité d’aider les personnes physiques afin d’obtenir un cautionnement de l’Etat pour remplir les conditions d’un prêt bancaire.

Cas concret
Prenons l’exemple d’un immeuble composé de 60 appartements en PPE ayant une volonté d’aller vite pour assainir son bâtiment. La PPE possède un fonds de rénovation important.
Après avoir obtenu le droit aux subventions cantonales, les CECB+ respectés, l’organe bancaire n’accorde pas le prêt nécessaire à exécuter les travaux. Pourquoi ?
La banque ou assurances, ne veut pas établir des contrats individuels en raison des caractéristiques de chaque propriétaire, retraité, jeunes familles et autres ne remplissant pas les critères d’obtention du prêt (Charges maximales au tiers du revenu principalement). Les prêteurs reconnus désirent un seul interlocuteur pour obtenir le prêt. Si le comité de la PPE obtient l’aval de son assemblée, la banque réclame toujours une garantie de cautionnement.

La loi sur l’énergie actuelle article 40 ou même future article 66, parle bien de la forme de financement du cautionnement mais le canton a donné des réponses assez claires. Il manque un dispositif légal pour mettre en place les règles de cautionnement. Il est indiqué que les PPE ne peuvent pas obtenir un cautionnement étatique.
Il est regrettable que le canton ne mette pas une priorité comme d’autres cantons sur la facilitation à accorder le cautionnement aux PPE (environ 20% des bâtiments vaudois) mais aussi aux personnes physiques (environ 66% des bâtiments vaudois) dans le but d’accélérer la rénovation des bâtiments.

Exemples de dispositions d’autres cantons 
Prêt ou cautionnement d’emprunt
Il est possible de bénéficier d’un prêt ou d’un cautionnement d’emprunt. Ces derniers sont complémentaires aux subventions et aux exonérations fiscales.
Pour qui
Les personnes physiques propriétaires d’un bâtiment individuel ou en copropriété dans le canton sans possibilité d’obtenir un emprunt bancaire (prêt) ou qui ont besoin d’un cautionnement d’emprunt de l’Etat pour obtenir leur emprunt bancaire.
Conditions
Les projets pouvant faire l’objet d’un prêt ou d’un cautionnement d’emprunt sont :
•    les installations techniques
•    les travaux visant une amélioration de l’enveloppe thermique des bâtiments qui contribuent à la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
•    Le bâtiment concerné doit être situé sur le territoire du canton. Il ne doit pas être exempté de la taxe sur le CO2.
Les conditions liées à la situation personnelle de la requérante ou du requérant sont évaluées sur dossier.
Prêt
Le taux d’intérêt pour un prêt est fixé notamment selon le taux d’intérêt du marché et la situation personnelle du bénéficiaire.
Cautionnement
La rémunération associée aux cautionnements est fixée par la trésorerie générale de l’Etat, pour le compte du département des finances.
Durée – Prêt
Les prêts sont remboursables sur une période maximale de 10 ans.
Les modalités ainsi que les conditions de remboursement sont définies pour chaque situation.
Durée – Cautionnement
Les cautionnements sont limités dans le temps. Leur durée est définie pour chaque situation.
Force est de constater que le Canton ne pourra pas assainir ses bâtiments et continuer les subventionnements des immeubles privés d’ici 2050. Le parc immobilier est gigantesque. Il ne suffit pas de dire que les propriétaires peuvent vendre leurs biens pour être sûr que les travaux de rénovation se feront. Qui payera au bout de l’opération ? Est-ce que les bâtisses ne seront plus des gouffres énergétiques à la recherche de dérogations ?
Il est indispensable et urgent de légiférer sur la question du cautionnement comme le permet l’article 40 de la loi actuelle sur l’Energie.

L’argumentation consistant à dire que la nouvelle loi est en cours d’élaboration et qu’il est inutile de prendre en compte cette motion, n’est pas justifiée.
Au contraire il est indispensable dès maintenant, de clarifier cette question de cautionnement figurant dans l’ancienne LVLEne du 16 mai 2006 et le projet de la nouvelle loi.

Conclusion
La motion déposée demande au Conseil d’Etat d’élaborer et de présenter un projet de loi ou de décret selon les exemples d’autres cantons, complémentaire aux lois sur l’Energie en vigueur et futures, répondant aux buts suivants :
•    Définition des règles et conditions d’obtention d’un cautionnement de l’Etat auprès d’un organe bancaire cantonal ou caisse de retraite cantonale comme d’autres cantons.
•    Constitution d’un fonds réglementé de cautionnement cantonal avec son mode d’alimentation financier.

Les signataires de la motion remercient d’ores et déjà, le Conseil d’Etat de son engagement afin d »atteindre les objectifs de la stratégie énergétique 2050.

,

Source du Montant, une fausse bonne idée, où en sommes-nous ?

Contexte et importance du plan directeur des eaux
Au début 2024, deux recours ont été déposés contre la décision commune des Départements de l’économie, de l’innovation, de l’emploi et du patrimoine (DEIEP), ainsi que de la jeunesse, de l’environnement et de la sécurité (DJES) du 18 décembre 2023 levant les oppositions et approuvant le projet d’octroi d’une concession de pompage des eaux souterraines du domaine public au moyen des puits du Montant et de la Cézille et la construction des ouvrages pour le captage et l’adduction d’eau régionale Montant-Cézille-Gresolière.

Rappel
Dès 2017, des interpellations, motions et postulats ont été déposés demandant un plan directeur des eaux à l’échelon cantonal. Les objectifs consistaient à donner plus de poids aux différentes directives cantonales de la stratégie de la fiche F43 et même qu’à la LDE, ne possédant pas de caractère contraignant– donc valant obligation légale pour les distributeurs d’eau – en termes de coordination et développement des réseaux d’eau.
Le Conseil d’Etat a répondu à l’aide de rapports et de justifications aux diverses demandes du plénum. Ce dernier estimait qu’il n’y a pas lieu de modifier le système d’approvisionnement en eau actuel qui permet de s’adapter à l’évolution climatique prévue, ainsi qu’aux conditions locales et régionales avec la souplesse voulue, dans le respect du PDCn, de la LDE et de l’autonomie communale.

Cas d’adduction d’eau intercommunale Montant-Cézille-Gresolière
Ce dossier est très sensible dans le district de Nyon. Plusieurs élus et citoyens ont été étonnés de constater que certains documents demandés lors de l’étude du site intercommunal Montant-Cézille-Gresolière n’étaient pas ou n’ont pas été produits rendant le dossier gravement lacunaire.
Ils relèvent des incohérences dans les arguments de réalimentation des sources et du maintien des débits résiduels convenables conforme à la LEau et respectant les droits des concessions existantes.
Ils notent aussi des avis divergents entre le projet actuel et les déterminations antérieures des experts. Ceux-ci demandaient en cas de réactivation du dossier d’étudier une variante régionale type SAPAN, plus avantageuse tant en terme économique et technique selon eux.
Ils appellent à suivre la fiche F43 qui consiste à valoriser les ressources régionales en eau à disposition et en optimisant les différents niveaux de pression de chaque distributeur.
Sans entrer dans tous les détails de la procédure et des études, j’ai l’honneur de poser les questions suivantes au Conseil d’Etat :
1.    Comment expliquer qu’EAUDICI exploite la source du Montant depuis près de 15 ans sans aucune concession autrement que renouvelée à bien plaire et/ou querellée ?
2.    Est-ce correct que le projet, mis à l’enquête, ne présente pas de notice ou d’étude d’impact sur l’ensemble des cours d’eau concernés (Cordex, Montant, Serine, Promenthouse.) ?
3.    Est-ce que le projet est conforme aux lois directives sur les eaux, LEau, sur la pêche LPêche et de l’environnement, LPN ?
4.    Est-ce qu’un bilan carbone a été présenté avec la version des travaux proposés ?
5.    Comment expliquer que le dossier n’ait pas été soumis à la CFNP (Commission Fédérale pour la Protection de la Nature et du Paysage) avec des travaux se situant en partie à l’intérieur de l’inventaire Fédéral (IFP 1205 Bois de Chênes), violant ainsi les obligations légales en vigueur ?
6.    Comment expliquer que les services de l’Etat établissent une synthèse en 2019 alors que l’étude est datée de 2022 rendant un avis totalement arbitraire car donné de façon antérieure à l’étude finalisée ?
7.    Est-ce envisageable aujourd’hui de s’entêter à réaliser un projet vieux de plus de 40 ans dangereux pour l’environnement au lieu de concevoir comme le fait la SAPAN un développement régional durable en la matière, sans partager cet esprit économe en eau et en énergie partagé par 20 communes ?

,

Curateurs- Assesseurs suite à la réponse du Conseil d’Etat à votre sujet Budget 2025

Suite aux courriers des lecteurs, des curatrices et curateurs privés m’ont contacté. Leurs questions allaient dans le sens de savoir pourquoi il n’y avait pas d’association. Alors voici un lien pour un sondage permettant d’évaluer le besoin : Sondage Association Vaudoise des Curatrices et Curateurs privés délai 20 février 2025

Courrier des lecteurs la Côte 18.12.24
Curateurs – Assesseurs, précisions budget 2025
Votre article mentionne à 2 reprises qu’un montant de 2.4 millions de CHF a été voté afin de revaloriser le travail des curateurs privés.
Le plénum a accordé, de haute lutte, un droit de dépenses au Conseil d’Etat de 1.2 millions.
Permettez-moi de préciser que le travail des curateurs privés est un sacerdoce. Il s’apparente à du bénévolat. 365 jours par an et presque 24 heures sur 24, ils sont disponibles envers leurs pupilles.
12 ans que l’indemnité et les débours n’ont pas été adaptés alors que les curateurs professionnels, employés de l’Etat effectuant le même travail, sont soumis aux indexations du coût de la vie. Pire les indemnités des curateurs privés ou assesseurs sont considérées comme un salaire, soumises à la fiscalité, induisant une diminution du défraiement.
Le Conseil d’Etat a incité, par un laïus abscons lors des débats, le refus à cette revalorisation. Respectons-nous ces citoyens se dévouant pour une population, laissée aux bords des routes par fracture numérique, par manque de rigueur administrative ou dans la détresse psychologique, sans être obligatoirement des charges financières pour l’Etat ?
Il plane comme un présentiment que la volonté du Conseil d’Etat consiste à justifier son immobilisme, sous couvert d’une étude générale de la situation commencée en 2021 et réactivée miraculeusement en décembre 24.
Face à cet argument, j’incite tous les curateurs, assesseurs, à suivre attentivement l’évolution de leur rémunération en 2025. Remontez les informations aux députés ayant soutenu cette revalorisation. N’hésitez pas à rappeler au Conseil d’Etat qu’il est seul compétent pour corriger cette iniquité financière crasse sur la base du règlement sur la rémunération des curateurs article 3 alinéa 3. Faites que le Conseil d’Etat respecte la volonté du législateur.

,

24Heures Alpiq nucléaire courrier des lecteurs 18 novembre 2024

La directrice d’Alpiq prévenant les entrepreneurs de ne pas compter sur l’atome suscitent des commentaires. De ce discours modérateur, il faut garder la tête froide sur sa volonté de réintroduire le nucléaire en Suisse.
Elle sait que l’évolution du nucléaire utilisera le principe de fission datant de 1957 à quelques détails près. Est-ce que la nouvelle technologie de fission diminue notre dépendance aux pays fournisseurs d’uranium enrichi ou pas ? Les investisseurs ne sont pas des philanthropes et désirent un rendement financier immédiat sans perte d’argent dans la recherche sur la fusion nucléaire.Comment faire comprendre aux politiques qu’il ne suffit pas de décréter, à l’aide de subventions, pour couvrir tous les toits de Suisse à l’aide de panneaux solaires chinois à la suite des faillites des constructeurs européens, sans que le réseau électrique suisse puisse suivre. Comment démontrer aux actionnaires qu’il est indispensable d’investir dans les voies de transport d’énergie électrique datant des années 60 en diminuant leurs dividendes ? Une analogie avec le débat sur les mobilités est totalement fortuite et significative de l’état des réseaux de transports helvétiques.
La directrice survole le problème de la chaîne d’approvisionnement qui doit inclure le stockage définitif des déchets radioactifs Est-ce cohérent de soutenir le retour du nucléaire sans avoir de solution avant 2060 afin de traiter nos déchets ?
C’est un suicide multigénérationnel que nous nous imposons !
Il est indispensable de rester vigilant aux discours lénifiants des pronucléaires et surtout :
« ne jamais croire à la pseudo nouvelle technologie nucléaire reposant sur la fission mais uniquement celle utilisant la fusion. »
19.11.24 parution 18.12.24 24Heures

,

Respect de la décision du TF au sujet de la publication de liste des risques 2025

Chaque fin d’année l’arrivée du budget suscite de l’intérêt. Pourtant il manque toujours des documents afin que les 135 députés puissent effectuer l’étude du budget.
C’est la liste des risques. Un arrêt du 9.8.24, le Tribunal Fédéral a rendu une décision contraire aux arguments du Conseil d’Etat qui refusait de publier cette liste.
Rappel :
2. Le recours 1C_22612023 (demande de la liste des risques) est admis et I’ arrêt attaqué est réformé en ce sens que la liste détaillée des risques financiers pris en considération par le Conseil d’État pour élaborer le budget 2023 de l’État de Vaud est communiquée aux recourants.
Sur la base de cette décision, demande a été faite de cette liste. Il m’a été répondu qu’elle n’était pas disponible que le 26 novembre 2024.
J’ai l’honneur de poser la question suivante au Conseil d’Etat :

Pourquoi le Conseil d’Etat n’applique pas la décision du TF lui demandant de transmettre la liste sans délai et au moment de la publication publique du budget ?

,

Déductions fiscales 2025 pour le logement Code 660 VauTax

Suite à la publication du budget, je me suis permis de reprendre les questions d’indexation des dépenses fiscales selon l’art 60 de la LI.
En février 2023, j’avais demandé comment s’appliquait l’IPC. Malgré les réponses du Conseil d’Etat, les déductions fiscales du code 660 entre 2022 et 2024 ne semblent pas correspondre aux explications.
J’ai l’honneur de poser la question suivante au Conseil d’Etat :

Est-ce que le montant de déduction fiscale du code 660 pour logement sera de CHF 6’900 car en 2024 le montant était de CHF 6’711 arrondi à CHF 6’800 selon la LI ?

En remerciant le Conseil d’Etat du temps consacré à me répondre.

, ,

Le mystère des déductions fiscales pour le petit peuple vaudois continue depuis février 23

Introduction en réaction à l’inégalité de traitement des allégements fiscaux

Cette interpellation s’inscrit dans le processus engagé en février 2023 afin de comprendre le mécanisme de l’index du prix à la consommation appliquée par le Canton à l’article 60 de la LI pour les déductions fiscales et aider les contribuables subissant l’augmentation du coût de la vie de plein fouet.
Les différentes réponses données ou en attente de réponse par le Conseil d’Etat, ne sont pas très claires.

A la lecture des documents du budget 2025, il m’apparait important de revenir sur cette problématique dans l’intérêt de tous les citoyens vaudois et non seulement les contribuables pouvant défiscaliser un montant de donation 6 fois plus élevé que l’année passée, soit 300’000 CHF ou défiscaliser une succession d’un montant de 4 fois plus que l’an dernier, soit 1’000’000 CHF. En rappelant que ces décisions ont un impact sur les communes sans avoir été consultées à moins que j’aie omis l’information ou mal interprété un document de réponse.

Vous comprendrez que les contribuables modestes et moyens, soit 90% de la population, ne sont pas impactés par ces allégements de donation et succession. Seul le 0,5% de réduction d’impôts en sus sera appliqué.
Malgré les explications des documents étatiques annuelles accompagnant les déclarations d’impôts, force est d’admettre que des mystères et des incompréhensions au sujet des adaptations des déductions fiscales accordées ne sont pas cohérentes.

Dépôt officiel

En recevant l’EMPD du budget une explication est donnée à la page 58 au sujet de la progression à froid. Le Conseil d’Etat formalise que les articles 60 et 42a de la LI sont ouverts à la discussion budgétaire. En voici la teneur.
DGF – Progression à froid
Pour éviter que les conséquences de l’inflation aient également des impacts fiscaux et partant réduisent d’autant le pouvoir d’achat des contribuables, les barèmes et déductions sont adaptés en 2025 en vertu des art. 60 et 42a de la loi sur les impôts cantonaux du 4 juillet 2000 (LI), l’IPC au 30 juin 2024 (base 100= 2000) s’élevant à 115,9 contre 114,4 au 30 juin 2023. Cet ajustement, pour les personnes physiques, des barèmes et des déductions ne nécessitent pas de modification légale, l’art. 60 LI prévoyant une indexation automatique.
Le but du mécanisme de la progression à froid est de faire en sorte que dans un système d’imposition progressive, un contribuable ne se voit pas imposer à un taux plus élevé en raison d’un revenu nominal qui augmente en raison de l’inflation et de sa compensation étant donné que son revenu réel n’a pas augmenté en conséquence.

En reprenant les tableaux de déductions fiscales de 2022 à 2024 mis à disposition du peuple et figurant dans VaudTax, nous constatons des différences par rapport à la réponse du Conseil d’Etat donnée par suite d’une interpellation et d’une résolution en attente de réponse par le plénum (28.2.23 et 10.10.2023) au sujet de ces valeurs d’indexation des déductions fiscales. Sans reprendre toutes les explications de l’Etat afin de justifier sa position selon les principes de Schopenhauer et ses 38 ficelles, tours et autres passes pour garder raison à tout prix en ayant objectivement tort ou comment terrasser son adversaire en étant de plus mauvaise foi que lui. Concentrons-nous sur le code 725 appelé « Déduction famille ».

En 2022, la déduction famille (code 725) indique pour un couple un montant de CHF 1’300. Pour une famille monoparentale, la somme est de CHF 2’700. Pour les enfants à charge, le montant est de CHF 1’000.
La référence IPC au 30 juin 2021 n’a pas augmenté par rapport à la référence de 109.5 du 30 juin 2019 (dernière augmentation).En 2023, la déduction famille (code 725) indique pour un couple un montant de CHF 1’300. Pour une famille monoparentale, la somme est de CHF 2’800. Pour les enfants à charge, le montant est de CHF 1’000.
La référence IPC au 30 juin 2022 est de 112.5 par rapport à la référence de 109.5 du 30 juin 2019 (dernière augmentation).
Que constatons-nous !

Seule la déduction fiscale de famille monoparentale augmente logiquement car selon la méthode de calcul avec une somme de CHF 2’774 arrondie au montant aux cent francs supérieurs soit CHF 2’800.
Si la réponse du Conseil d’Etat est correcte, pour quelles raisons les 2 autres déductions ne sont pas adaptées à CHF 1’400 pour les couples et CHF 1’100 pour les enfants à charge ?

Il y a incohérence ou ai-je omis un point caché ou mal interprété de ma part.

En réalité, les valeurs des déductions famille en 2023 auraient dû être :
En 2023, la déduction famille (code 725) indique pour un couple un montant de CHF 1’400. Pour une famille monoparentale, la somme est de CHF 2’800. Pour les enfants à charge, le montant est de CHF 1’100.
Si nous appliquons la règle, expliquées par le Conseil d’Etat, les valeurs de déductions fiscales 2024 m’étonnent.
En 2024, la déduction famille (code 725) indique pour un couple un montant de CHF 1’300. Pour une famille monoparentale, la somme est de CHF 2’800. Pour les enfants à charge, le montant est de CHF 1’000. La référence IPC au 30 juin 2023 est de 114.4 par rapport à la référence de 112.5 du 30 juin 2022 (dernière augmentation).
Là à nouveau, nous constatons aucune augmentation des déductions fiscales pour le peuple en 2024 malgré 1.9 points d’inflation supplémentaire.
Selon la règle indiquée par le Conseil d’Etat et la compensation des montants pour couple et enfants à charge, la situation aurait dû être :
En 2024, la déduction famille (code 725) indique pour un couple un montant de CHF 1’500. Pour une famille monoparentale, la somme est de CHF 2’900. Pour les enfants à charge, le montant est de CHF 1’200.
En poursuivant la démarche pour 2025, a référence IPC au 30 juin 2024 est de 115.9 par rapport à la référence de 114.4 du 30 juin 2023 (dernière augmentation) la situation devrait être la suivante :
En 2025, la déduction famille (code 725) indique pour un couple un montant de CHF 1’600. Pour une famille monoparentale, la somme est de CHF 3’000. Pour les enfants à charge, le montant est de CHF 1’000.

Permettez-moi de ne pas comprendre malgré les explications données depuis plus de 2 ans !
Il y a un problème avec vos explications et les valeurs des IPC comme je l’ai déjà soulevé auprès de la CoFin et lors de nos débats budgétaires.

C’est ainsi que j’ai l’honneur de poser les questions suivantes au Conseil d’Etat.
1. Pour quelles raisons les montants de déductions fiscales code 725 « Déduction famille » de 2023 pour le couple CHF 1’400 et les enfants à charge CHF 1’100 n’ont pas été augmentées en fonction de votre méthode de calculs comme la valeur des déductions de famille monoparentale ?
2. Pour quelles raisons les montants de déductions fiscales code 725 « Déduction famille » de 2024 pour le couple CHF 1’500, les familles monoparentales CHF 2’900 et les enfants à charge CHF 1’200 n’ont pas été augmentées en fonction de votre méthode de calculs ?
3. Est-ce que les montants de déductions fiscales code 725 « Déduction famille » de 2025 seront pour le couple CHF 1’600, les familles monoparentales CHF 3’000 et les enfants à charge CHF 1’300 en fonction de votre méthode de calculs ?
4. Est-ce que lorsque le montant d’augmentation est inférieur à CHF 50, le Conseil d’Etat considère que la valeur de référence de déduction n’augmente pas contrairement aux indications de l’article 60 LI ?
En remerciant le Conseil d’Etat des réponses qu’il apportera à ces interrogations.

Bassins, le 2.11.2024

, ,

Revalorisation des indemnités des curateurs – assesseurs 2025

Depuis 2018, les indemnités accordées aux curatrices et curateurs privés ainsi qu’aux assesseurs vaudois n’ont pas été adaptées au coût de la vie.

Exécutant la même tâche que des curateurs employés de l’Etat, ces personnes, essentielles à tout le principe de curatelle mis en place par l’Etat, n’ont pas été prises en compte depuis 6 ans.

A l’heure de l’élaboration des budgets 2025, ne serait-il pas temps d’adapter leurs 400 CHF de débours et leurs 1400 CHF d’indemnités par dossier !

Ces précieuses personnes, en plus du bénévolat qu’elles accordent à leurs pupilles, mériteraient que l’Etat revalorisent par exemple les forfaits appartements à 200 CHF, AI à 100 CHF, Emploi à 200 CHF, Dettes à 100 CHF.

Les indemnités VISITES MEDICALES que les curateurs organisent, allant même jusqu’à faire les chauffeurs en région périurbaine et rurale, mériteraient de passer par exemple à 200 CHF.

Il serait peut-être nécessaire d’adapter ces forfaits à l’IPC aussi bien pour les curateurs que pour les assesseurs.

Dès lors la question est la suivante.

Devant la difficulté de recruter des curatrices, curateurs et assesseurs, quelles sont les raisons qui poussent le Conseil d’Etat, depuis 2018, à ne pas adapter les indemnités, les débours et forfaits à la hausse en fonction de l’IPC et/ou d’une reconnaissance de leurs travaux en adéquation avec les augmentations accordées aux employés de l’Etat pendant ce laps de temps ?

En remerciant le Conseil d’Etat du temps consacré à cette réponse.

,

Transmettre des informations utiles est un art qui prend du temps !

Depuis une décennie, des assesseur-e-s de justice de paix demandent une modification de l’information transmise aux curateur-trice-s avec copie à leur attention, par le greffier ou la greffière de justice de paix, lors de la confirmation de l’ouverture d’une curatelle.

Ce courrier transmis aux curateur-trice-s indique que :

L’assesseur en charge du dossier, Herr Wilfried Hug, Spitalgasse 5, 3003 Bern, Tél. 0733033033, prendra prochainement contact avec vous afin de vous investir dans vos fonctions et vous donner tous renseignements complémentaires utiles.

Leurs demandes étaient assez simples.

Pour accomplir leurs tâches, il leur serait plus utile de recevoir de manière synthétique à l’aide de la copie du courrier, les téléphones ou adresses courriel des curateur-trice-s qu’ils doivent contacter sans les leurs. Ces informations doivent bien être déjà en possession de la Justice de paix au moment de l’attribution d’un curateur à un assesseur.

Dès lors la question est la suivante.

Est-ce que le Conseil d’Etat peut rapidement et sans investir des sommes colossales dans des programmes informatiques, modifier la structure du canevas de la lettre de communication transmise aux curateur-trice-s et aux assesseurs en incluant :

  • les téléphones des curateurs,
  • les adresses courriel des curateurs,
  • en supprimant les données personnelles de l’assesseur, partant du principe qu’il connait son numéro de téléphone et qu’il est obligatoirement la personne qui doit contacter les curateur-trice-s et non le contraire ?

En remerciant le Conseil d’Etat du temps consacré à cette réponse.

,

Aide à la presse en ces périodes compliquées

En assistant à une séance sur l’aide à la presse dans le district de Nyon, un représentant du canton a rappelé qu’une équipe média au sein de la Chancellerie (Service :DITS) Bureau d’information et de communication tentait d’intéresser les jeunes de 17 à 25 ans à la lecture des journaux régionaux ou vaudois.

Son but consisterait à promouvoir par une campagne de promotion vidéo sur TikTok, plateforme prisée de cette tranche d’âge et représentant un potentiel d’abonnés à la presse écrite.

D’après les explications, semble-t-il, le financement de ces capsules vidéo serait pris sur le budget.

C’est ainsi que j’ai l’honneur de poser les questions suivantes

  • Est-ce raisonnable que le canton se profile sur cette activité vidéo – média sous couvert d’aide à la presse, afin d’inciter les jeunes à s’abonner aux quotidiens ?
  • Est-ce cohérent d’utiliser le budget cantonal (collectivité publique) pour générer du trafic sur TikTok alors que des télévisions vaudoises ne sont pas aidées financièrement pour effectuer un travail d’information identique auprès de la population jeune et moins jeune ?
  • Est-ce que la Canton pourrait déléguer cette opération de communications aux télévisions régionales vaudoises déjà présentes sur les réseaux sociaux, notamment TikTok en se protégeant informatiquement des hackers potentiels aux infrastructures cantonales ?
  • Est-ce que le fonds d’aide à la presse est utilisé pour cette opération média – vidéo TikTok ?
  • Si le canton veut aider la presse, ne devrait-on pas abonner les députées et députés à un accès électronique selon leurs affinités et ainsi aider la presse régionale sur le principe des accès à la FAO ?

En remerciant le Conseil d’Etat du temps consacré à élaborer des réponses.

, ,

NPIV 2025 et ses acomptes

Alerté par un municipal d’une commune fortement impactée par la péréquation, voici la synthèse de mon devoir de vacances.
Comme annoncé en plénum et à différentes reprises tout au long des débats sur la nouvelle péréquation, il y aura un sérieux travail d’ajustement à prévoir dans les 2 ou 3 ans au plus.
Les communes de basse altitude mais ayant un grand territoire à forte déclivité sont trop fortement prétéritées par rapport à la réalité du terrain et de la vraie vie financière de ces communes.

Les communes de Château d’Oex, Baulmes, Villeuneuve en sont les exemples flagrants entre autres communes et surtout Bex et Ollon qui avait été des points cruciaux.

Il me semble que la situation des villes comme Prilly, Renens vont poser problème par rapport aux projections ayant servi à faire taire la problématique des effets de la péréquation.

Le fichier excel lhrprotégéversioncommunes15524Divers-300524codelohrisite vous permet de comparer les situations en partant de l’ancienne péréquation de 2022 ayant été la référence de la loi, puis la version proposée par le Conseil d’Etat amendée, avec le blanc-seing du Grand Conseil donnant ainsi l’illusion d’avoir eu droit au chapitre, les décompte 2023 et acomptes 2025.

Vous pouvez reprendre TOUTES mes informations sur le site pour suivre les amendements proposés tels que la séparation de l’altitude et la déclivité, la compensation améliorée de la solidarité, la compensation améliorée en fonction de la superficie communale. Bref sans aucun soutien de la majorité du parlement.

En guise de conclusion, le tableau suivant indique que la nouvelle péréquation avantage 20.4% de la population dont les taux d’imposition communaux est inférieur à la moyenne des taux communaux. Que dire sur le fait que 46.7% de la population est perdante avec un taux d’imposition supérieur à la moyenne.

Courage à Vous, à vos calculatrices pour la suite des aventures et qui sait pour une nouvelle association de communes aux abois !

Voici la vidéo des propos tenus en plénum au sujet des adaptations de la NPIV

,

Les communes de montagne bizarrement traitées par la péréquation (7.6.24)

Courrier des lecteurs Péréquation 24Heures – La Côte du 7.6.24

L’article consacré à la péréquation («24 heures» et « La Côte » du 5 juin) mentionne la réussite du consensus. Les propos dithyrambiques prononcés par le plénum sont toutefois à modérer. Le Canton a injecté une somme de 160 millions de nos impôts cantonaux (ponctionnés solidairement à 154 points au contribuable vaudois), pour avoir la paix.

L’article parle des communes dites «de montagne». Qu’est-ce que c’est?

Il y a la définition fédérale inventoriant 66 communes vaudoises remplissant les critères d’altitude, de déclivité et de surface. Ce paramètre est appliqué pour aider la population d’une commune ou d’un canton, qui doit financer à l’aide de ses impôts communaux les frais d’entretien et de sylviculture de son territoire, indépendamment de son nombre d’habitants.

Le Canton a défini une autre notion de communes de montagne. La proposition du Conseil d’État se voulait cohérente. Il a fixé une altitude politique à 700 mètres avec les autres critères de sa version. Cette valeur ne trouve aucune règle mathématique et ne représente nullement la moyenne cantonale des altitudes communales recensées par l’OFS.

De cet artifice politique, le résultat faisait apparaître que 44 communes de montagne auraient été soutenues par rapport au système actuel.

Le Grand Conseil a fixé une altitude de référence politique à 730 mètres en fonction des lieux de résidence des habitants. Le résultat fait apparaître que seulement six communes de montagne voient leurs aides améliorées et neuf désavantagées par rapport à la version de l’État ; en sus des 22 sacrifiées au profit de la densification urbaine de communes dénombrant entre 3001 à 9000 habitants puis de 30001 et plus. Comprendra qui pourra le « trou démographique » entre 9001 et 30000 habitants. c’est un nombre politique certainement.

L’utilisation des guillemets au texte «soulager davantage les communes dites de montagne» n’était pas anodine, car en réalité c’est le contraire !

Cette modification pénalise les vraies communes de montagne. Avec le pseudo «aide aux communes de montagne», nous avons inventé le nombre politique contraire au but recherché par le Conseil d’État. Dommage !

Il sera nécessaire de rétablir un peu cette anomalie dans les 2 ans selon l’esprit des facteurs géo-topographiques adaptés par analogie aux cantons de montagne et de plaine.

Vous pouvez suivre ce lien pour connaître la situation des communes.

Effets de la péréquation votée pour les habitants de Bassins et du district

Suite aux différentes remarques reçues, il est nécessaire que j’apporte quelques compléments. Merci aux personnes n’ayant pas trouvé l’information sur Rolle et à celles demandant une situation des communes de montagne perdantes. 6.6.24

Merci aux abonnés des nouvelles de la Présidente du Conseil d’Etat, m’ayant signalé son message citant mon nom avec le verbe « enrichir »; étant banni de mon sens de la justice économique; ainsi que : mon bulletin de santé !

Ayant eu la chance de participer à la commission chargée d’étudier la nouvelle péréquation vaudoise et suite à l’acceptation de cette dernière en plénum le 4.6.2024, il m’est possible de communiquer le fruit des cogitations.

Ce sujet était la « priorité de mon engagement » lors de ma postulation à un 2ème mandat cantonal.

Grâce à la pression mise par le comité SOS Communes*, le Canton a accéléré le processus de la péréquation et a été obligé de répondre aux motions déposées depuis 2018 et n’ayant pas obtenu de réponse avant le 4.6.2024.

Le travail n’est pas fini, il faudra être vigilant et surtout encore améliorer la participation des autres communes au soutien des 8 communes de montagne du district selon la définition de la Confédération et de toutes les autres du Canton.

Pour la commune de Bassins, voici l’impact.

Les autorités vont devoir s’acquitter d’une somme de 1’630’984 CHF au moyen de nos impôts communaux pour financer la péréquation intercommunale.

C’est une diminution de 3.42 points d’impôts par rapport à la péréquation actuelle. Dans le tableau cette valeur est placée sous « points d’impôts à disposition » de la commune dès 2025.

Cette excellente nouvelle se traduit par une économie de 199’004 CHF du report des charges cantonales sur nos impôts communaux.

En qualité de député du district de Nyon, force est de constater qu’une seule commune du district doit bénéficier du fonds transitoire pendant 5 ans pour équilibrer les effets de la nouvelle péréquation.

La commune en question a largement la capacité financière d’absorber cette augmentation de charges estimées au terme des 5 ans à 0.74 point d’impôts communaux.

Plus spécifiquement pour les communes du Pied du Jura la diminution en CHF par habitant,

Pour les communes du district de Nyon la diminution en CHF par habitant,

Pour les communes de montagnes de la NPIV :

*SOS Communes Comité d’initiative est composé de personnalités représentant tout l’échiquier politique. Il s’agit des personnes suivantes:

Byrne Garelli Josephine, coprésidente, Députée PLR, 1180 Rolle; Romanens Pierre-André, coprésident, Député PLR, 1296 Coppet; Christin Dominique-Ella, membre du bureau, Députée vert’libérale et Municipale, 1197 Prangins; Fuchs Sylvie, membre du bureau, Présidente du Conseil communal, 1162 St-Prex; Jaquet Denys, membre du bureau, Syndic, 1180 Rolle; Jobin Philippe, membre du bureau, Député UDC et Syndic, 1112 Echichens; Lohri Didier, membre du bureau, Député Vert et Syndic, 1269 Bassins;
Reichen Gil, membre du bureau, Syndic, 1009 Pully; Buttin Michel, ancien Syndic, 1031 Mex; Chapuisat Jean-François, Député vert’libéral, 1095 Lutry; Christen Jérôme, Député Vaud Libre et Municipal, 1800 Vevey; de Benedictis Jérôme, Syndic, 1026 Echandens; Denis Vincent, Syndic, 1126 Vaux-sur-Morges;
Dotta Roberto, Syndic, 1290 Chavannes-des-Bois; Dumartheray Denis, Syndic, 1182 Gilly; Gay Maurice, Député PLR et Municipal, 1260 Nyon; Genton Jean-Marc, Député PLR et Municipal, 1072 Forel; Golay Michel, ancien Député, 1008 Jouxtens-Mézery; Henry Mathieu, Municipal, 1166 Perroy; Karlen Dylan, Député UDC et Municipal, 1844 Villeneuve; Kehtari Farhad, Syndic, 1094 Paudex; Kilchherr Laurent, Conseiller communal, 1297 Founex; Lopez Barry, Conseil communal, 1052 Mont-sur-Lausanne; Micello Giorgio, Municipal, 1180 Rolle; Nicolet Jacques, Conseiller national UDC et Municipal, 1357 Lignerolle; Petit Arthur, Conseiller communal, 1180 Rolle; Rudaz Denise, Municipale, 1295 Tannay; Sanchez Raoul, Municipal, 1262 Eysins; Schmidt Pierre-Alain, Syndic, 1295 Mies; Soldini Sacha, Député UDC, 1260 Nyon; Zuberbühler Philippe, Syndic, 1271 Givrins

,

Dernière tentative pour une NPIV un peu plus solidaire des communes de montagne

Vous êtes pressé, cliquez sur le diaporama

Vous voulez connaître la situation de votre commune. Alors cliquez en bas à droite de la fenêtre pour avoir la feuille en plein écran. Puis vous tapez le nom de votre commune dans la cellule verte en dessous de l’indication « Comparaison globale NPIV ». Autre possibilité, allez sur le 4ème élément depuis la droite en bas de l’image et téléchargez le fichier.

Si vous n’arrivez pas suivez le lien versioncommunes15524Divers-300524code

Ensuite vous trouvez les différentes variantes proposées avec les effets sur la participation de votre commune à la péréquation. la variante votée sera « article 12 commission majoritaire »

Amendements 2ème débat

Article 12

Afin de bien comprendre l’amendement proposé, permettez-moi de vous encourager à relire les retours de consultation des communes et autres associations qui demandaient, en autres points, de :

La Confédération a défini ce qu’est une commune dite de « montagne » en fonction de l’altitude de la déclivité et autres paramètres environnementaux liés au type de surfaces du territoire communal.

https://www.swissstats.bfs.admin.ch/collection/ch.admin.bfs.swissstat.fr.issue192119331900/article/issue192119331900-01

Pour le Canton de Vaud, il y a 66 communes recensées. Vous voyez à l’écran leurs emplacements.

Ces collectivités publiques doivent effectuer des tâches spécifiques, non seulement liées au nombre de leurs habitants mais aussi pour la collectivité vaudoise.

 

 

La commission avait eu connaissance de ce document fédéral de définition des communes de montagnes.

L’amendement de la majorité, ramenant uniquement au domicile de l’habitant les critères très pénalisants de la surface productive et de la déclivité, ne tient pas compte des infrastructures immanquablement nécessaires à la commune dont le territoire est considéré comme « montagne ».

Je rappelle que la couche population prend déjà en considération dans le nombre d’habitants subventionnés. Pourquoi reprendre ce vecteur !

En pratique, l’amendement de la majorité pénalise encore plus les communes réellement de montagne :

L’EMPD pénalise 23 communes par rapport à la version actuelle de la péréquation.

L’amendement de la majorité fait passer à 55 communes pénalisées par ce dispositif « nombre d’habitants du registre des bâtiments ».

La presse n’a pas été attentive à ceci me semble-t-il !

Si nous regardons objectivement la situation de l’amendement de la majorité, nous constatons que :

C’est ainsi que je dépose un amendement favorisant le retour au texte de l’EMPD du Conseil d’Etat.

Ce texte est cohérent selon le mécanisme défini par l’EMPD, proposé avec les dispositions prises par les services de l’Etat ainsi que les faîtières et tentant de répondre en fonction des demandes du parti socialiste (encadré rouge) et de la fédération patronale vaudoise (encadré bleu).

Seuls les Verts sont bredouilles dans cette démarche mais constate que l’EMPD correspond mieux aux vœux que l’amendement de la commission ; qui péjore la situation en plus de ne pas aller dans le sens des remarques de la consultation.

Il faudra revenir sur la définition fédérale des communes de montagne lors de la prochaine mouture de la NPIV et ceci certainement avant 2027.

Je peine à comprendre l’absence de conviction de la part du Conseil d’Etat à ne pas défendre le texte voté par les faîtières et uniquement le texte des faîtières.

J’eus préféré que le gouvernement ait la même posture lorsque le plénum demandait un peu plus de solidarité entre Vaudoises et Vaudois. Tout en rappelant qu’en définitive nos braves citoyennes et citoyens paient les charges complémentaires de la gendarmerie, des hôpitaux sous une ponction de 154 points d’impôts indépendamment de l’altitude et déclivité de leurs communes de résidence.

,

Péréquation Aide des communes de montagne article 12 de la majorité (16.5.24)

Aide des communes de montagne par l’amendement de l’article 12 de la majorité (16.5.24)

La presse note que l’amendement de l’altitude proposé par la majorité améliore la situation des communes de montagnes par rapport à la version proposée par le Conseil d’Etat. Les nombres ne démontrent absolument pas cet avantage. Aide des communes de montagne20240516 en pdf

Il faut revenir à la version non amendée proposée par le Conseil d’Etat et non pas par la commission.

En définitive, pour le bien de tous, la version amendée à l’article 2 avec sa précision du calcul du coefficient théorique permet un meilleur équilibre.

Liste des 28 communes favorisées par l’amendement de la Majorité par rapport à l’EMPD avec l’altitude de 730 m

OFS Communes Population Taux  Altitude  Total NPIV EMPD Total NPIV commission  Différence
5402 Bex 8 151 71.0 425.0 -3 391 310 -3 591 672 200 361
5406 Lavey-Morcles 979 71.5 487.0 84 787 72 283 12 504
5551 Bonvillars 501 56.0 474.0 499 073 496 787 2 287
5554 Concise 1 002 75.0 454.0 698 181 697 943 238
5557 Fontaines-sur-Grandson 214 69.0 562.0 -47 530 -47 743 213
5565 Onnens 496 63.5 479.0 23 555 23 377 178
5581 Belmont-sur-Lausanne 3 835 72.0 620.0 6 280 099 6 238 451 41 648
5584 Epalinges 9 825 64.5 797.0 10 349 303 10 202 016 147 287
5586 Lausanne 141 513 78.5 495.0 26 410 205 26 208 033 202 172
5590 Pully 19 005 61.0 424.0 36 541 214 36 539 322 1 891
5606 Lutry 10 713 54.0 383.0 46 537 666 46 532 250 5 416
5613 Bourg-en-Lavaux 5 389 62.5 491.0 12 409 021 12 378 294 30 728
5675 Lucens 4 420 69.5 498.0 -1 515 301 -1 527 529 12 229
5678 Moudon 6 132 72.5 514.0 -2 530 352 -2 532 537 2 185
5719 Gingins 1 270 60.0 542.0 5 351 276 5 351 153 123
5741 L’Abergement 260 80.0 644.0 244 518 240 441 4 077
5805 Oron 6 119 69.0 633.0 440 539 409 690 30 849
5830 Villarzel 486 75.0 617.0 37 248 35 921 1 327
5831 Valbroye 3 361 70.5 470.0 625 768 621 602 4 166
5857 Gilly 1 446 64.5 483.0 3 000 839 2 999 165 1 674
5859 Mont-sur-Rolle 2 759 63.5 471.0 5 423 509 5 423 300 209
5882 Chardonne 3 192 68.0 601.0 7 572 958 7 379 178 193 780
5884 Corsier-sur-Vevey 3 366 64.5 420.0 1 960 287 1 809 974 150 314
5885 Jongny 1 842 69.5 611.0 3 234 259 3 215 369 18 890
5886 Montreux 26 081 65.0 395.0 17 347 953 16 801 917 546 035
5891 Veytaux 970 69.5 409.0 986 521 981 694 4 827
5892 Blonay-Saint-Légier 12 123 68.5 615.0 21 630 922 21 429 476 201 445

Seules 10 communes sont réellement impactées :

OFS Communes Population Taux  Altitude  Total NPIV EMPD Total NPIV commission  Différence %
5402 Bex 8 151 71 425 -3 391 310 -3 591 672 200 361 -5.6%
5406 Lavey-Morcles 979 71.5 487 84 787 72 283 12 504 17.3%
5584 Epalinges 9 825 64.5 797 10 349 303 10 202 016 147 287 1.4%
5741 L’Abergement 260 80 644 244 518 240 441 4 077 1.7%
5805 Oron 6 119 69 633 440 539 409 690 30 849 7.5%
5830 Villarzel 486 75 617 37 248 35 921 1 327 3.7%
5882 Chardonne 3 192 68 601 7 572 958 7 379 178 193 780 2.6%
5884 Corsier-sur-Vevey 3 366 64.5 420 1 960 287 1 809 974 150 314 8.3%
5886 Montreux 26 081 65 395 17 347 953 16 801 917 546 035 3.2%
Altitude moyenne 519

Liste des 65 communes défavorisées par l’amendement de la Majorité à 730 m par rapport à l’EMPD avec l’altitude de 700 m. (53 sont au-dessus de 730 m)

OFS Communes Population Taux Altitude  Total NPIV EMPD  Total NPIV commission  Différence
5404 Corbeyrier 440 74.0 961.0 -148 537 -144 680 -3 857
5405 Gryon 1 389 73.5 1 121.0 2 291 781 2 292 043 -263
5407 Leysin 3 743 78.0 1 316.0 -1 433 123 -1 432 416 -708
5409 Ollon 7 967 68.0 1 206.0 8 554 314 8 862 217 -307 903
5410 Ormont-Dessous 1 178 77.0 986.0 -29 709 -29 486 -223
5411 Ormont-Dessus 1 425 76.0 1 163.0 2 027 319 2 027 588 -270
5423 Ballens 590 73.0 707.0 280 131 285 971 -5 840
5424 Berolle 303 75.5 759.0 92 734 93 237 -502
5428 Gimel 2 414 74.5 732.0 837 217 988 981 -151 764
5429 Longirod 541 77.5 889.0 226 534 226 637 -102
5430 Marchissy 499 77.5 822.0 247 737 247 832 -94
5431 Mollens 324 74.0 781.0 18 745 23 660 -4 915
5434 Saint-George 1 069 69.5 932.0 987 771 987 973 -202
5436 Saint-Oyens 456 79.0 729.0 328 786 335 462 -6 676
5491 Mont-la-Ville 502 76.0 830.0 -6 941 -6 846 -95
5492 Montricher 978 64.0 740.0 6 639 544 6 677 869 -38 325
5514 Bottens 1 356 72.5 731.0 700 792 714 161 -13 369
5515 Bretigny-sur-Morrens 878 78.0 720.0 480 397 525 934 -45 537
5516 Cugy 2 697 76.0 709.0 2 513 693 2 623 719 -110 026
5523 Froideville 2 720 72.0 804.0 1 448 944 1 449 458 -514
5527 Morrens 1 172 74.0 702.0 836 112 871 198 -35 086
5533 Poliez-Pittet 848 73.0 743.0 461 531 465 869 -4 339
5552 Bullet 651 71.5 1 147.0 123 909 124 033 -123
5562 Mauborget 138 70.0 1 165.0 9 799 9 825 -26
5563 Mutrux 151 80.0 746.0 -116 237 -116 208 -29
5566 Provence 403 81.0 779.0 -327 675 -327 486 -188
5568 Sainte-Croix 4 869 70.0 1 082.0 -1 524 601 -1 522 500 -2 100
5571 Tévenon 867 71.5 738.0 132 128 162 602 -30 473
5604 Forel (Lavaux) 2 067 69.0 721.0 1 177 260 1 225 254 -47 994
5611 Savigny 3 421 69.0 798.0 2 564 968 2 565 825 -856
5661 Boulens 383 71.5 717.0 54 492 99 758 -45 266
5671 Dompierre 248 78.0 714.0 46 691 54 863 -8 171
5674 Lovatens 143 75.0 710.0 2 506 9 245 -6 739
5683 Prévonloup 220 72.5 747.0 11 438 11 479 -42
5690 Villars-le-Comte 138 70.0 771.0 44 066 44 213 -147
5692 Vucherens 637 77.0 735.0 244 131 287 510 -43 379
5693 Montanaire 2 820 70.0 788.0 365 322 375 499 -10 176
5702 Arzier-Le Muids 2 954 64.0 864.0 6 154 986 6 238 757 -83 771
5703 Bassins 1 478 72.5 751.0 1 595 943 1 630 984 -35 041
5727 Saint-Cergue 2 786 66.0 1 041.0 2 240 428 2 240 955 -527
5731 Le Vaud 1 411 74.0 823.0 1 956 531 1 957 180 -649
5744 Ballaigues 1 152 65.0 866.0 1 868 245 1 868 463 -218
5754 Juriens 346 79.0 795.0 106 194 106 260 -65
5755 Lignerolle 447 78.5 773.0 -73 063 -72 978 -85
5758 La Praz 183 83.0 873.0 -37 050 -37 016 -35
5759 Premier 236 79.5 872.0 -70 806 -70 762 -45
5764 Vallorbe 3 987 71.5 749.0 -1 488 264 -1 487 510 -754
5765 Vaulion 483 81.0 932.0 -249 209 -249 118 -91
5785 Corcelles-le-Jorat 485 75.0 781.0 197 797 197 888 -92
5790 Maracon 544 74.5 844.0 178 590 178 693 -103
5792 Montpreveyres 661 75.5 800.0 219 128 219 253 -125
5798 Ropraz 529 77.5 745.0 190 125 199 765 -9 641
5799 Servion 2 136 69.0 754.0 1 381 773 1 382 177 -404
5803 Vulliens 632 74.0 712.0 92 144 129 504 -37 359
5804 Jorat-Menthue 1 565 70.5 814.0 258 324 260 181 -1 857
5806 Jorat-Mézières 3 110 73.0 723.0 1 548 247 1 582 170 -33 923
5841 Château-d’Oex 3 568 81.5 957.0 753 414 754 089 -675
5842 Rossinière 534 81.0 921.0 -170 427 -170 326 -101
5843 Rougemont 826 79.0 1 000.0 4 170 602 4 170 758 -156
5854 Burtigny 414 78.5 735.0 301 837 305 963 -4 127
5856 Essertines-sur-Rolle 749 66.5 719.0 990 425 1 015 905 -25 480
5871 L’Abbaye 1 534 77.3 1 017.0 754 410 754 700 -290
5872 Le Chenit 4 613 66.8 1 058.0 11 958 283 11 959 156 -872
5873 Le Lieu 886 70.0 1 026.0 874 028 874 196 -168
5912 Démoret 167 78.0 733.0 -66 378 -65 830 -548

 

Seules 11 communes sont réellement impactées :

OFS Communes Population Taux Altitude  Total NPIV EMPD  Total NPIV commission  Différence Ecart
5404 Corbeyrier 440 74 961 -148 537 -144 680 -3 857 2.7%
5405 Gryon 1 389 73.5 1121 2 291 781 2 292 043 -263 0.0%
5407 Leysin 3 743 78 1316 -1 433 123 -1 432 416 -708 0.0%
5409 Ollon 7 967 68 1206 8 554 314 8 862 217 -307 903 -3.5%
5410 Ormont-Dessous 1 178 77 986 -29 709 -29 486 -223 0.8%
5411 Ormont-Dessus 1 425 76 1163 2 027 319 2 027 588 -270 0.0%
5428 Gimel 2 414 74.5 732 837 217 988 981 -151 764 -15.3%
5431 Mollens 324 74 781 18 745 23 660 -4 915 -20.8%
5514 Bottens 1 356 72.5 731 700 792 714 161 -13 369 -1.9%
5571 Tévenon 867 71.5 738 132 128 162 602 -30 473 -18.7%
5692 Vucherens 637 77 735 244 131 287 510 -43 379 -15.1%
5693 Montanaire 2 820 70 788 365 322 375 499 -10 176 -2.7%
5702 Arzier-Le Muids 2 954 64 864 6 154 986 6 238 757 -83 771 -1.3%
5703 Bassins 1 478 72.5 751 1 595 943 1 630 984 -35 041 -2.1%
5854 Burtigny 414 78.5 735 301 837 305 963 -4 127 -1.3%
Altitude moyenne 848

 

Il faut revenir à la version non amendée proposée par le Conseil d’Etat.

En définitive, la version amendée à l’article 2 avec sa précision du calcul du coefficient théorique permet un meilleur équilibre.

 


 

,

Prises de position par rapport à la péréquation au moment de la consultation

Exercice de construction d’une moyenne NPIV en décembre 2023 déjà pour le texte en dessous du tableau.

Vous trouvez le texte de mon intervention.

Aujourd’hui, voici un exemple de calcul de moyenne à la place de prendre des communes prenons des amicales avec une association faîtière.

3 amicales font partie de la faîtière qui regroupe les amis du mardi.

Elles ont un nombre de membres différents, dans le tableau ci-dessous, vous avez la colonne Membres.

Ces associations prélèvent des cotisations pour une somme de 90 CHF pour l’amicale 1.

Tous les membres des amicales versent une cotisation à la faîtière identique qui constitue un fonds d’aide pendant 5 ans.

La faîtière présente une méthode de calcul avec la même explication de texte. Le texte permet de résoudre l’objectif de 2 manières. Aux membres de décider !

La cotisation moyenne des amicales est de 77 CHF (colonne 3 ligne Moyenne de référence). La valeur consiste à calculer la somme des 3 tarifs de cotisations et diviser par 3.

En appliquant l’autre méthode offerte par le texte soumis au vote, vous pouvez trouver une valeur de 83 pour la moyenne de référence à la colonne Somme totale cotisation. Elle se calcule sur le nombre de membres (colonne Membres) de chaque amicale s’acquittant de leur cotisation (colonne Cotisation Amicale) , de reproduire la méthode pour les 3 amicales. Vous obtenez une somme que représente réellement la capacité financière des amicales et vous divisez par le nombre total de membres (180 colonne Membres ligne Total). La valeur de la moyenne de référence est de 83 par cette pondération.

Si vous prenez maintenant la colonne Moyenne Théorique Somme totale Cotisation 77, vous trouvez le montant que percevrait virtuellement l’amicale. Pour l’amicale 1 le montant est de 6’900 CHF au lieu de 8’100 CHF soit une perte de 1’200 CHF.

En appliquant la même méthode aux autres amicales, vous remarquez que la colonne « si – Perte pour l’amicale et la ligne Total, le système engendre un déséquilibre de -1’100 CHF. Ce montant est en orangé. La faîtière grâce à son fonds va compenser la différence.

En appliquant le coefficient 83 et en reproduisant la même méthode, vous constatez qu’à la dernière colonne, une case est verte. Cela signifie que le système est équilibré sans que la faîtière puise dans son trésor de guerre.

Si la faîtière était une association fédérale, son but serait de tenter au maximum de laisser les amicales cantonales trouver l’équilibre.

Avec le système présenté par la NPIV, la faîtière devra encore plus s’impliquer pour équilibrer les amicales de fortes cotisations.

Commentaire hors démonstration suite aux articles de presse du 16.5.24.

L’amendement altitude de 730 mètres ne favorisent pas les communes d’altitude dite montagne sont encore peu impactées par rapport aux communes situées en milieu urbain malgré les écrits de la presse.

Suite du texte de 2023 décembre

Dans le but de bien cerner les différences qu’un texte rédigé en français peut laisser à interprétation son application dans une équation mathématique.

Le but de la démarche présentée consiste à relever qu’il est très important de définir PRECISEMENT et sans équivoque la méthode utilisée afin de rendre impossible à interpréter dans 5 ans une définition de moyenne ou autres brèches possibles dans le système de la péréquation. L’ancienne péréquation a été victime de ce manque de définition stricto sensu permettant de ne pas toucher les paramètres et éléments interprétables.

A l’aide de cet article de la loi sur les péréquations vaudoises 2025 et d’un fichier excel, dont les sommes d’impôts sont présentes dans le but d’en simplifier la constitution de ces références, reconstituez la valeur du coefficient d’imposition moyen pondéré.

L’article 1 mentionne un « Coefficient d’imposition moyen pondéré ».

En allant à la lettre b, la remarque « théorique » indique que cette valeur est une vue d’esprit sans aucun lien avec les notions connues de la fiscalité soit le taux d’imposition communal ou cantonal.

Le taux d’imposition exprime le facteur de ponction fiscal imposé à la population.

La grandeur Coefficient d’imposition est une moyenne arithmétique des recettes fiscales totales d’une année, pondérée en fonction des taux d’imposition communaux respectifs.

En réalisant l’opération à l’aide d’excel et selon les formules suivantes :

Recettes fiscales par commune du tableau excel selon leur propre taux J6 =SOMME(C6:I6)-F6+X6+Z6+AB6+AC6
Valeur du point d’impôt communal L6 =(J6/AE6) AE6 taux d’imposition communal
Recettes fiscales des communes J306 =SOMME(J6:J305) soit 2 430 843 447 CHF
Valeur du point d’impôt des communes L306 =SOMME(L6:L305) soit 36 047 591 CHF
Coefficient d’imposition moyen pondéré =J306/L306 soit 67.43

 

Conclusion 1

Entre les textes de consultation et la version soumise à la commission, l’article 2 a été modifié. Pour mémoire, le texte de la consultation était le suivant :

Vous comprendrez aisément que la pondération en fonction des taux respectifs de chaque commune est importante.

Le texte soumis à la commission a été modifié dans le sens de mon amendement de juin 2023 en y ajoutant le terme « pondéré » suite à mes échanges avec Monsieur Cappelletti que je remercie.

Conclusion 2

L’amendement propose de modifier le verbe « produisent » par « percevraient ». Si vous êtes en droit de penser que cela peut paraître ridicule, je rappelle que justement les communes ne produisent pas d’impôts mais elles laissent le canton percevoir l’impôt communal à sa place et majoritairement.

De plus c’est de la théorie, donc le conditionnel est de mise dans le but de simplifier la compréhension de nouveaux élus dans 3 ans qui n’auront pas fait le long chemin de l’aventure de la péréquation.

Conclusion 3

Dans le fichier d’octobre 2023, pour ne pas dire juin 2023, je demandais à Monsieur Cappelletti d’appliquer sur son modèle global de la NPIV, une règle que j’ai appelée SAGEFI. Peut-être ai-je interprété par erreur cette méthode, mais elle est utilisée dans le calcul du taux d’imposition en cas de fusion de communes.

En prenant en considération la population de chaque commune en fonction du taux d’imposition appliqué de chaque commune, nous effectuons bien une pondération telle que définie dans le texte de la loi art 2 définition. Je rappelle que le taux d’imposition exprime le facteur de ponction fiscal imposé à la population.

Selon nos premières discussions et après avoir écouté les communes, le président a donné son avis sur la possibilité de tenir compte de la population spécifique en fonction de l’altitude de domiciliation. C’est la méthode SAGEFI qui modifie les valeurs en prenant la population de chaque commune soumise à son impôt communal.

Les critères tels que définis n’interdisent pas de pondérer en fonction de la population soumise au taux d’imposition communal théorique perçu par l’entité communale.

Cela soulage 169 communes sur les 300.

Recettes fiscales par commune du tableau excel selon leur propre taux J6 =SOMME(C6:I6)-F6+X6+Z6+AB6+AC6
Pondération en fonction de la population soumise au taux d’imposition communal AI6 =AG6*AE6
Valeur du point d’impôt communal AI306 =SOMME(AI6:AI305)
Coefficient d’imposition moyen pondéré $N$5 =AI306/AG306 soit 69.62
Recettes fiscales de la commune =J6*$N$5/AE6

 

Nous avons donc une 2ème manière de calculer ce coefficient d’imposition moyen pondéré. C’est la demande faite à Monsieur Cappelletti d’avoir une comparaison entre les 2 valeurs de 67.43 et 69.62 pour les communes.

Bassins, le 21.12.2023

 

Formules 20.12.23

Comme certaines lois fédérales en matière de télécommunications, je proposerai de fournir les formules utilisées afin d’obtenir les valeurs de la NPIV.

Exemple fédéral sur les rayonnements non ionisants article selon annexe 2 Immissions de plusieurs fréquences ; 21 Principe

NPIV

Impôt sur le bénéfice + Impôt sur le capital + Impôt sur la dépense + Impôt récupéré après défalcation + Compensation RFFA + Pertes débiteurs + Modifications de taxations antérieures

,

Effets des différents amendements sur la Nouvelle Péréquation 2025

Depuis plusieurs mois, nous parlons de la nouvelle péréquation.  Ce sujet est très peu attractif !

Comme à l’habitude, une multitude d’amendements ont été déposés en commission. Peu de résultats positifs car tout était ficelés en amont. Le Grand Conseil n’est pas un interlocuteur pour le Gouvernement et ni pour les faîtières. Nous sommes malheureusement un passage obligatoire. Surtout ne changez rien !

De tous les amendements déposés, un seul aurait permis d’offrir un peu plus de solidarité entre Vaudois. C’était l’article 2 de la Loi. Sa définition n’est pas parfaite et cela constituait une possibilité de modifier un tantinet la répartition sans remettre les accords Canton – Communes.

Malheureusement cela a très peu de chance de passer.

Mais rassurez-vous je vais remonter au front lors du 2ème débat pour tenter de faire changer quelques avis.

Pour tenter de convaincre quelques indécis, voici un fichier permettant de comparer les amendements, d’altitude et de solidarité.

A vous de jouer et si jamais vous avez des questions n’hésitez pas à me contacter.

Guide

Charger le fichier et ouvrez-le avec Excel.

Valider les rubans jaunes et autres éléments.

A l’aide de l’onglet « Recherche », tapez le nom de votre commune et vous avez les différents effets.

Les explications arriveront.

Présentation amendement article 2 LPIV

Paul Valéry au centre du débat de la

 

, ,

Romande Energie et son bénéfice 2023

L’annonce du bénéfice du fournisseur d’électricité pour 2023 provoque un électrochoc. Un message de remerciements à la majorité des Vaudoises et Vaudois connectés au réseau de la Romande Energie et par conséquent à tous les abonnés des autres réseaux et services industriels alimentés par ce GRD « étatique » n’eût pas été inutile.

Ne peut-on pas faire attention à la communication afin de relativiser ce résultat choquant passant de 41.4 millions à 214.9 millions ?

La stratégie de communication anxiogène, basée sur la crainte des coupures d’électricité et l’obligation d’adapter les tarifs d’électricité, a porté ses fruits sur le bénéfice de notre GRD de 75 millions de CHF comme la presse a tenté, le lendemain de cette annonce, de fournir quelques nombres. Pour rappel Romande Energie, c’est 67.4% des actions qui sont entre les mains de l’Etat, les communes, la BCV et elle-même pour 9.97%.

A la question des dividendes par rapport à la somme de 74 ou 75 millions de bénéfices, la réponse est ressentie comme une légère électrocution.

Nous apprenons que « les dividendes vont rester stables, à 1,44 franc par action, soit 2,6% de rendement – en sachant que notre actionnaire principal est l’État de Vaud. Le reste est totalement investi dans les énergies renouvelables. »

Il reste donc la somme à disposition des énergies renouvelables entre 33 et 37 millions.

Autre élément qu’avait utilisé Romande Energie pour justifier la hausse des prix en 2023, sa volonté d’avoir « une stratégie ambitieuse dans le renouvelable, afin de produire davantage et permettre une meilleure maîtrise des prix pour nos clients ».

Actuellement, la production propre de Romande Energie couvre 40% de ses besoins.

Nous apprenons dans le rapport de Romande Energie que : « certaines lenteurs administratives sur d’importants projets hydrauliques, thermiques ou d’autres énergies renouvelables auront pour conséquence d’allonger d’une année la durée de son ambitieux programme d’investissement 2021-2026 de CHF 1.4 milliards en faveur de la transition énergétique. La priorité de Romande Energie est d’accroître la production d’énergies renouvelables et de poursuivre ses investissements de croissance au-delà de 2026. A cet effet, une mise à jour à mi-parcours de sa stratégie est en cours d’élaboration et les détails seront communiqués cet automne. »

Il ne restera que 3 ans pour avancer dans la mise à jour de cette stratégie mais surtout pour réaliser les ouvrages.

Au vu de ce qui précède, j’ai l’honneur de poser les questions suivantes au Conseil d’Etat.

  1. Est-ce que le Conseil d’Etat a eu la justification de l’écart de 4.04 millions entre le dividende annoncé par la Romande Energie (37 millions sur son site) et la somme accordée de 1.44 CHF par action selon la presse et le GRD (28,5 millions soit 41.04 millions de CHF) ?
  2. Est-ce que le Conseil d’Etat, représentant les collectivités publiques pour 67.4% des actionnaires, possède un pouvoir d’influence à défaut d’une force de proposition lors de l’assemblée des actionnaires validant une volonté d’augmenter de 3% par année jusqu’en 2027 la production propre d’énergie locale (40% actuellement et sans prendre de part dans des centrales nucléaires françaises) par la Romande Energie dans son programme d’investissement avec les 233 millions annuels ?
  3. Est-ce que le Conseil d’Etat peut user de sa force de proposition lors des assemblées générales avec l’aide des autres actionnaires des collectivités publiques, pour que les dividendes des actions de Romande Energie soient redistribués sous forme de prestation à la rénovation des éclairages publics des actionnaires étatiques incluant aussi la BCV pour ses installations d’éclairage et climatisation ?
  4. Est-ce que le Conseil d’Etat a analysé le risque que représente le fait que Romande Energie possède 9.97% de ses actions à la limite de la loi ?
,

Rapport d’activité Grand Conseil 2023 pour l’AG de la section des Vert-e-s de la Côte

Mesdames les Coprésidentes,

Permettez-moi de faire une synthèse des différents objets déposés et des autres activités parlementaires en cette 2023 au Grand Conseil Vaudois.

Le groupe des Verts m’avait accordé une place de commissaires dans les commissions permanentes suivantes :

  • Finances
  • CTSI

Finances

Après une année et demie à la Commission des Finances, il me semblait plus possible de travailler au sein de cette commission. Au mois d’octobre 23, j’ai annoncé mon retrait pour le 31.12.23 de cette commission.

Cette décision a été prise en fonction de mon analyse dont la synthèse est la suivante.

  • Une inégalité de pouvoir décisionnel entre les députés.
  • Un gaspillage d’énergie et de temps pour une efficacité proche de 1%
  • Une perte de liberté et d’éthique politique.

L’inégalité entre les députés m’est insupportable. Le mode de fonctionnement de la CoFin exclut 135 députés d’un droit réel de s’exprimer. Avant d’accepter de siéger à la CoFin, je m’insurgeais déjà sur le principe de pouvoir accorder des sommes importantes (sur une année environ 200 MCHF) ou des ajustements de montants connus d’avance pour finir de payer des travaux commencés et parfois amortis, sous d’autres législatures et sans aucun contrôle réel.

Le travail de la Commission est un gaspi d’énergie. Il consiste à questionner les départements par rapport à une proposition de crédit (ou du budget) pour informer vos collègues. Le document soumis par le Conseil d’Etat est en général composé d’une ou feuilles rectos versos dont le justificatif est parfois sibyllin.

La tâche consiste en finalité à passer son temps à la rédaction de rapports, relus par les services et rediscuter en commission. Mon passé dans un exécutif communal m’avait déjà ouvert l’esprit face au paradoxe de l’inversement proportionnel entre la somme discutée et le temps consacré à en débattre. Je m’attendais à une autre approche.

Dans le dossier de la transparence financière, vous avez toujours l’impression que si une porte s’ouvre pour éclairer votre incompréhension, il y en a encore 3 fermées. Il m’est arrivé de penser que c’est une forme de jeu du labyrinthe. Comme Dédale les construisait, ses détracteurs prenant son fils Icare en otage pour qu’il soit obligé de s’approcher du Soleil, faire fondre la cire de ses ailes et ne jamais retrouver la liberté ! Je ne suis pas Icare.

Je ne supporte pas de lire dans la presse les informations avant les débats et les votes. Je ne vais pas contacter un journaliste ou un Conseiller d’Etat, par la bande, pour obtenir ou communiquer des informations. Je ne supporte pas que les personnes, procédant de cette manière, ne se dénoncent pas et laissent planer le doute sur tous les membres de la Commission. Je n’ai plus l’âge de supporter ces enfantillages et cet irrespect du secret de fonction.

Je ne terminerais pas mon message sans parler des convocations d’urgence émises par le Conseil d’Etat. Elles ne sont pas respectueuses. Une prise de position du Conseil d’Etat, par exemple sur la baisse d’impôts, méritait plus que de petits moments d’informations simplex avant de répandre à la presse un accord avec les partenaires.

Je ne désire pas suivre les mots d’ordre partisans, s’ils sont contraires à mon esprit parce que nous sommes alliés.

Je ne désire pas mentir au sujet d’un élément, soi-disant secret, qui sortira bien un jour ou l’autre. Je ne partage pas cette démarche. Je ne souhaite pas m’entendre dire dans quelque temps, pourquoi la CoFin n’avait pas parlé d’un problème. L’aide à l’Ukraine ne peut pas simplement être débattue en 10 minutes pour accorder des crédits déjà dépensés.

Certains me diront que je peux être qualifié d’individualiste, d’électron libre ou tous autres termes peu élogieux, qu’ils sachent que j’ai tenté de bouger les lignes par des questions ou remarques. En réalité, je ne suis pas intéressé par la surveillance des actions de l’Etat. Seuls les projets et les nouveautés avec des enjeux politiques pragmatiques et réalistes me passionnent et me procurent du plaisir. En vous remerciant mes collègues de m’avoir accordé leur confiance.

CTSI Commission Technique Systèmes d’Information

CTSI est une commission qui traite toutes les demandes liées à l’informatique cantonale. Notre rôle consiste à tirer les sonnettes d’alarmes au moyen d’un tableau récapitulatif de tous les projets et crédits accordés qui montrent s’il y a un problème dans l’aboutissement du projet aussi bien financier ou en ressources humaines.

Le débat est souvent uniquement financier et malheureusement peu axé sur les solutions informatiques.

Conclusion

A titre plus général et en fonction de mes disponibilités et des dossiers que je maîtrisais le plus, je me suis concentré sur les thèmes de prédilection qui ont été les suivants en 2023 :

  • Péréquation – cohésion sociale
  • Aménagement du territoire
  • Cautionnement énergie
  • Plan Loup
  • Mobilité – trains
  • Sujets traitant des aspects canton-communes MCH2
  • Autres points touchant la fiscalité des citoyens vaudois.

Permettez-moi de vous inciter à suivre mon activité parlementaire en allant visiter le site lohri-vd.ch ou directement sur le site du canton de Vaud vd.ch :

Interpellation Didier Lohri – Plan Loup 2024 analyse et argent fédéral 21.11.2023
Interpellation Didier Lohri – Plan Loup 2024 21.11.2023
Détermination Didier Lohri – pour donner suite à la réponse du Conseil d’Etat au Grand Conseil à l’interpellation Didier Lohri – Références de l’Indice des Prix à la Consommation pour les déductions fiscales de VaudTax 22 et années suivantes (23_INT_25) 10.10.2023
Motion Didier Lohri et consorts – MCH2 mise à jour de la loi sur les finances LFin 29.08.2023
Motion Didier Lohri et consorts – La LATC outil de soutien de l’agriculture et viticulture urbaines 13.06.2023
Interpellation Didier Lohri et consorts – Règlement type transports scolaires, où en sommes-nous ! 13.06.2023
Question orale Didier Lohri – NPIV 2023 engagement du canton pour les citoyens des communes 02.05.2023
Interpellation Didier Lohri – Prêts et opération éco-logement en matière d’énergies renouvelables et d’économie d’énergie, où en sommes-nous dans la pratique ! 25.04.2023
Interpellation Didier Lohri – Cautionnements en matière d’énergies renouvelables et d’économie d’énergie, où en sommes-nous dans la pratique ! 25.04.2023
Interpellation Didier Lohri – Prestations en matière d’énergies renouvelables et d’économie d’énergie, où en sommes-nous dans la pratique ! 25.04.2023
Interpellation Didier Lohri – Subventions en matière d’énergies renouvelables et d’économie d’énergie, où en sommes-nous dans la pratique ! 25.04.2023
Interpellation Didier Lohri – Références de l’Indice des Prix à la Consommation pour les déductions fiscales de VaudTax 22 et années suivantes 28.02.2023
Question orale Didier Lohri – Trou de Tolochenaz et les interpellations de 2021 31.01.2023

Je reste à votre entière disposition pour toutes questions ou compléments d’informations.

En vous remerciant du temps que vous consacrez à la lecture de ce rapport.

Didier Lohri

Bassins, le 7 mai 2024