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Elections GC 2022 district de Nyon

Les urnes ont parlé et les résultats me sont favorables.

C’est le jeu démocratique d’une élection à la proportionnelle.

Le but de ma présence sur la liste consistait en 2017 à obtenir des suffrages au Pied du Jura et contrer l’hégémonie de la droite sur le haut du district. En 2022, la situation n’avait pas changé pour les objectifs :

  • marquer une présence afin de tenter de rivaliser avec les UDC et PLR.

L’analyse sommaire des résultats démontre que le résultat escompté n’est pas atteint. L’objectif irraisonnable des 4 sièges n’a pas été caressé, ni celui du 3ème siège chipé à la droite.

L’écologie pragmatique vaincra tout en regrettant de ne pas avoir obtenu un siège de plus à la plateforme rose verte du district.

Le score des Verts de la Côte n’est pas aussi bon qu’au niveau cantonal. Si le taux de listes est inférieur de 0.5% à la moyenne cantonale, le taux de suffrages est largement inférieur de 1.15%, démontrant ainsi un manque de soutien du mouvement que je comprends.

Des questions essentielles doivent peut-être se poser en interne sur le sens des sections du district. Pour un mouvement qui prône la durabilité, ne serait-il pas intéressant de comptabiliser les années passées à être porteurs d’eau avant d’être calife à la place du calife ?

Il est important d’expliquer que la victoire en politique ne s’obtient souvent pas à la 1ère tentative mais grâce à un engagement, ancré dans la durée, ce qui est difficile à admettre quand on est jeune et je l’ai été aussi.

A titre plus personnel, j’ai eu la chance de vivre 5 ans au parlement grâce à un effet de surprise de 2017 ; non imaginé par le mouvement.

Il me semble avoir endossé ma fonction avec sérieux, force et courage pour défendre les valeurs écologiques – où je peux me retrouver – lorsque je croise la majorité de personnes de notre population.

Je défendrai toujours, l’eau, la forêt, les communes, la formation professionnelle et la multiplication des déchets radioactifs artificiels issus de la fission nucléaire.

Je hais le dogmatisme en tous genres. Je reste un idéaliste espérant être traité de visionnaire.

Pour preuve de mes engagements et de mes convictions, le score obtenu en dehors de mon propre camp démontre que je suis un homme libre, étudiant mes dossiers et prenant position sur des lignes politiques claires, peut-être dures, sans consensus par le fait que les opposants ne m’ont pas convaincu.

Cette attitude politique inscrite de manière durable, dans l’esprit de la population, a généré un très fort soutien à mes idées et prises de position. En m’accordant leurs voix, il est important que toutes ces personnes sachent que mon activité parlementaire sera à nouveau totale et je les en remercie SINCEREMENT.

En conclusion, c’est un homme libre qui retournera au parlement. Tellement libre que dans mon for intérieur et pour le bien de tous, je ne me plierais à aucune consigne si je n’en partage pas les objectifs.

Je resterai un sympathisant de l’écologie, au sens large du terme, visant à l’amélioration des conditions de vie et d’avenir de la majorité des êtres humains, tout en respectant les lois.

« Si tu vaincs un ennemi, il sera toujours ton ennemi. Si tu convaincs un ennemi, il deviendra ton ami. »

Didier Lohri

Bassins, le 21 mars 2022

Elections 2022
Rang obtenu sur les autres listes et sur les bulletins modifiés des Verts
Suffrages issus de bulletins… Sans dénomination Total sans vert Total avec vert
01 – PS 02 – PLR 03 – LC 04 – VL 05 – PPV 06 – Les Libres 07 – Les Verte.e.s 08 – UDC 09 – AdL
Rang Rang Rang Rang Rang Rang Rang Rang Rang Rang
1 7.02 Lohri Didier 1 1 1 1 1 1 12 1 5 1 13 25

 

Rang des candidats par provenance liste 2017
PS Vert UDC ADC PLR VL SD TOTAL TOTAL -vert
2 2.14 Lohri Didier 2 13 1 1 1 4 3 25 12

résultats2017nyonverts5candidats en pdf

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Article 24Heures – Les recettes fiscales des Communes leur échappent

Quel avenir pour l’impôt communal ? – Les recettes fiscales des Communes leur échappent

Les Communes peinent à financer leur politique de proximité. La faute à une fiscalité que la gauche comme la droite veulent réformer.

Raphaël Ebinger

Publié 11.3.22 à 07h00

Quel avenir pour l’impôt communal – Les recettes fiscales des Communes leur échappent 24 heures

Le prochain point péréquation sera le 15.3.2022 au Grand Conseil Vaudois avec le traitement de l’initiative.

RAPPORT DE LA COMMISSION chargée d’examiner l’objet suivant :

Initiative Didier Lohri et consorts – Subventionnement des investissements strictement liés à l’autonomie communale par la péréquation

VOTE DE LA COMMISSION

La commission recommande au Grand Conseil de ne pas prendre en considération cette initiative par 3 non, 0 oui et 10 abstentions

RC – 21_INI_7.doc

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Article du journal La Côte au sujet des Verts 09.03.2022

Permettez-moi de remercier sincèrement la journaliste de sa présentation au sujet de la situation du mouvement vert des districts de Morges et Nyon, occultant la problématique verte de la ville de Nyon. Le district de Nyon est composé de 47 communes avec quelques membres et sympathisants verts non impliqués dans la problématique du chef-lieu.

Cet article indique clairement les thèmes qui font que je peux facilement vivre avec le mouvement cantonal qui je sais, être au-dessus de la mêlée pour le bien de tous.

  • Les grands-parents aussi se bougent pour le climat
  • La jeunesse n’est pas une qualité politique
  • La liberté de penser

Citation :

Une latitude dont ne se prive pas Didier Lohri. Elu au Grand Conseil en 2017, l’ancien syndic de Bassins siège sous la bannière du parti au tournesol, auquel il n’a pourtant jamais formellement adhéré. «Les Verts, c’est le seul mouvement qui autorise que les sympathisants figurent sur leur liste», indique-t-il. Et ça lui va bien. «J’ai gardé mon indépendance d’esprit et le recul nécessaire à ma façon de travailler et de réfléchir.» pour le bien de la population.

Justification personnelle

Grand-parent s’inquiétant de laisser la planète sans déchets nucléaires, avec un oxygène respirable même avec des voitures émettant une dose de pollution parce que physiquement le mouvement perpétuel n’existe pas sans générer des déchets. Il faut les diminuer mais les éradiquer est un leurre.

Jeunesse oblige et vieillesse affranchit, c’est la loi du respect intergénérationnel. Enseignons-le et rappelons un peu les règles de vie.

LIBERTE, le point le plus important dans la politique. Liberté de ne pas suivre aveuglément une doctrine ou un dogme car le totalitarisme est un danger pour les jeunes, les vieux, soit tous les êtres humains sans distinction de  minorités.

Est-ce qu’un genre humain sera épargné en cas d’irradiation nucléaire ?

NON alors cessons ce cirque et comportons-nous en visionnaire pour TOUTE la population qui aura faim; par trop de rigueur dogmatique; froid par manque d’énergie et refus de promouvoir les chauffages à distance à centrale au bois local et soif par manque de respect de la protection des eaux !

Origines de mes pensées du moment basée sur le passé :

Maxime le Forestier Ca sert à quoi ?

Un beau matin, on vient au monde. Le monde n’en sait rien.
Puis on grandit, on recommence la danse de la vie,
Et puis on use nos mains à continuer le chemin
Qu’avaient commencé nos ancêtres.
Ne me demandez pas de vous suivre.

Si tu me donnes un enfant, aura-t-il assez de temps
Pour arriver à l’âge d’homme ?
S’il reste seul ici-bas avec une fille à son bras
Trouveront-ils encore des pommes ?
Cette chanson, quand je la chante, je chante pour du vent.
C’est la chanson du glas qui sonne. Personne ne l’entend.
Tu as beau me répéter qu’on n’a jamais rien changé
Avec des notes et des phrases,
Je continue de chanter, les doigts en forme de V

Renaud Déserteur

Et va pas t’imaginer, Monsieur le Président
Que j’suis manipulé par les rouges ou les blancs
Je n’suis qu’un militant du Parti des Oiseaux
Des Baleines, des Enfants
De la Terre et de l’Eau
De la Terre et de l’Eau
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Réponse du Conseil d’Etat à la résolution du Bugey, site nucléaire 2.3.22

Ré invention du nucléaire français aux portes de la Métropole lémanique

Une très forte majorité du Grand Conseil vaudois, représentant le peuple, avait appuyé la résolution du nucléaire au Bugey à la frontière suisse en décembre 2021, soit avant les événements incroyables de la situation géopolitique de l’est européen.

En date du 2 mars 22, le Conseil d’Etat Vaudois a pris position au sujet de la « résolution Didier Lohri – Bugey et la problématique nucléaire transfrontalière » demandant une action commune et solidaire totale avec son homologue genevois.

La réponse n’est pas suffisante. Depuis le 14 janvier 2020, le sujet nucléaire du Bugey est amené en plénum du Grand Conseil.

La réponse à cette résolution se réfugie dans une posture politique minimisant le risque encouru par notre population. Notre Conseil d’Etat Vaudois se veut sourd à la problématique du nucléaire proche du canton.

Cette prise de position est surtout contraire aux communications, habituellement volontaristes, présentant une unité valdo-genevoise baptisée Métropole lémanique garante d’une vision politique futuriste avec pour leitmotiv : « Tout seul on va plus vite, ensemble, on va plus loin » afin de faire taire les dissidents autonomistes et anti-fusion, non pas nucléaire, mais communale.

Existe-t-il 2 types d’implications distincts du Conseil d’Etat Vaudois dans la métropole lémanique ?

Une implication totale lorsque le gouvernement fait croire qu’il a été l’instigateur du projet. Une autre en adoptant une posture de suffisance lorsqu’elle est incitée par le peuple. Attitude que le district de Nyon peut confirmer dans la gestion initiale du Grand Genève.

Lors de la communication au sujet du « Trou de Tolochenaz », les 2 gouvernements de la métropole estimaient « qu’un développement ambitieux et fiable des liaisons ferroviaires entre Lausanne et Genève était la seule réponse crédible aux enjeux climatiques ».

Est-il raisonnable de laisser le Canton de Genève partir tout seul dans la défense du potentiel risque d’irradiation de sa population, de la population nyonnaise et bien sûr VAUDOISE avec ou sans capsule d’iode en cas d’accident nucléaire au Bugey ?

Il est bien là mon souci. C’est l’enjeu climatique. Or le nucléaire impacte notre avenir et celui de nos descendants à long terme par une pollution radioactive artificielle.

Le nucléaire de fission est un miroir aux alouettes. Ses effets négatifs sur l’être humain se moquent de la réponse politique du Conseil d’Etat qui je cite « … ne saurait s’engager à se rallier à des prises de positions de structures intercantonale. L’action du Conseil d’Etat, y compris en matière de relations extérieures, repose sur des décisions qui lui incombent… ».

Cette réponse démontre que le gouvernement n’entend pas se faire imposer une démarche allant dans le principe de précaution visant à garantir un niveau élevé de protection de l’environnement grâce des prises de décision préventives en cas de risque.

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Il n’y a pas que l’atome qui est remis en selle, il y a les antinucléaires aussi !

L’article consacré à la remise en selle de l’atome est fort intéressant. (Voir la Côte du 21.2.2022)

Engagé dans la recherche sur la fusion, l’auteur dit «la technologie ne produit pas de déchets nécessitant de longues durées d’entreposage, mais un gaz inoffensif qu’on utilise pour gonfler les ballons de baudruche»

Son statut de scientifique, lui permet-il de minimiser les réalités du nucléaire ?

Un bref rappel historique s’impose.

La préhistoire de la fusion débute en 1920.

1968 est l’année où les Russes annoncent des performances de fusion nucléaire avec un tokamak.

Dès 2003, la décision est prise de construire le réacteur ITER à fusion.

Soit plus de 80 ans pour presque rien.

Le physicien prédit que «la fusion nucléaire appliquée à la production de courant électrique est un objectif à long terme que l’on peut espérer pour 2050». C’est un pari sur lequel aucun banquier sera prêt à miser un kopeck, comme depuis 1920, tant les retombées économiques se feront attendre.

L’énergie de fission nucléaire SMR (Sale Machine Radioactive), repensée par E. Macron a pour but de rentabiliser son industrie nucléaire déficitaire. Le physicien estime qu’«A son avis, le réchauffement est devenu un problème qui surpasse celui des déchets nucléaires».

Continuons de polluer le sol pour des milliers d’années. Seul bémol, le Président EM doit savoir qu’après 40 ans de lutte, l’histoire avait donné raison aux militants antinucléaires suisses à Kaiseraugst.

Alors en attendant la fusion, gardons la tête froide, développons la cogénération bois et biomasse sans pipeline russo-ukrainien. Réfléchissons à nos besoins énergétiques sans parler de décroissance mais en mutualiser les installations solaires et thermiques sans contraindre le petit propriétaire à s’équiper irrationnellement de panneaux silicium comme cela se fait au Danemark.

Bassins, le 25.2.22

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Registre des automobilistes et sécurité des données

Un grand merci à tous mes collègues du Grand Conseil, à Madame la Présidente, d’avoir accepté un changement de l’ordre du jour ayant permis d’accepter, en plénum, par 96 oui et 2 abstentions la résolution au sujet du registre des automobilistes. Ce dossier a été traité avec une extrême rapidité soit en 4 semaines.

Lors de la séance des questions du mois de février, le Conseil d’Etat a répondu au sujet de la communication des données personnelles des automobilistes.

Il est inutile de revenir sur les informations de la volumétrie de demandes d’anonymat tant la communication officielle annexée à l’envoi de la facture des taxes automobiles 2022 était sibylline et donc peu incitative à prendre conscience du risque encouru de voir nos données personnelles se retrouver sur le darknet ou autres.

Après quelques recherches sur les pratiques cantonales, il s’avère que le ton volontairement rassurant de la réponse démontre une multitude de pratiques contrairement aux indications données.

En résumé chacun fait une sauce particulière pour ouvrir son fichier des données.

Voici quelques exemples extraits du registre « Plaques suisses ».

Résultats :

  • Fribourg et Tessin en 3 clics, nous obtenons le nom, prénom et l’adresse du détenteur.
  • Pour le Tessin, nous avons même droit aux numéros de téléphone du détenteur.
  • Genève, nous devons payer CHF 10.00, remplir un formulaire et motiver la demande. Celle-ci peut être refusée et les CHF 10.00 ne sont pas remboursés.
  • Dans certains cantons, nous recevons sans autre les renseignements par SMS surtaxé de CHF 1.00.

Vous conviendrez que ceci est tout sauf rassurant.

Il faut aussi savoir qu’il existe un guide pratique vaudois qui explique l’activité au sein de la fonction publique, donnant accès à un certain nombre de données personnelles nécessaires à leur mission et dont ils ne peuvent pas faire usage impunément. Ces données, quoi qu’en fassent les personnes concernées à titre privé, ne peuvent être traitées à la légère et bénéficient d’une protection qui est rappelée par le biais de la loi cantonale sur la protection des données (LPrD) et son règlement d’exécution.

La protection des données personnelles est une matière transversale qui fonctionne sur la base de principes et règles définis.

Nous constatons que la réponse du Conseil d’Etat ne contient aucun élément respectant les principes de protection des données.

A l’heure de la cybersécurité, il semble inconcevable que la commission thématique des systèmes d’information n’ait pas été consultée.

Nous déposons la résolution suivante au vu des délais extrêmement courts afin de réagir à cette mise en application connue depuis longtemps de la communication des données automobiles.

Le Grand Conseil demande qu’en avril 22, le Conseil d’Etat communique et assure que l’accès « indexauto » vaudois, respecte

la loi sur la protection des données LPrD, son règlement, son guide pratique ainsi que les principes de transparence en avertissant le détenteur du véhicule qu’une demande de renseignement a été sollicitée par un tiers, autre que les services de l’Etat et son principe de finalité.

En remerciant le Conseil d’Etat de sa volonté de mettre tout en œuvre pour que cette transmission de
données personnelles dites sensibles soit bien connue de tous.

PS le détail pour mémoire

  1. la loi sur la protection des données LPrD, son règlement et son guide pratique ;
  2. le principe de transparence en avertissant le détenteur du véhicule qu’une demande de renseignement a été sollicitée par un tiers, autre que les services de l’Etat ;
  3. le principe de finalité en avertissant le détenteur du véhicule du but et de l’usage qui vont être faits de ses données personnelles;
  4. le principe de communications des données aux tiers et aux détenteurs des véhicules sollicités par une telle demande (SMS, courriel, etc.)
  5. le tarif des émoluments puisque plusieurs cantons appliquent des règles différentes avec la même loi fédérale.
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Métiers forestiers et formation professionnelle (simple question)

Le canton s’est doté de moyens de renforcer le plan climatique et le volet forestier y occupe une place de choix. Si nous voulons être efficace à l’avenir, il faut aussi disposer de personnel formé, compétent afin de mettre en pratique, par l’action dans le terrain, la volonté politique exprimée dans le plan climat et aussi dans la nouvelle politique forestière vaudoise, actuellement en consultation.

Malgré le fait que les professionnels aient trouvé un premier accord sur une convention collective de travail, force est de constater que les tarifs horaires restent inférieurs aux autres secteurs. En effet les salaires prévus sont plus bas qu’un manœuvre sans certification dans le secteur secondaire et bien sûr, il est inutile de tenter une comparaison avec le secteur tertiaire.

Il est facile de tirer la sonnette d’alarme sur la diminution du nombre de places d’apprentissage de forestier bûcheron dans le canton de Vaud et du nombre de contrats signés malgré les efforts faits par la branche dès 2003 et s’essoufflant actuellement.

Ce métier est pénible et dangereux et nécessite un niveau de responsabilité individuel et collectif important pour exécuter leur métier. D’ailleurs, il est impossible de s’enquérir d’une main d’œuvre non qualifiée dans ce métier, tellement les exigences de sécurité sont élevées.

Si certes l’association faîtière tente de trouver des solutions pour améliorer le quotidien des hommes de terrain et surtout donner une perspective d’avenir aux jeunes épris de nature, sans l’occuper illicitement, mais malheureusement à des prix de formation post-apprentissage exorbitants pour les jeunes. C’est ainsi que j’ai l’honneur de poser la question suivante au Conseil d’Etat :

Est-il envisageable que le Conseil d’Etat propose, dans son plan climatique, d’y incorporer un complément administratif et financier à la formation professionnelle en demandant une 4ème année de formation initiale de forestier bûcheron avec des spécialisations dans les secteurs de :

  1. Utilisation des engins forestiers destinés à la mécanisation forestière
  2. Sylviculture proche de la nature adaptée aux enjeux de la multifonctionnalité forestière par ses 4 fonctions (accueil, nature, production, protection) et des défis de la conservation des forêts dans le domaine par exemple des plantes envahissantes et des risques sanitaires.
  3. Faciliter la formation continue de courte durée du personnel forestier en soutenant financièrement, les employeurs, lorsque ses employés se forment dans les nouvelles perspectives d’acquisition de compétences forestières.

En remerciant le Conseil d’Etat de sa réponse.

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Registre des automobiles

La presse s’est fait écho le 9 janvier 22, des changements de loi au sujet de la publication des données des détenteurs de plaques vaudoises. Cette loi date pourtant. (LCR, RS 741.01).

Elle dit :

Selon l’art. 89g al. 5 de la loi du 19 décembre 1958 sur la circulation routière (LCR ; RS 741.01), les cantons peuvent publier les noms et adresses des personnes détentrices de véhicules si la communication officielle de ces données ne fait pas l’objet d’une opposition. Les personnes peuvent s’opposer, sans condition et gratuitement, à la diffusion des indications les concernant auprès de l’autorité cantonale compétente. La non-publication des données personnelles rattachées à l’ensemble des numéros de plaques d’immatriculation de la personne ci-dessous est requise

La position de l’Etat, relayée par le service, explique et justifie la décision du SAN en apportant avec surprise les arguments suivants :

  • «En revanche, il va de soi que le fait de rendre accessible en ligne et gratuitement ces données via un moteur de recherche, et non pas via un formulaire de demande à adresser au SAN comme actuellement, facilitera l’accès aux données».
  • «Nous invitons les détenteurs de véhicules qui ne souhaitent pas que leurs données personnelles soient rendues publiques à s’opposer à la publication», dit le service.

Permettez-moi d’être très surpris de cette démarche. Les cantons peuvent et il y a une tolérance dans l’application de cette loi à l’heure où la cybercriminalité et la protection des données sont problématiques et peu maîtrisées.

C’est ainsi que j’ai l’honneur d’interroger le Conseil d’Etat à l’aide de la question suivante :

Quelles sont les différences ou interprétations des lois qui permettent d’avoir une approche différente entre les registres des automobiles, celui des bâtiments ou le registre foncier et encore le registre fiscal ?

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A toi Pierre-Alain

Permettez-moi d’avoir une pensée émue pour Pierre-Alain qui nous a quitté trop tôt.

Pour toi, j’ai été ROCK à la radio et je te dédie ce fameux Hells Bells de Bern.

C’est long mais c’est important de partager ce moment.

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Soutenir une économie forestière dynamique thème de la campagne électorale 2022 au Grand Conseil Vaudois des Vert.e.s de la Côte (pied du Jura)

N’oubliez pas de soutenir la liste des Vert.e.s le 20 mars 2022 pour mes collègues et pour votre représentant du haut du Pied du Jura depuis 5 ans.

Un des objectifs de la législature 2022-2027 est incontestablement la mise en pratique du plan directeur cantonal en faveur du climat, par ses mesures d’impulsion au niveau du district de Nyon.

Le rôle des députés sera d’inciter :

  • Les modifications de lois cantonales et communales pour les adapter au dispositif fédéral
  • Les communes, par leurs groupements forestiers, à être des incitatrices et non pas des réceptrices de subventions qui ne viendront pas si AUCUN PROJET NOVATEUR et PRAGMATIQUE est présenté.

Ces crédits d’investissements pour les forêts, sont exploités par tranche annuelle en fonction des décisions et conventions de subventions, des priorités en matière d’investissements, ainsi que des contingences financières communales, cantonales et fédérales.

Sans se perdre dans tous les textes définissant les lignes du crédit-cadre, il est important de relever les orientations dont les Verts et les Vertes seront attentifs et vigilants pour le district.

Les priorités vont aux éléments suivants :

  1. Limiter l’exportation vaudoise de bois sous forme de grumes, dont environ 20% vers l’étranger et 80% vers d’autres cantons par la mutualisation des ressources du district. (Pour le canton équivalent à 70’000 à 80’000 m3, dont environ 14’000 pour le district).
  • Promouvoir le domaine de l’énergie par l’utilisation de bois comme combustible permet par ailleurs de substituer l’utilisation de combustibles fossiles.

En particulier dans la production de chaleur où la part d’énergie non renouvelable s’élève encore de 80%, le bois joue un rôle important en tant que ressource flexible, transportable contribuant au développement du chauffage à distance dans toutes les communes forestières du district.

  • Développer l’énergie électrique obtenue par la cogénération à base du combustible bois.

Compensation financière de l’énergie électrique sur le même principe que le solaire.

  • Utilisation accrue de bois indigène, comme solution pertinente à la fois pour la forêt et le climat

Forêt quia besoin en grande partie d’exploitations plus soutenues pour être adaptée aux changements climatiques et pour le climat grâce à un effet de stockage du CO2 et de substitution au pétrole.

  • Accroître le potentiel d’une filière locale de Bois-construction, une alternative au béton et permet donc de diversifier les matériaux de construction et leurs sites de production, avec une empreinte environnementale plus faible à la clé.

Les forêts vaudoises produisent annuellement 400’000 m3 de bois, dont 200’000 m3 de bois résineux de construction (avec potentiel à 250’000 m3/an, au min).

  • Soutien à l’économie locale : création d’emplois et de valeur ajoutée au niveau local. Le bois de construction local a peu d’impact finalement sur les coûts de construction. La valeur du bois brute d’une construction en grande partie en bois n’est qu’un faible pourcentage (max. 5 %) du coût total de l’ouvrage et l’augmentation due au bois vaudois est infime (actuellement de l’ordre de 2 à 3%.

Il est impératif de modifier cette tendance par une bourse locale du bois et inclure les entreprises de la construction du district comme partenaires.

  • Adapter les forêts en favorisant des structures et des essences forestières adaptées et résilientes au climat et aléas futurs en adaptant les plans directeurs forestiers communaux.

Bassins, le 27.12.2021

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Liaison Genève – Lausanne 22.12.2021

La lecture de la position de Monsieur le Président du Conseil d’Etat Genevois, au sujet de la dite « boucle de Cointrin », est très intéressante. En vertu de son obédience, j’imaginais le saint homme être incapable de juger ses ouailles, que dis-je, ses pékins qui ne pensent pas comme lui.

Que nenni, il préfère dénigrer les personnes en parlant « d’utopie, d’éléments fallacieux, voire mensongers » mais je crois qu’il n’a pas compris le problème soulevé par mon interpellation. Elle n’est pas du tout dans le sens de sa réponse. Il ressort de vieilles rengaines qui seront dépassées lors de l’inauguration en 2030 de sa gare, par analogie à ce qu’il a déjà vécu: l’inauguration de son tram 14.

Il n’est simplement pas VISIONNAIRE car aveuglé par sa foi d’ingénieur civil environnementaliste politique.

Les plans en matière de constructions ferroviaires sont très longs à être réalisés. Les éléments évoluent plus vite que les décisions politiques. La problématique de fond consiste à savoir utiliser intelligemment l’argent à disposition pour réaliser les infrastructures et surtout de les adapter pour le futur.

Adapter, c’est bien là le sujet principal. Monsieur le Président du Conseil d’Etat harangue les lecteurs en justifiant sa prise de position par le fait qu’il est ingénieur civil. A l’heure de la lutte contre le bétonnage à tout crin, il peut aussi être taxé, selon ses mots « d’amateur du rail » quant tout ce qui l’intéresse, c’est la gare souterraine de Cornavin. Son but ne consiste pas à résoudre le déplacement des usagers dans la métropole lémanique, c’est de démontrer que les autres ingénieurs ne connaissent rien. Monsieur le Président du Conseil d’Etat, ne faites-vous pas de même que vos empêcheurs en utilisant des inepties au sujet de l’horaire cadencé. Occultez-vous le passé lorsque nos prédécesseurs ont d’abord construit des chemins de fer avec des cabanes en bois local appelées halte ou gare ?

Le but de mon interpellation n’est pas de réaliser à la lettre le projet présenté dans l’article (projet Weibel) mais de se poser la question si il ne faut pas adapter la gare de l’Aéroport et ses 2 tunnels creusés, pour créer une ligne de chemin de fer jusqu’à Mies sur un site distinct.

Il n’est pas mon rôle de juger mais simplement de tenir en éveil votre cerveau de décideur dans l’intérêt de tous. Par analogie les écoles, comme vous, m’ont formé afin de garantir des échanges téléphoniques entre un point A et un point B. Des supports de communications appelés circuits redondants ont été immédiatement installés afin de prévenir des pannes. En général la redondance n’utilise pas le même support physique pour assurer le transfert de données téléphonique, informatiques, ce qui n’était pas d’actualité au même de l’élaboration du projet initial fédéral un peu comme les trains. Alors de grâce, pensons aux citoyens utilisant la voie ferrée avant que nous tuions le train par un excès de grandeur des gares n’améliorant pas le but premier soit le déplacement de A vers B.

J’ose croire que vos collègues vaudois comprendront la nécessité d’avoir une ligne ferroviaire entre Coppet et l’aéroport de Cointrin qui utilise une emprise au sol ou en aérien éloignée des voies existantes. Si possible sans trop de béton !

Bonnes fêtes de fin d’année.

Article du Journal de l’Immobilier en partenariat avec le Temps.

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Résolution Bugey, le « réinvention du nucléaire » aux portes de la Métropole lémanique et du Canton

La problématique nucléaire transfrontalière pose problème. La République Française annonce vouloir « réinventer le nucléaire » axe de toute sa stratégie énergétique et le juteux marché de l’atome.

De réinventer une chose non maîtrisée depuis plus de 50 ans pour la gestion des déchets hautement radioactifs fait peur.

Contrairement à d’autres énergies à faible émission CO2, le démantèlement d’une centrale et le stockage de ses déchets hautement radioactifs ont des répercussions sur la planète sur 7 périodes de 24 000 ans pour le plutonium soit 168 000 ans pour arriver à un niveau radioactif neutre. Ces matières sont des noyaux fissiles artificiels. L’être humain a besoin d’être mis sous une radioactivité naturelle mais pas artificielle.

Des questions orales ont été posées au Conseil d’Etat Vaudois au sujet de son soutien aux différentes démarches d’opposition à toutes modifications du site nucléaire du Bugey à moins de 100 km de notre métropole.

Le 2 décembre 2021, une information est donnée par le Conseil d’Etat Genevois.

Le site du Bugey n’est pas seulement prévu pour un site de stockage. Il est mis au bénéfice d’une prolongation d’exploitation des 4 réacteurs de 1978 pour 10 ans. Et pour couronner le tout, la république « réinventrice » du nucléaire veut réaliser l’installation de 2 réacteurs supplémentaires.

800 000 Vaudois et 500 000 Genevois ne subissent plus les risques de Mühleberg. Par contre, ils vont être soumis à une augmentation du potentiel de radiations venant de l’Ouest.

Il est donc maintenant impératif de demander au Conseil d’Etat Vaudois de ne plus se contenter de réponses peu rassurantes données au parlement de manière sibylline.

Il est demandé une prise en considération de cette résolution à savoir,

que le Conseil d’Etat Vaudois (membre de droit de l’agglomération valdo – genevoise) soit totalement solidaire des démarches de leur homologue genevois.

Il veillera à signer TOUTES LES OPPOSITIONS, au nom des 2 cantons pour tous changement d’affectation et d’agrandissement de la puissance nucléaire du site du Bugey.

La simplicité de l’action demandée ne nécessite pas de longues explications. Il s’agit de mettre en avant les principes de solidarité, de précaution afin de protéger notre population de cette misère écologique, d’une catastrophe peut-être mais surtout de création de déchets radioactifs pour des milliers d’années.