Soutenir une économie forestière dynamique thème de la campagne électorale 2022 au Grand Conseil Vaudois des Vert.e.s de la Côte (pied du Jura)
N’oubliez pas de soutenir la liste des Vert.e.s le 20 mars 2022 pour mes collègues et pour votre représentant du haut du Pied du Jura depuis 5 ans.
Un des objectifs de la législature 2022-2027 est incontestablement la mise en pratique du plan directeur cantonal en faveur du climat, par ses mesures d’impulsion au niveau du district de Nyon.
Le rôle des députés sera d’inciter :
- Les modifications de lois cantonales et communales pour les adapter au dispositif fédéral
- Les communes, par leurs groupements forestiers, à être des incitatrices et non pas des réceptrices de subventions qui ne viendront pas si AUCUN PROJET NOVATEUR et PRAGMATIQUE est présenté.
Ces crédits d’investissements pour les forêts, sont exploités par tranche annuelle en fonction des décisions et conventions de subventions, des priorités en matière d’investissements, ainsi que des contingences financières communales, cantonales et fédérales.
Sans se perdre dans tous les textes définissant les lignes du crédit-cadre, il est important de relever les orientations dont les Verts et les Vertes seront attentifs et vigilants pour le district.
Les priorités vont aux éléments suivants :
- Limiter l’exportation vaudoise de bois sous forme de grumes, dont environ 20% vers l’étranger et 80% vers d’autres cantons par la mutualisation des ressources du district. (Pour le canton équivalent à 70’000 à 80’000 m3, dont environ 14’000 pour le district).
- Promouvoir le domaine de l’énergie par l’utilisation de bois comme combustible permet par ailleurs de substituer l’utilisation de combustibles fossiles.
En particulier dans la production de chaleur où la part d’énergie non renouvelable s’élève encore de 80%, le bois joue un rôle important en tant que ressource flexible, transportable contribuant au développement du chauffage à distance dans toutes les communes forestières du district.
- Développer l’énergie électrique obtenue par la cogénération à base du combustible bois.
Compensation financière de l’énergie électrique sur le même principe que le solaire.
- Utilisation accrue de bois indigène, comme solution pertinente à la fois pour la forêt et le climat
Forêt quia besoin en grande partie d’exploitations plus soutenues pour être adaptée aux changements climatiques et pour le climat grâce à un effet de stockage du CO2 et de substitution au pétrole.
- Accroître le potentiel d’une filière locale de Bois-construction, une alternative au béton et permet donc de diversifier les matériaux de construction et leurs sites de production, avec une empreinte environnementale plus faible à la clé.
Les forêts vaudoises produisent annuellement 400’000 m3 de bois, dont 200’000 m3 de bois résineux de construction (avec potentiel à 250’000 m3/an, au min).
- Soutien à l’économie locale : création d’emplois et de valeur ajoutée au niveau local. Le bois de construction local a peu d’impact finalement sur les coûts de construction. La valeur du bois brute d’une construction en grande partie en bois n’est qu’un faible pourcentage (max. 5 %) du coût total de l’ouvrage et l’augmentation due au bois vaudois est infime (actuellement de l’ordre de 2 à 3%.
Il est impératif de modifier cette tendance par une bourse locale du bois et inclure les entreprises de la construction du district comme partenaires.
- Adapter les forêts en favorisant des structures et des essences forestières adaptées et résilientes au climat et aléas futurs en adaptant les plans directeurs forestiers communaux.
Bassins, le 27.12.2021