,

Il n’y a pas que l’atome qui est remis en selle, il y a les antinucléaires aussi !

L’article consacré à la remise en selle de l’atome est fort intéressant. (Voir la Côte du 21.2.2022)

Engagé dans la recherche sur la fusion, l’auteur dit «la technologie ne produit pas de déchets nécessitant de longues durées d’entreposage, mais un gaz inoffensif qu’on utilise pour gonfler les ballons de baudruche»

Son statut de scientifique, lui permet-il de minimiser les réalités du nucléaire ?

Un bref rappel historique s’impose.

La préhistoire de la fusion débute en 1920.

1968 est l’année où les Russes annoncent des performances de fusion nucléaire avec un tokamak.

Dès 2003, la décision est prise de construire le réacteur ITER à fusion.

Soit plus de 80 ans pour presque rien.

Le physicien prédit que «la fusion nucléaire appliquée à la production de courant électrique est un objectif à long terme que l’on peut espérer pour 2050». C’est un pari sur lequel aucun banquier sera prêt à miser un kopeck, comme depuis 1920, tant les retombées économiques se feront attendre.

L’énergie de fission nucléaire SMR (Sale Machine Radioactive), repensée par E. Macron a pour but de rentabiliser son industrie nucléaire déficitaire. Le physicien estime qu’«A son avis, le réchauffement est devenu un problème qui surpasse celui des déchets nucléaires».

Continuons de polluer le sol pour des milliers d’années. Seul bémol, le Président EM doit savoir qu’après 40 ans de lutte, l’histoire avait donné raison aux militants antinucléaires suisses à Kaiseraugst.

Alors en attendant la fusion, gardons la tête froide, développons la cogénération bois et biomasse sans pipeline russo-ukrainien. Réfléchissons à nos besoins énergétiques sans parler de décroissance mais en mutualiser les installations solaires et thermiques sans contraindre le petit propriétaire à s’équiper irrationnellement de panneaux silicium comme cela se fait au Danemark.

Bassins, le 25.2.22