,

Réponse du Conseil d’Etat à la résolution du Bugey, site nucléaire 2.3.22

Ré invention du nucléaire français aux portes de la Métropole lémanique

Une très forte majorité du Grand Conseil vaudois, représentant le peuple, avait appuyé la résolution du nucléaire au Bugey à la frontière suisse en décembre 2021, soit avant les événements incroyables de la situation géopolitique de l’est européen.

En date du 2 mars 22, le Conseil d’Etat Vaudois a pris position au sujet de la « résolution Didier Lohri – Bugey et la problématique nucléaire transfrontalière » demandant une action commune et solidaire totale avec son homologue genevois.

La réponse n’est pas suffisante. Depuis le 14 janvier 2020, le sujet nucléaire du Bugey est amené en plénum du Grand Conseil.

La réponse à cette résolution se réfugie dans une posture politique minimisant le risque encouru par notre population. Notre Conseil d’Etat Vaudois se veut sourd à la problématique du nucléaire proche du canton.

Cette prise de position est surtout contraire aux communications, habituellement volontaristes, présentant une unité valdo-genevoise baptisée Métropole lémanique garante d’une vision politique futuriste avec pour leitmotiv : « Tout seul on va plus vite, ensemble, on va plus loin » afin de faire taire les dissidents autonomistes et anti-fusion, non pas nucléaire, mais communale.

Existe-t-il 2 types d’implications distincts du Conseil d’Etat Vaudois dans la métropole lémanique ?

Une implication totale lorsque le gouvernement fait croire qu’il a été l’instigateur du projet. Une autre en adoptant une posture de suffisance lorsqu’elle est incitée par le peuple. Attitude que le district de Nyon peut confirmer dans la gestion initiale du Grand Genève.

Lors de la communication au sujet du « Trou de Tolochenaz », les 2 gouvernements de la métropole estimaient « qu’un développement ambitieux et fiable des liaisons ferroviaires entre Lausanne et Genève était la seule réponse crédible aux enjeux climatiques ».

Est-il raisonnable de laisser le Canton de Genève partir tout seul dans la défense du potentiel risque d’irradiation de sa population, de la population nyonnaise et bien sûr VAUDOISE avec ou sans capsule d’iode en cas d’accident nucléaire au Bugey ?

Il est bien là mon souci. C’est l’enjeu climatique. Or le nucléaire impacte notre avenir et celui de nos descendants à long terme par une pollution radioactive artificielle.

Le nucléaire de fission est un miroir aux alouettes. Ses effets négatifs sur l’être humain se moquent de la réponse politique du Conseil d’Etat qui je cite « … ne saurait s’engager à se rallier à des prises de positions de structures intercantonale. L’action du Conseil d’Etat, y compris en matière de relations extérieures, repose sur des décisions qui lui incombent… ».

Cette réponse démontre que le gouvernement n’entend pas se faire imposer une démarche allant dans le principe de précaution visant à garantir un niveau élevé de protection de l’environnement grâce des prises de décision préventives en cas de risque.