Quand certaines Communes riches refusent la solidarité (24Heures Réflexions)

L’invité Pierre Dessemontet regrette que les autorités de villes et villages parmi les plus aisés du canton revendiquent l’inégalité.

La lecture de la réflexion 24Heures « Quand certaines Communes riches refusent la solidarité » du vice-président du Parti socialiste vaudois est assez intéressante mais surprenante.

Possède-t-il des informations ignorées de la majorité de la population ?

Toujours est-il que d’habitude ses interventions peuvent être suivies et sont pertinentes mais en l’occurrence, je m’inquiète des raccourcis pris.

De parler de communes riches est complètement hors sujet en cas de reprise de la facture sociale par le canton.

C’est le contribuable vaudois qui est concerné, indépendamment de son lieu de domicile dans le canton. Cette argumentation nécessiterait un développement costaud pour tenter de la justifier.

Autre élément qui démontre, ô combien, il est difficile de communiquer correctement à ce sujet. C’est l’amalgame fait par le chroniqueur au sujet de l’écrêtage.

En reprenant la facture sociale, le canton évite la problématique de cet écrêtage.

En prélevant des points d’impôt cantonal aux contribuables vaudois, il y a justement un équilibre entre citoyens à forte et à faible capacité financière et solidaire.

Il est sidérant et incroyable de véhiculer pareille analyse sachant que les recettes dites conjoncturelles sont, semble-t-il, maintenues à la situation actuelle.

La facture sociale n’est pas une affaire des communes mais de tous les Vaudois.e.s. C’est bien le Canton qui est responsable de sa politique sanitaire.

La réflexion du vice-président du Parti socialiste vaudois démontre de manière criante que la facture sociale doit être transférée immédiatement au Canton par une valeur égale à environ 15 points d’impôts cantonaux.

Une fois cette règle actée, il ne restera plus que le problème de la péréquation entre les Communes pour les autres tâches d’intérêt mixte communes et canton, avec à la clé éventuellement, une participation cantonale dans l’alimentation du pot commun de la péréquation comme dans d’autres cantons.

De grâce, Monsieur le vice-président du Parti socialiste vaudois, ne mélangez pas la facture sociale avec la richesse des Communes. Nous parlons de tous les contribuables solidaires Vaudois.e.s qui, un jour ou l’autre, devront être mis au bénéfice d’une aide malheureusement appelée sociale mais simplement humaine !