24Heures Condamnation du président de Bassins Non à la minimisation de l’acte
C’est vous qui le dites 20 juin du 24Heures
24heures/lecteurs
Publié aujourd’hui à 08h58
La Côte
- Un ex-élu veut qu’on l’oublie
Concerne l’article sur le premier citoyen de Bassins condamné pour avoir menacé une ex-municipale («24 heures» du 8 juin).
Après les élus cantonaux, l’échelon communal est aussi impacté par le phénomène du harcèlement. Le condamné minimise le fond de la problématique du comportement d’un élu envers une citoyenne. Le premier citoyen peut-il utiliser la violence verbale, tenir des propos comme «être déçu par cette décision de justice», s’inventant une excuse concernant ses «compétences» totalement hors sujet? Il faut le faire!
En votre qualité de journaliste, vous portez une appréciation sur le fait que j’ai eu un «long règne qui a divisé» la population en tentant d’expliquer le dérapage du condamné, les bras m’en tombent! Mon engagement a été validé lors de six élections avec chaque fois plus de 70% de suffrages.
Je salue le courage d’une femme qui ose mettre en lumière les agissements connus de ce leader de la division. Je confirme aussi avoir subi ce harcèlement verbal, voire physique, mais que j’étais prêt physiquement et psychologiquement à supporter. Une minorité fait toujours beaucoup de bruit pour exister. Relayée par la presse, cela m’a fait croire que toute la population me haïssait. Depuis mon retrait, je découvre que ce n’est pas le cas en réalité. Le 30% de la population qui hurlait au loup a changé de cible.
Pendant combien de temps encore mon nom sera-t-il associé à des querelles de personnes habitant la commune sur des sujets qui n’ont aucun lien avec ma personne, retirée du circuit politique communal? Je suis chagriné de savoir que le condamné met les conseillers dans une situation compliquée. Un brin de bon sens voudrait qu’il se retire de la présidence. La justice n’a pas été à la hauteur selon lui. Rien ne l’empêchait de faire recours mais c’eût été risqué pour lui.
Didier Lohri, Bassins
Rappel : mon nom a été cité sans avoir été contacté auparavant par le journaliste. J’ose croire que le candidat président aura la décence de se mettre au moins un an en retrait de ce poste de président. Lors de mon « long règne » je n’ose pas imaginer les pressions que j’aurais eues à subir, comme j’en ai subi pendant mon mandat venant de toutes parts, Préfecture, conseil et population. J’ai confiance envers la majorité du Conseil Communal qui saura trouver le moyen de proposer une autre candidature.