Liaison ferroviaire Genève – Coppet développement

Développement

Depuis le dépôt de cette interpellation bien des choses ont évolué.

Une résolution, une émission de télévision avec des intervenants de qualité et surtout, un économiste décoiffant certains principes au sujet de la dette publique et un représentant de l’office fédéral des transports apportant un positionnement non émotionnel.

Ce dernier a rappelé la problématique du bétonnage et de ses conséquences au niveau du CO2.

A l’heure où nous luttons contre le béton, le projet de boucle Genève – Aéroport – Coppet est pertinent.

Il mérite d’être débattu car la mise en tunnel des voies ainsi que les extensions de gares, à coups de béton, sont peu respectueuses de l’environnement.

J’ai aussi pu apprendre que le préfinancement cantonal de projets n’est plus admis car seule la Confédération finance les réalisations.

Alors j’espère que la réponse du canton admettra de corriger le terme préfinancement dans mon interpellation, par financement.

Mais qu’est-ce qui interdit à un canton de financer son étude selon le valeureux principe institutionnel vaudois du « qui paye, commande ; qui commande, paye ! » Nous pouvons tourner ce principe dans les 2 sens car c’est de toute façon le peuple qui met la main au gousset pour payer.

Mon interpellation n’est pas tout à fait le projet décrié par l’ATE. Il s’agit dans mon esprit de poser la question d’une liaison ferroviaire sur un site distinct entre Genève Aéroport et Mies-Coppet pour 400 millions de francs en limitant le bétonnage.

L’histoire démontre qu’au fil du temps 1985 à 2010, les gouvernements soutenaient la boucle. L’argument était totalement justifié que la boucle évitait l’extension de la gare de Cornavin.

En 2016, la votation de Genève, sur le financement cantonal de la gare avait déjà suscité des discussions sur la boucle avec une explication que les habitants de Mies sont, je cite : ..le  projet prévoit une ligne nouvelle de 9 kilomètres entre l’aéroport et Mies, dont les habitants seraient personnes difficiles, … », retarderaient le projet et surtout, l’intérêt local (se refaire une gare avec les deniers fédéraux) primait sur toutes les logiques de rentabilité ferroviaires. Si c’était l’argument contre la boucle, à moi la peur !

Le et les cantons doivent prendre conscience que ce n’est pas parce que la Confédération finance les lignes et aménagements qu’il faut gaspiller les deniers publics. Il faut une meilleure utilisation des fonds à disposition et faire que le Canton de Vaud participe aux décisions avec son homologue sur l’absurdité de créer une 2ème gare à l’aéroport plutôt que de rendre la gare actuelle, traversante passant sa capacité actuelle de 8 trains à l’heure à 24. (Nettoyage des trains, changement de sens, respect de l’horaire cadencé) Aller à Zürich – Flughafen pour voir la situation.

J’ai aussi pu apprendre que le préfinancement cantonal de projets n’est plus admis car seule la Confédération finance les réalisations.

Alors j’espère que la réponse du canton admettra de corriger le terme préfinancement dans mon interpellation, par financement.

A force de ne pas voir l’intérêt des utilisateurs suisses, nous risquons de compromettre le développement raisonnable du chemin de fer.

Comme disait Einstein : « Seul celui qui ne pose pas la question est à l’abri de l’erreur. » Je suis votre erreur !

En vous remerciant de votre attention.