Houleux le conseil mais tellement à l’image de notre société.
Au sujet de mon dernier conseil communal et suite à l’article du Quotidien de la Côte du 24.6.2021.
La vie d’un syndic d’une petite commune est très variée et surtout offre des coïncidences rigolotes.
Le jour de la sortie de l’article sur mon départ dans la tourmente, tel un être contesté par la population, la vie m’a offert la possibilité d’être invité par les structures d’accueil de jour de Bassins avec plus de 80 enfants présents à la pause de midi. Les éducateurs, les maîtresses, le personnel administratif et les cuisiniers étaient présents.
A vrai dire j’étais mal à l’aise de devoir prendre la parole devant cette noble assemblée ; dont j’en suis l’instigateur avec mes collègues dès 2003.
En regardant autour de moi, je tentais de reconnaître qui pouvait être les parents et grands-parents de ces chérubins.
D’y faire un lien avec les 13 membres du conseil ayant refusé la gestion municipale et la création d’un fonds de réserve de 240’000 CHF pour les structures d’accueil sur les 640’000 CHF de bénéfice de l’année 2020, m’a évidemment sauté aux yeux.
Après 10 secondes, j’ai arrêté de compter.
J’étais déjà à plus de 4 descendants de conseillers communaux utilisant les structures de notre réseau d’accueil.
Alors même avec mon envie d’approfondir ma connaissance sur l’intelligence artificielle, 13 – 4 = 9, soit le préavis de la gestion est accepté. La fameuse récusation, on l’oublie parfois.
Alors vous savez je n’ai pas honte de soutenir la jeunesse afin qu’elle ait un spectre un peu plus large que ce qu’elle vit au quotidien car comme disait Nietzsche « Féconder le passé en engendrant l’avenir, tel est le sens du présent ».
Je regrette sincèrement de ne pas avoir eu l’esprit libre afin de remercier toutes les personnes qui m’ont invité à ce moment festif et gratifiant, de ma fonction de syndic.
Quant aux quelques conseillers communaux parents, grands-parents qui ont refusé les préavis municipaux par envie de se faire une dernière fois Lohri, qu’ils sachent le peu d’estime que j’ai à leur égard.
Si la cohérence les habitait, ils feraient en sorte de ne pas utiliser les structures d’accueil afin d’en diminuer le déficit malgré les impôts qu’ils doivent payer.