Jungle de l’affichage politique

Permettez-moi de m’exprimer au sujet de l’affichage politique aux bords des routes. C’est une injustice et une inégalité de traitement que s’autorisent les élus par rapport aux autres citoyens.

C’est un mépris total fait aux organisateurs de fêtes qui doivent se plier à la loi sur la réclame et procéder à de longues démarches administratives pour placer leurs panneaux aux endroits prévus pour l’affichage et définis par les communes. Essayez de placer une affiche format mondial annonçant un marché printanier ou une brocante régionale aux bords de la route sans prévenir ! Le résultat ne se fera pas attendre. Elle sera enlevée illico presto.

C’est se moquer du peuple que de s’arroger des droits supérieurs !

Ce n’est pas respectueux des entreprises qui vivent et qui font vivre des familles offrant des places de travail aux poseurs d’affiches. Lorsque les députés sont scandalisés de la disparition de la presse, ne peuvent-ils pas voter un décret qui interdit purement et simplement l’affichage aux bords des routes et favoriser les parutions dans les journaux.

On me dira oui mais tout le monde ne lit pas les journaux. Que cela ne les perturbe pas, il existe d’autres moyens de communications pour toucher tous les âges.

A l’heure de l’internet, il me semble qu’il y a un effort à faire du côté des politiques pour évoluer et montrer l’exemple aux électeurs à qui nous voulons plaire et capter leurs voix. Une approche moins polluante du paysage et moins gourmande en énergie grise devrait être défendue au plus haut niveau politique.

Il faut tenter l’expérience de la campagne électorale numérique avec des serveurs de données à énergie verte !

Il faut définir des lieux d’affichage à proximité des déchetteries et des lieux d’arrêt de transports publics

Il faut arrêter ce capharnaüm !

C’est pour cette raison qu’en qualité de candidat à la députation, une des premières tentatives au Grand Conseil serait de modifier cette loi qui octroie des droits supérieurs aux élus par rapport au peuple.