Mesdames, Messieurs,

La fin de législature approchant et la période électorale vivant son paroxysme, permettez-moi de vous présenter le bilan de la législature 2006-2011. En 2006, des objectifs, que vous retrouverez ci-dessous, ont constitué la base du travail de la Municipalité de Bassins. Malgré les quelques commentaires. peu élogieux parfois, à notre égard, il faut remercier mes collègues municipaux et les conseillers communaux.

Les travaux entrepris ont été nombreux. De l’école (agrandissement) aux chaufferies à bois qui ont été des faits marquants, il faut aussi voir les infrastructures qui permettent à Bassins de voir et de croire en l’avenir. Nos équipements sont entretenus et permettent d’absorber l’augmentation de population prévisible selon le Plan Directeur Cantonal sans de lourds investissements. Notre politique d’anticipation porte ces fruits.

En restant convaincu que Bassins a un rôle à jouer dans la région de proximité et non pas dans le district étendu, croyons au futur.

Sur le plan personnel, il est dans mon caractère d’analyser les critiques qui me sont adressées. La liste d’entente villageoise était ouverte à tous. A aucun moment, un blocage a été tenté pour que les avis contradictoires ne franchissent le pas d’une inscription sur cette liste. Il ne suffit pas de crier au soi-disant diktat d’un homme, il faut assumer et venir à l’intérieur pour comprendre les enjeux d’une ligne politique à défendre de manière cohérente, pragmatique et équitable pour tous..En stratégie politique, il y a des options à prendre. Elles n’ont pas été appliquées alors autorisez-moi de citer l’écrivain Konrad Lorenz, dans son ouvrage « les 8 péchés capitaux de notre civilisation »,

«La haine rend non seulement aveugle et sourd mais incroyablement bête.»

Travaillant  pour le bien de l’ensemble des concitoyens, sans aucun intérêt personnel, sans oublier que les Municipaux et le Syndic sont avant tout des contribuables comme vous.

En osant espérer obtenir le soutien de la population bachenarde, mes collègues et moi-même sommes motivés à poursuivre cette mission.

Didier Lohri

Chers Citoyennes et Citoyens de Bassins,

Permettez-moi de vous remercier pour ce fantastisque résultat à l’élection du 13 mars 2011.

C’est un signe fort que vous me donnez. Le taux de participation de 50% est un élément supplémentaire à juger de la confiance que vous m’accordez.
Un grand bravo à mes colistiers et aux conseillers communaux est à formuler.

En route pour les grands défis qui seront présentés dès le 1er juillet 2011.

Que mes détracteurs se rassurent, je ne vais pas changer. Il y a une ligne depuis 1993. C’est la tolérance, l’égalité de traitement des dossiers en faisant fi des préjugés.
Autorisez-moi cette remarque sur la relève politique bachenarde. Peut-on encore dire que le fait qu’un homme présent en municipalité suffit à faire fuir les autres ?

Il est important de transmettre nos connaissances. Alors de grâce que les jeunes prennent leurs responsabilités et acceptent des tâches politiques. Vous n’allez pas passer 5 ans à détruire et à hurler à tort et à travers sur la base de « fabulations et commérages ».

Posez-vous la question :

Que reprochez-vous en 5 points aux autorités en place et quelles propositions concrètes avez-vous ?

Une fois les éléments énoncés c’est volontiers que je vous attends pour en débattre.
Contruisons ensemble l’avenir de notre commune.
Didier Lohri

Rappel (état acompte 2012)

Il est important d’admettre le principe  que le Canton reporte sur les Communes des charges financières liées à des tâches définies de manière précise ou discutable. Le but n’est pas de juger le bien-fondé de cette répartition mais d’expliquer le mécanisme retenu par la péréquation 2011.

Impôts aléatoires ou recettes conjoncturelles (Impôts irréguliers)

Il a été admis que par souci de solidarité entre tous les Vaudois, que la moitié des impôts communaux dits aléatoires (successions, gains immobiliers, etc.) soit versée en diminution de la facture totale cantonale.

Le but de cette action consiste à équilibrer les rentrées fiscales exceptionnelles que peuvent avoir de petites ou de grandes communes qui ont la CHANCE (si j’ose le dire) de contenir un EMS ou un potentiel attractif pour la construction particulièrement favorable.

Cette action s’inscrit dans le temps si nous considérons que le plan directeur cantonal restreint les possibilités des communes périurbaines par rapport aux communes « centres locaux ou régionaux ».

La méthode de calcul 2011 de la répartition du solde de la « contribution » est basée sur un élément important :

L’égalité de traitement de tous les Vaudois pour le financement de la facture sociale                                   (Capacité financière des communes et recettes surplus  « capacité financière »)

Avant d’être un contribuable communal, le citoyen est un contribuable vaudois avec un taux d’imposition cantonal identique indépendamment de son lieu de domicile et du taux communal.

Les contribuables de Rovray, de Buchillon ou de Lausanne ont le même taux d’imposition cantonal. Le contribuable de Rovray possède une valeur de point d’impôts à 3’165 CHF. Le contribuable de Lausanne y participe avec une valeur de 5’438’126 CHF.

En admettant ces différences de capacités financières entre les citoyens des communes, la nouvelle péréquation répartit le solde du report de charges de l’Etat de façon équitable. L’alimentation au frais de la facture sociale diminuée est proportionnelle à la capacité financière. Le système a aussi déterminé, pour les communes à très forte capacité financière, un montant de participation complémentaire écrêté à l’alimentation du financement de la facture sociale.

Le contribuable de Rovray contribue pour un montant de 41’464 CHF. Le contribuable de Lausanne finance une somme de 85’778’842 CHF soit pour tous les contribuables l’équivalent de 14  points d’impôts. Il y a bien égalité de traitement.

Didier Lohri